Propre comportement sportif

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Dans le même ordre d’idées, il est également possible de prédire l’activité physique par les attitudes et les croyances d’un individu. Les recherches transversales ont démontré que l’adhérence aux sports engendre des bénéfices sociaux, c’est-à-dire que non seulement le comportement sportif procure une sensation de plaisir personnelle mais elle favorise également le contact social. De plus, il a été suggéré que les sportifs accordent plus d’importance à une bonne santé, à la forme physique que les non sportifs et que leurs croyances sont d’ailleurs plus élevées par rapport aux bénéfices résultant d’une activité sportive. Toutefois, Hausenblas et al. (2001) ont soutenu que les bénéfices de l’activité ne sont pas les seuls facteurs de prédiction mais que les obstacles qui empêchent l’adhérence sont aussi à prendre en considération. De leur côté, les recherches prospectives ont étudié les facteurs de prédiction du comportement sportif. À l’aide de la théorie de l’action raisonnée, Riddle (1980) a déterminé que l’attitude et la norme subjective sont des facteurs de prédiction. À l’aide de la théorie du comportement planifié, Valois et al. (1988) ont confirmé que les attitudes, les intentions et les comportements antérieurs étaient des facteurs encore plus déterminants de l’adoption d’un mode de vie actif.

Au cours des deux dernières années, le désir d’être en bonne santé et de prendre les actions nécessaires pour y arriver est devenu une de mes priorités. Malgré mon horaire chargé, c’est-à-dire entre le travail, les enfants et les études, je me fais un devoir de trouver le temps de faire de l’activité physique. Mes croyances de santé ont assurément eu un impact sur ce changement de comportement. Entre autres, mon intérêt pour l’activité physique provient du fait que je crois que cela m’apporte non seulement des bénéfices physiques mais également psychologiques. Avant de faire de l’exercice, je me sentais constamment fatiguée voire déprimée. Les journées au bureau me semblaient pénibles et interminables, sans compter la frénésie de la routine après le travail avec les enfants. J’ai donc appliqué le modèle des étapes du changement (pré-considération, considération, préparation, action et maintenance) afin de passer à un mode de vie passif à un mode de vie actif. Maintenant, je me sens moins stressée au travail et plus en contrôle de mon horaire. De plus, le contexte social fut également un énorme facteur de contribution à l’adoption de mon nouveau comportement. Avec l’aide de mon conjoint et de nos amis, nous avons créé un groupe de CrossFit communautaire, c’est-à-dire que nous accueillons les gens intéressés à venir essayer ce sport sans avoir à débourser des frais. Nous nous rassemblons donc deux fois semaine avec notre équipement sur un terrain de la ville afin d’exécuter notre entrainement. J’ai également procédé à la création d’une page sur un réseau social afin de pouvoir partager nos idées et nous aider dans l’adoption de bonnes pratiques de santé. Ce groupe me donne un sentiment d’appartenance sans précédent et par les encouragements de mes pairs me donne une image de soi positive et de ce fait augmente ma confiance. Il contribue grandement à mon engagement et à la continuité de mon comportement sportif.

Au final, que les bénéfices soient physiques ou psychologiques, adopter un mode de vie actif est primordial au maintien d’une bonne santé. L’adoption d’un tel comportement peut être prédite par divers facteurs tels que les attitudes, les croyances, les intentions, les normes subjectives, le contrôle comportemental perçu, le soutien social afin de passer du stade de la pré-considération au stade de la maintenance. Quoi qu’il en soit et peu importe la méthode, mieux vaut changer son style de vie tranquillement vers un mode actif que de rester sédentaire.

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