La perception des objets en fonction de la société
Par Plum05 • 15 Octobre 2017 • 1 083 Mots (5 Pages) • 823 Vues
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En effet, l’homme veut ce que son voisin possède, l’objet prend alors une place particulièrement élevée aux yeux de l’individu ; à tel point que l’objet devient source de jalousie. « Pourquoi le possède-t-il et pas moi ? » Une voiture devient alors l’objet d’un réel fantasme, Roland Barthes en la décrivant de la sorte fait d’elle le nouvel objet à acheter, une certaine obsession. Même la vie devient ici moins importante que la matière, un objet aussi parfait ne peut pas être le fruit de l’innovation technique de l’homme. Georges Perec parle d‘une publicité qui favorise à la consommation, de ce fait il explique clairement que l’homme est influencé d’une part par les médias, journaux, revu etc…mais qu’il reste un éternel insatisfait. L’objet peut susciter en lui une volonté absolue de l’obtenir mais une fois l’objet en sa possession le bonheur de l‘avoir n’est pas aussi fort qu’il ne l’espérait, par conséquent il se rend compte qu’il lui manque quelque chose à son bonheur ; alors un autre objet fera place sur le marché, l’homme le voudra mais n’en sera jamais assez satisfait. L’homme est un individu matérialiste qui place tout ce qui est superficiels au premier plan ses besoins primaires ont vite la seconde place. La société de consommation joue un rôle clef, essentiel dans le comportement de l’homme. Elle le pousse à l’achat, plus un objet est médiatisé exemple avec le texte de Roland Barthes, plus les personnes seront incitées à l’acheter. Comme le dit Perec, il permet une sorte d’illusion sociale, accéder au rang social supérieur en faisant l’acquisition d’un objet de valeur que ce soit un véhicule, une maison, un bijou. L’objet quel qu’il soit pousse l’homme au sentiment de la jalousie ( Perec ) avec un voisin qui le détient mais pas soi-même mais devient également tendance ( photographie des deux chaises ) . Une chaise à une fonction spéciale : permettre de s’asseoir, se reposer. Or, l’homme en a fait un objet surprenant, pouvant avoir toutes les formes qu’il puisse exister.
A travers le fil des siècles la société de consommation pousse l’homme à l’achat. Tout objet devient alors bon à acheter par le biais des médias de la presse. La valeur d’un objet n’est déterminer qu’à partir du moment où il devient « tendance », à partir du moment où tout le monde en parle et cherche à se l’arracher : à travers le regard de l’individu mais également de la société. Il peut devenir rare et devient alors l’obsession des collectionneurs ou courant, banal dont la valeur sera moindre.
Les objets envahissent la société et cela depuis des siècles, grâce à l’industrie qui les mettent en circulation, l’homme en est dépendant et grandit avec ce qui l’entoure. Par conséquent, actuellement l’homme n’est plus rien sans objet, alors qu’il pouvait vivre sans il y a quelques années mais toujours en suscitant le désir d’autrui. Cependant avec les nouvelles technologies qui nous entourent et qui nous sont indispensables nous en sommes devenus dépendant.
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