ADM3028 - TN1
Par espionne • 7 Septembre 2018 • Dissertation • 1 979 Mots (8 Pages) • 1 143 Vues
Travail Noté 1
Semaine 1, premier cas : Computer Associates.
Cette étude de cas fait le récit des événements et des actions qui ont mené au scandale qui a éclaboussé l’entreprise Computer Associates. (Texte : Culture organisationnelle, contexte d’affaires et prise de décision éthique. De Girard)
a) Qu’en dirait l’auteur ? Discutez de la manière dont le contexte d’affaires actuel a pu favoriser la prise de décisions éthiquement injustifiables. Faites un lien entre ces décisions et le cas à l’étude.
Les années 1980 ont marqué le début de l’ascension dans le domaine des technologies de l’information. Les années 2000, où CSC a intenté une poursuite contre CA pour corruption, ont été plus difficiles pour les entreprises du milieu et certaines ont même faites faillites. Alors que l’industrie était en déclin, les résultats de la compagnie CA étaient plutôt excellents, grâce aux mensonges liés aux finances. Le président a réussi a empoché une somme très élevée comparativement aux profits que faisaient la compagnie à l’époque. Les dirigeants étaient au courant des états financiers frauduleux et n’ont rien dit, soit par rapport à la culture organisationnelle déjà implantée. On peut retrouver un sentiment d’inconfort envers certaines pratiques d’affaires et de gestions, sans toutefois dénoncer si la protection n’est pas présente. Il faut rappeler le contexte d’affaires hautement compétitif, axé sur le court terme et les résultats financiers qui vont aller jusqu’à influencer la culture organisationnelle. On pourrait conclure que pour éviter des pertes lourdes à l’entreprise, les dirigeants ont décider d’agir de manière éthique injustifiable afin d’hausser les profits
b) Girard mentionne des facteurs qui influencent la culture organisationnelle d’une entreprise sur le plan éthique et agissements des employés faisant face à des dilemmes éthiques. Décrivez trois de ces facteurs qui sont présents dans l’étude de cas et expliquez-en le fonctionnement probable dans cette situation.
Parmi les 6 mécanismes qui influencent la culture organisationnelle d’une entreprise au niveau de l’éthique, il est possible d’en faire sortir 3 bien précis à ce cas. L’attention des dirigeants détermine les priorités est le premier facteur à retenir. Il permet de définir les éléments auxquels la direction accorde le plus d’importance, soit la maximisation des profits à court terme dans le cas de CA. «La fin justifie les moyens. » de Kant laisse comprendre que les dirigeants justifie le mensonge sous prétexte d’arriver à des résultats financiers plus qu’à la hauteur des attentes. Deuxièmement, les dirigeants envoient des valeurs erronées aux employés, de sorte que les autres pourraient comprendre que l’entreprise fonctionne réellement bien. L’exemple donné par les dirigeants et les gestionnaires influence la culture de l’organisation. Les employés auront tendance à emboîter le pas, même si ces derniers n’ont pas raison. «[…] Le fait de trafiquer les résultats financiers pour donner une meilleure image à l’entreprise, «à cause» des exigences élevées du marché et de la compétitivité, ils amènent les employés à généraliser cette attitude à d’autres types de situations. » Dernièrement, l’octroi des récompenses constitue troisième facteur qui influence la culture organisationnelle de notre étude de cas. C’est le rôle des dirigeants que d’assurer la rentabilité de l’entreprise, par de saines pratiques, avec des objectifs réalistes. Il ne s’agit pas simplement de respecter le côté éthique de la chose, mais ceci résulte aussi d’un aspect important dans la gestion, en général, des entreprises.
Semaine 1, deuxième cas : L’éthique a-t-elle sa place en TI.
Le cas a pour sujet un article de Michael Schrage dans lequel il avant qu’il n’y aurait pas de place pour l’éthique en TI. Sa théorie est renchérie par un lecteur qui, dans une lettre, soutient que c’est effectivement le cas. Celui-ci est d’avis que le secteur des TI n’est, en fin de compte, qu’une entreprise comme une autre.
a) À quelle approche éthique, mentionnée par Renouard dans son article «L’éthique et les déclarations déontologiques des entreprises», peut-on relier ces affirmations ? Définissez ses grandes lignes.
De ma compréhension, l’article de Michael Schrage a tout de l’approche libertarienne. Celle-ci démontre un seuil minimum en lien avec les exigences en matière d’éthique. «Elle défend l’existence de règles du jeu propres au monde des affaires. » On considère, dans cette approche, que toutes méthodes dites éthique se veulent propice à faire grossir l’entreprise. Les inégalités seraient jugées comme légitimes dans le but de parvenir à l’objectif d’augmenter, par exemple les profits de l’entreprise, peu importe les moyens.
b) Pouvez-vous expliquer les objections qu’y voient les défenseurs des approches utilitaristes (ou stratégie éthique) ?
Dans cette approche, on décrit que tous les moyens ne sont pas bons pour parvenir à nos fins. Par une morale utilitariste, on cherche une notion d’équité de type «gagnant/gagnant» où le bien-être global des employés pourrait combler l’objectif de croissance de l’entreprise. «Cette approche se heurtre à des limites évidentes telles que la nécessité d’arbitrages pas toujours explicités entre efficacité et équité, et la tentation constante de sacrifier les exigences éthiques […] »
c) Michael Schrage spécifie son propos en affirmant que l’éthique n’est qu’un mot à la mode. Renouard partage son avis dans une certaine mesure. Expliquez en quoi.
M. Schrage suggère aux gestionnaires de se concentrer sur la manière d’atteindre la réussite souhaitée, plutôt que d’essayer de faire les choses de bonnes façons. «Sensible aux risques d’une hypertrophie de la sphère du marché, cette conception dénonce l’instrumentalisation de l’éthique conçue comme un moyen d’un retour sur investissement le plus élevé. » L’éthique est un mot qui cache une démarche nous permettant d’arriver à nos fins. La démarche éthique est un aiguillon critique qui nous invite à poser un diagnostic, à chercher plus en profondeur les méthodes d’arriver à nos fins.
Semaine 2, troisième cas : Google fait l’objet d’une poursuite d’un milliard de dollars sur
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