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La désobéissance civile

Par   •  14 Septembre 2018  •  903 Mots (4 Pages)  •  418 Vues

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intérêt pour la vie. L’important est de considérer sa souffrance sans admettre de comparaison, puisqu’une souffrance est une souffrance, et tout être à la liberté ou devrait avoir la liberté de ne pas souffrir, de ne pas être tourmenté, et de ne pas être négligé. Les humains ne perçoivent pas tous la douleur physique et morale de la même manière, certains vont souffrir plus que d’autres, mais ce n’est pas pour autant que leurs intérêts ne sont pas pris en compte de la même manière.

La conception de Singer est très intéressante, particulièrement celle ou il pose son opinion sur le fait de permettre des expériences, ou de tout simplement faire subir les mêmes désagréments que l’on permet sur les animaux, sur des êtres humains non conscient ou atteint par une compréhension plus limitée, par exemple sur des handicapés mentaux, ou encore des bébés, qui n’auraient aucune idée de ce qu’il leur arrive. Cette idée est pleine de sens selon moi, puisque si l’on considère les animaux comme “sujets” moins aptes à conscientiser leurs sorts, dans ce cas, permettront-nous une telle chose sur des animaux? Ce serait une excellente manière de faire passer un message, en proposant un cas extrême dans le but de démontrer que ce n’est pas logique. En effet, à la naissance, à l’annonce d’un bébé déficient mental, il n’y aurait rien de plus inhumain que de ne pas le considérer humain, un bébé handicapé reste un humain, et le nous le traiterons toujours comme un humain, le contraire ne serait jamais toléré (en tout cas dans notre société).

L’égalité entre les hommes et les animaux annoncés par Singer me semble tout à fait recevable et pertinente. L’animal devrait être pris en compte de la même manière que l’on prend en compte les humains, même si de nombreux aspects diffèrent, comme la parole, la conscience, le raisonnement, etc. Le seul aspect qui devrait être pris en compte est celui de la capacité à souffrir comme base du respect des intérêts des animaux. En effet, nous avons vu que certains humains sont dépourvus de ces aspects “fondamentaux”, mais ne sont pas pour autant traité en “sous-humain”, c’est donc pourquoi, il n’est pas recevable et envisageable de ne pas considérer les intérêts des animaux, s’il ne serait pas recevable et envisage

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