Se nourrir au XVIIe siècle
Par Junecooper • 23 Novembre 2017 • 674 Mots (3 Pages) • 599 Vues
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3) Les manières de table
Le chef de famille est au centre de la table. Il coupe le pain, verse le vin et sert la nourriture. C'est une sorte de système pédagogique qui permet d'apprendre le respect de l'autorité paternelle. Les paysans mangent sur dans bancs sans dossiers. La soupe est consommée à même la louche. Les manières de table du monde paysan paraissent comme barbares aux yeux des riches.
III) Un repas toujours insuffisant ?
1) Des quantités suffisantes, sauf en temps de crise
Au XVIIe siècle, le problème du repas du paysan ne se situe pas dans la quantité. En effet, les différents légumes mis dans la soupe sont disponibles en quantité suffisante pour que chacun mange à sa faim. Le problème de quantité se pose surtout en temps de crise comme lors de la crise de 1693 – 1694.
2) Un repas déséquilibré, source de carence
S'il est suffisant en quantité, le repas du paysan est de mauvaise qualité. En effet, la non consommation de viande provoque un manque de protéines qui entraîne des carences.
3) Des évolutions limitées et contrastées
Avec la découverte de l'Amérique, des nouveautés arrivent en France comme la maïs qui paraît miraculeux. En effet, il a un rendement beaucoup plus élevé que le blé. Son implantation se fait surtout dans le Sud à cause de la proximité avec l'Espagne.
Il y a aussi le sarrasin qui est de plus en plus utilisé en Bretagne.
Enfin, au niveau des boissons, il y a l'apparition de l'eau de vie qui, par contre, entraîne l'ivrognerie paysanne.
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