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Philosophie de l'éducation cas

Par   •  23 Février 2018  •  15 050 Mots (61 Pages)  •  524 Vues

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Trois grandes révolutions dans l’histoire. On a d’abord l’oralité, pour éduquer ils racontent aux enfants des histoires, des mythes. Apparition de l’écriture (première révolution), progrès dans la communication et aussi dans la pensée, dans la transmission. Ce que les hommes découvrent, ils peuvent le transmettre aux générations suivantes, grâce à l’écriture. Et ce qui est important, c’est que l’écriture va permettre la naissance de l’école. Il y a un lien direct entre l’écriture et l’école. Ensuite l’imprimerie en Occident au XVIème siècle, on va pouvoir diffuser largement les livres. Le livre est une source de savoir et donc l’école est aussi le lieu du livre. Avec l’ordinateur et le numérique, d’une manière général, on a une troisième révolution qui est à mettre sur le même plan que l’invention de l’écriture et de l’imprimerie. L’école n’est plus la source principale du savoir. Ca ne veut pas dire pour autant que le numérique va remplacer l’école, ou que ça va faire disparaître le livre. Le statut de l’enseignant, va se trouver, de ce fait, dévalorisé car il n’est plus aujourd’hui le détenteur du savoir et n’occupe plus la même place dans la société. Il y a une certaine dévalorisation du maitre et pourtant on est dans un monde complexe qui fait qu’on a plus besoin qu’avant de l’éducation. En ce sens, même si le travail de l’enseignant peut être d’une certaine façon dévalorisée, on a plus que besoin d’enseignants et d’écoles. Les problèmes de l’école intéressent toute la société. Il faut de plus en plus de connaissances pour être à la hauteur de ces techniques.

Le contexte social politique. La mondialisation : la guerre dans un pays a des effets sur toutes les autres sociétés (c’était le contraire autrefois). Par exemple, avant, l’occident ne s’intéressait pas aux guerres en Chine. Alors que maintenant, les guerres vont avoir des effets mondiaux.

Comment cela va se traduire au niveau de l’école ? Le bien et le mal ne sont pas aussi clairs qu’autrefois.

Multiculturalisme : le fait que dans une société comme la notre, il n’y a pas une seule culture, mais du fait de la mondialisation et donc du brassage de populations différentes et bien on a dans les sociétés européennes et aux USA, une pluralité de cultures, de manières de vivre. Ce sont les conditions actuelles de l’école et de l’éducation. Des rapports à l’autorité différents (musulmans : autorité du père).

Autrefois la famille c’était le père, la mère : mariés. Ca donnait une certaine stabilité, mais ceux qui ne rentraient pas dans le moule, se trouvaient discriminés. Tout ce qui ne rentrait pas dans le moule de l’institution familiale, ils étaient discriminés. Aujourd’hui, le cadre devient instable et parfois l’enfant en subit un certain nombre de conséquences. Dans les rapports entre l’école et les parents, il y a ce problème là. L’institution familiale était une hiérarchie, le père dominait la femme et les parents dominent les enfants. Ce qu’on voit aussi apparaître, c’est qu’au delà des statuts (père, mère), ce qui tend à primer c’est les relations de personne à personne dans la famille. Aujourd’hui les enfants s’expriment dans la famille : c’est une transformation importante. Mais parfois l’enfant prend tellement la parole qu’il finit par devenir l’enfant roi. Mais en même temps aspect positif dans le fait que l’enfant s’exprime, il devient une personne.

Texte : « L’enfant n’est pas qu’un enfant »

Adonnescence : deuxième naissance, c’est à l’adolescence que l’ado fait face à un problème d’identité.

L’emploi du conditionnel : il discute l’idée.

L’enfant n’est pas qu’un enfant, il est aussi un humain, un individu, une personne. L’enfant est un être petit, c’est une métaphore, une image, il est petit par la taille mais c’est aussi le petit au sens où il n’est pas entièrement développé. Parfois on utilise « Petit homme » (il n’est pas complétement un homme) ou le « petit d’homme » (le petit de l’homme, n‘est pas encore complétement un homme. Mais il a les potentialités de l’être humain. Si on isole un enfant avec un chien, alors celui-ci ne devient pas un être humain à part entière mais il a tout de même les potentialités humaines. Lorsqu’on intervient assez tôt, on peut aider l’enfant a retrouver cette humanité) : nature double de l’enfant. L’enfant est à la fois un humain. En général on fait cette différence entre un individu et une personne : l’individu ne fait « qu’un », l’enfant dans le foetus est attaché à sa mère, le nourrisson est lui séparé de la mère et a une existence dépendamment de la mère : ça devient un individu (dans le ventre : pas encore un individu). Pour individu, préfixe « in » (informe : ce qui n’a pas de forme) de privation/negatif. Alors que dividu est de la même racine que division. Donc un individu c’est le résultat d’une division et on ne peut pas pousser plus loin la division sinon on tue l’individu. On ne peut pas couper plus le cordon pour la séparation avec la mère. Un individu c’est d’abord ce qui a une existence différente des autres. Un chaton c’est un individu, un agneau également. Le terme de personne on le réserve aux êtres humains et c’est lié à la formation de la personnalité. C’est devenir « soi-même ». Le petit enfant, à travers son dev et l’éducation qu’il reçoit, forme progressivement sa personnalité et devenir lui-même. Ce processus commence dès la petite enfance et en quelque sorte dès que l’enfant naît. A la naissance, l’enfant est un individu, et il commence à progressivement devenir une personne, cad devenir lui-même. Nous avons conscience de nous-même, nous savons que nous sommes différents des autres et nous construisons notre identité toute au long de notre vie. Les relations nous enrichissent dans cette construction. Handicapés profonds n’ont pas toujours une claire conscience de qui ils sont.

Ex : personnes atteintes d’alzheimer, sa personnalité dégraisse.

Un embryon n’est pas une personne. Pour que le bébé devienne une personne il faut que les parents le considèrent comme une personne. En lui parlant, sans qu’il ne comprenne forcément, permet de l’aider à devenir une personne. On est une personne quand on a une conscience morale (le bien/le mal) et le langage.

La nature double de l’enfant

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