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Gottfried Leibniz est un philosophe et savant, née, 1646 à Leipzig en Allemagne.

Par   •  16 Mai 2018  •  1 003 Mots (5 Pages)  •  540 Vues

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est infini puisque nous nous basons sur des probabilités et que celles-ci sont perçues et analysées en fonction de chacun puisque cela n’est pas une science exacte. Par exemple, la mort et la naissance sont des évènements continus à partir de notre propre perspective. Physiquement nous allons tous mourir mais pour certains nous ne vivons qu’une fois alors que pour d’autres nous nous réincarnerons. La naissance faisant partie de la vie donc nous savons avec certitude que la mort fait partie de cette fin de vie. Leibniz nous fait remarquer qu’il arrive souvent que les hommes finissent par croire ce qu’ils voudraient être la vérité, ayant accoutumé leur esprit à considérer avec le plus d’attention les choses qu’ils aiment à croire. Si le désir détermine la croyance alors le risque existe d’une réduction de la croyance au désir, et donc à l’illusion.

Leibniz tire une conclusion sur les vérités nécessaires utilisées dans les mathématiques pures « D’où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu’on les trouve dans les

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mathématiques pures et particulièrement dans l’arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d’y penser. »

Les mathématiques et l’ensemble des sciences se basent sur des vérités et non sur des exemples, ont réalises des parallèles à partir de réalité il n’y a donc pas de place à la supposition mais à la raison. Les vérités nécessaires aux sciences et aux mathématiques sont les preuves, elles reposent donc sur des éléments objectifs que l’on démontre par des recherches et des constructions logiques. Les sens sont nécessaires à la recherche et non à la construction de vérités. Les sens sont multiples et répondent à des besoins, d’interrogation, de perceptions, de réflexions immédiates observables ou non. C’est pourquoi Leibniz met une distance entre ce que sont les sciences et les sens.

Il est donc impossible de renier l’existence d’une vérité unique, universelle, objective et absolue. La raison est que la vérité est l’objet même de l’intellect. Sans une vérité unique et objective qui mesure l’esprit de l’homme, tout ce que l’intellect peut espérer atteindre, c’est la formulation d’une opinion, en gardant en tête que l’opinion n’est pas de la connaissance, mais quelque chose entre l’ignorance et la connaissance. De plus, s’il n’y a pas une vérité unique et immuable, alors n’importe qu’elle opinion est aussi bonne que n’importe qu’elle autre opinion.

Leibniz nous présente donc une solution sur les vérités nécessaires qui sont au-delà de l’ordre de la pensée telle que nous pouvons les découvrir et qui sont nécessaires afin de démontrer que même abstraite, l’esprit trouve en lui, les moyens et les méthodes de la preuve qu’il entend construire.

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