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Kant, Critique de la Raison Pure

Par   •  25 Octobre 2018  •  17 217 Mots (69 Pages)  •  584 Vues

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- solution des antinomies qui ont lieu en métaphysique

Ex : la réalité est elle divisible à l'infini ? Le monde dans le temps et l'espace a t il un début et une fin ?

En effet, ce sont des faux pbs pour l'ontologie.

Les notions de limite ou de divisibilité n'ont de sens que pour l'univers des phénomènes. Et dc ces pbs n'ont pas de sens lorsqu'on traite du monde en-soi de la métaphysique.

LA CONNAISSANCE INTELLIGIBLE OU L'USAGE REEL DE L'ENTENDEMENT

Les pensées sensibles : représentations des choses telles qu'elles apparaissent

Les pensées intellectuelles : représentations des choses telles qu'elles sont (en-soi)

A ce moment de la pensée Kantienne, la phénomènologie n'est que négative, elle n'est là que pour permettre à la métaphysique de se débarasser de ses antinomies.

L'usage réel de l'entendement s'accomplirait dans sa prétention à connaître les noumènes.

L'entendement aurait un double usage :

- réel lorsqu'il s'agit de la connaissance intelligible

- logique lorsqu'il classe les représentations sensibles par ordre de généralité.

Mais à cette époque, Kant reste dogmatique et d'un emprisime fort naïf (peut-on appliquer des concepts classificateurs aux objets sensibles ? L'entendement peut classifier des objets qui ne viennent pas de lui?)

LES PRESUPPOSES ET LES CONTRADICTIONS DE 1770

Présupposés :

- l'homme est un sujet représentatif

- l'intelligence et la sensibilité sont distinguées (frontière étanche) comme réalité et apparence.

Le sujet est donc cause de l'apparence, c'est lui qui structure les choses en soi de façon spatio-temporelle, mais du coup sa subjectivité devient « subjective » au mauvais sens du terme, au sens où elle introduit un relativisme anthropomorphique.

Le sujet perçoit la réalité à travers des verres teintés et déforme celle-ci.

N'y a t il donc pas unité entre :

- les deux mondes phénoménologiques et ontologiques ??

- l'unité du concept de chose ?? la chose qui produit des sensations est-elle identique au noumène ?

Contradictions :

L'être est une présence qui produit en nous des sensations, mais cette présence est toujours absente, puisqu'elle ne peut nous apparaître.

Ce qui apparaît n'est pas l'être, mais l'être n'est pas ce qui apparaît.

L'être n'est pas et est en même temps. La métaphysique, la science de l'être prend le visage d'une contradiction totale.

II - LA « LETTRE A MARCUS HERZ » (1772)

Marcus Herz : le répondant de Kant lors de la soutenance de sa thèse

il y a deux parties :

- Kant répond aux objections adressées

- Puis il explique où en est sa réflexion

REPONSE AUX OBJECTIONS

- Schulze : ok espace et temps sont formes de l'intution ms ne sont elles pas aussi des formes de la chose « en-soi » ?

→ dc espaces et temps seraient une condition d'existence des choses en-soi.

Réponse : il est impossible de se représenter l'espace et le temps comme des choses. Ce sont de purs rapports que nous établissons entre les choses. (cf. paradoxes des objets symétriques).

- Lambert et Mendelssohn (cartesiens)

Objection qui porte sur le temps. Même sans considérer le monde extérieur, il s'opère en nous de réels changements, du fait même de la succession de nos représentations. Or, puisque ces changements sont réels, le sujet ne pouvant douter de son existence, le temps est donc de fait un réalité en-soi.

Réponse et précision de la théorie de Kant :

Il n'y a pas de priviliège du monde intérieur sur le monde extérieur, même plan (≠ Descartes).

Ces conceptions présupposent que l'espace (extérieur) ne permet pas d'atteindre l'en-soi. L'en-soi est accessible de façon interne, par le temps.

Mais, il faudrait pour cela que nous nous connaissions nous-mêmes. Le moi en soi ne peut pas être saisi.

Et oui il y a qqch dans le moi cause du changement, mais ce qqch n'est pas lui-même changeant.

L'APORIE DE 1772

Kant est rapidement confronté à ses paradoxes : ce qu'il nomme « le mystère de la métaphysique cachée à elle-même » càd le problème du rapport de la représentation à l'objet.

Il va proposer plusieurs façons, insatisfaisantes, de résoudre cela :

- l'objet affecte le sujet, le sujet subit un en-soi, la cce est de type phénoménale

- le sujet produit l'objet par le seul acte de le penser. C'est un type de connaissance divin. L'homme en est incapable, sauf en maths et morale.

- Une correspondance entre la représentation du sujet et de l'objet qui serait garantie par la bonté de Dieu.

LE PROBLEME CRITIQUE

Kant découvre le pb critique sans le mettre en relation avec sa pbtique propre : la méthode transcendantale

Ok on peut considérer que le pb de la représentation est résolu : nous nous représentons les choses en-soi à travers l'espace et le temps, à travers les formes de notre sensibilité

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