Nourrir les Hommes cas
Par Stella0400 • 3 Février 2018 • 792 Mots (4 Pages) • 519 Vues
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III) La sécurité et la souveraineté alimentaire.
1) La crise du riz.
[pic 3]
Par prévention, les Philippines ont importé beaucoup plus de riz que normalement car ils connaissent une forte hausse démographique et ils ne voulaient pas connaître une émeute en raison du manque de provision.
Ce sont les pays aux faibles revenus et à déficit vivrier qui ont été les plus touchés. 70 pays ont été touchés par cette crise du riz. Il y a donc un manque de régulation et de transparence du marché du riz. Il faut le sécuriser.
2) Les solutions pour éviter une nouvelle crise de cette envergure.
Viser l’autosuffisance des pays (PED-pays du Sud) pour ne plus être dépendant des pays importateur agricole et mettre fin à une agriculture d’importation.
Ex : Le Sénégal : Programme GOANA
Objectif : augmenter la production avec des investissements (achat de machines, engrais…).
=> Il faut augmenter la production mondiale et en 2019, on vise une hausse de 15% en 2019 (par rapport à l’année de la crise du riz).
=> Il faut investir, intensifier les rendements avec une révolution doublement verte (+ environnement).
=> Réguler le marché avec des accords entre les pays importateurs / exportateurs pour gérer les besoins / prix pour éviter une nouvelle crise.
IV) Des agricultures durables.
Il faut développer de nouvelles pratiques agricoles. On peut accroître les rendements grâce aux OGM. Cependant, suite à leur utilisation, on ne sait pas si dans le futur il y aura des effets à long ou à moyen terme sur l’environnement et sur l’Homme. On penche du coup vers une agriculture dite « raisonnée » qui permet d’accroître les rendements tout en limitant les effets négatifs et en s’inscrivant dans la perspective du développement durable.
Afin de créer une agriculture durable, il faut :
=> réduire la pollution
=> moins faire pression sur quelques ressources à l’échelle mondiale (comme le riz)
=> réorganiser les filières agroalimentaires
=> limiter au maximum le gaspillage qui est encore trop élevé (on estime entre 30 % et 50 % de la nourriture produite n’est pas consommée).
Il faut aussi penser au plus démuni et les aider. Pour cela il est nécessaire d’améliorer l’accès à la nourriture en réorganisant les filières de production et de commercialisation. Il faut également renforcer l’aide alimentaire internationale mais aussi assurer une meilleure éducation aux besoins nutritionnels.
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