Nourrir l'humanité

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On s'est également rendu compte que l'alimentation d'un élevage jouait un rôle dans sa production. C'est le cas de la vache qui produit 30 L de lait lorsqu'elle se nourrit à la fois de fourrage vert, de maïs ensilé et dynamaïs contre 1L de lait lorsqu'elle consomme uniquement du fourrage vert. Dans le cas des cochons, on observe une alimentation complétée par des additifs alimentaires, probiotiques, qui favorise leur sevrage, leur prise de poids et la stabilisation de leur santé ce qui assure une meilleur rendement. De plus, l'éclairage peut également jouer en la faveur du rendement comme le montre ce tableau, dans le cas des poules :

[pic 7]

L'homme n'hésite pas à effectuer une sélection parmi les individus exploitables pour en tirer les plus performants. Une fois ces individus sélectionnés, on les fait se reproduire afin de garder leur performance, voir de les améliorer. C'est le cas de la race de vache Prim'Holstein qui produisait 5000 kg/an de lait en 1988 contre presque 8000 kg/an de lait en 2008. Pour obtenir un individu regroupant plusieurs avantages, on a recours à l'hybridation. Cette dernière permet d'obtenir plusieurs avantages à la fois, initialement présent chez plusieurs variétés, pour un seul individu. Afin de combiner plusieurs avantages, on a également recourt à la transgénèse qui permet d'ajouter des gènes à un individu. [pic 8]

De plus l'homme peux intervenir dans la performance des animaux , en effet avec le saumon d'AquaBounty auquel on ajoute 2 gènes: l'un favorisant la production d'hormone de croissance et l'autre auquel on code une protéine résistant au gel. Cela permet donc a ce poisson de se développer plus vite (le saumon atteint sa taille normal en 16-18 mois au lieu de 30).Cependant il peut y avoir des risque de mélange d'individus en cas de fuite accidentelles.

[pic 9]

L'augmentation de production a donc un impact sur l'environnement et la santé comme le gaspillage de l'eau, les risques d'allergie pour l'homme, les pesticides et l'azote qui nous contaminent. Cependant pour produire plus l'homme a du optimiser son rendement avec par exemple l'ajout d'additifs alimentaires, des hybridations ou bien la transgénèse.

Balossier Maxime, Sciences et avenir 2015