La conscience de soi suppose-t-elle autrui?
Par Raze • 21 Novembre 2018 • 1 339 Mots (6 Pages) • 877 Vues
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Cependant nous nous forgeons tout de même un caractère propre à notre personne, à notre âme. C’est ce qui nous rend si particulier et fait que l’on ne se fond pas spécialement dans la masse de notre société, sinon chaque individu aurait les mêmes goûts, idées et ainsi de suite, ce qui se traduirait par une diversité (quasi)inexistante. Nous avons nos propres idées et opinions ou façon de penser. Rien ne nous empêche d’écouter et de comprendre celles des autres mais les forger et les conserver est aussi notre droit, c’est le droit et la liberté d’expression et de pensée.
De plus nos instincts qui sont une réaction du corps, sans intervention de la réflexion, nous sont innés et ne nous sont pas inutiles. Il existe plusieurs types d’instincts : l’instinct de conservation aussi appelé instinct de survie il pousse les hommes à se préserver et à survivre au milieu de la société.
L’instinct de reproduction il est de s’accoupler avec des êtres vivants de mêmes races, mais de sexe opposé, et de la faire perdurer.
Et l’instinct grégaire, c’est celui qui nous insinue, en quelque sorte, à appartenir à un groupe social. Dans le cadre de ce sujet c’est donc le plus pertinent et intéressant puisqu’il interroge sur le regard de tout le monde sauf du mien, autrement dit ; le regard d’autrui. Il s’agit là de sélectionner ses amis, son entourage et se sentir bien dans sa peau, ne pas se sentir jugé ou oppresser. On pourrait parler, dans le contexte spirituel, de liberté ou d’évasion, on semble atteindre le bonheur, ou en tout cas d’éviter la monotonie voire le malheur.
Ainsi, nous pourrions terminer sur une citation de René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe Français du 16ème siècle qui à notamment dit « Je doute donc je pense » puis « je pense donc j’existe » pour finalement « Je pense donc je suis ». Ici Descartes, dès le début, fait référence au doute, il s’agit donc de ne pas se fier ou faire entièrement confiance à certaines personnes et qu’une conscience solitaire n’est pas plus mal plutôt qu’un instinct grégaire qui empiète et nous fait culpabiliser du regard des gens ou de la société en général car les codes ne sont pas similaires à une majorité de personnes. Si on va dans son sens, sa phrase la plus célèbre se résume plus ou moins à « je doute donc je suis » ce qui voudrait signifier que le fait de douter lui a permis d’acquérir une certaine forme de conscience.
Nous avons donc démontré que la conscience de soi, ne faisait pas forcément l’objet d’une invitation à autrui et qu’elle pouvait permettre de regagner confiance en soi puisqu’elle se base sur un avis personnel et non pas collectif ni commun, car dans un cas de figure pareil, personne ne correspondrai à personne. Or, si on accorde peu ou une importance moindre à un avis externe, sans trop non plus se refermer ou être borner, c’est a dit étroit d’esprit, on trouverai un juste équilibre : clé de la sagesse et de l’ataraxie.
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