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Durkheim - tomberait au rang de l’animal

Par   •  13 Décembre 2017  •  2 054 Mots (9 Pages)  •  658 Vues

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Dans la dernière partie du texte, Durkheim utilise la métaphore suivante pour préciser sa pensée « Le sol de la nature se recouvre ainsi d’une riche alluvion qui va sans cesse croissant ». Par définition, l’alluvion est le dépôt de sédiment laissé par une eau sur les bords d’un fleuve ou un estuaire. Elle rend fertile les terres et favorise ainsi l’agriculture. L’alluvion est ici comparée à la culture accumulée par les hommes de génération en génération et qui s’ajoute à ce qui est naturel chez l’homme. Ce processus semble couler de source ! L’interprétation que l’on peut faire de cette figure de style est que c’est la société qui permet à l’individu d’acquérir ce qui a été conservé et accumulé pendant de nombreuses générations. La société assure la transmission des savoirs et savoir-faire acquis par de multiples générations et ouvre pour l’homme la possibilité d’un développement infini. En utilisant cette métaphore de la culture qui étymologiquement vient du latin cultura signifiant que c’est le soin que l'on donne à la terre, c'est l'action de cultiver la terre, l'ensemble des connaissances acquises par un individu, l’auteur veut montrer que le mécanisme d’accumulation culturel est lui-même naturel.

Dans la phrase suivante, il commente ensuite sa métaphore en opposant l’accumulation de la sagesse à son improbable disparition par cette phrase « au lieu de se dissiper toutes les fois qu’une génération s’éteint et est remplacée par une autre, la sagesse humaine s’accumule sans terme ». Pour Durkheim, contrairement à ce qui se passe chez l’animal où presque rien de survit de l’acquis, c’est la sagesse qui augmente sans cesse chez l’homme. Non seulement cette « accumulation indéfinie » génère une différence significative entre l’homme et l’animal, mais elle favorise également le changement, l’évolution de l’homme, ainsi l’homme ne reste pas identique à lui-même mais il peut s’élever au-dessus de lui-même. Pour Durkheim, la culture permet à l’individu d’avoir des caractéristiques humaines. Ces dernières ont contribuées à ce que les hommes ne s’isolent les uns des autres, qu’ils puissent coopérer ensemble, tout en conservant le savoir, la culture et ceci grâce à tous les moyens de transmission qu’ils ont pu créer sans oublier le langage.

Conclusion :

En conclusion, l’intention de Durkheim est de montrer que l’homme est en majeure partie produit de la société. Sans société, sans civilisation, l’« homme tomberait au rang de l’animal ». Nous sommes des personnes humaines, distinctes des animaux, ou plutôt supérieures à eux, par ce que nous vivons en groupe et que la communauté nous inspire une vie morale. Contrairement à l’animal qui n’évolue pas, l’homme évolue grâce à sa contribution dans la société et sa transmission culturelle l’homme n’est donc pas un animal. Il cultive, enrichi et partage les richesses de la civilisation humaine. On a vu que Durkheim montre que la société a un rôle fondamental dans le développement de l’humanité de l’individu.

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