Comment nourrir le monde
Par Raze • 11 Avril 2018 • 826 Mots (4 Pages) • 594 Vues
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Ces nitrates constituent une nourriture idéale pour les plantes et les algues aquatiques qui se mettent à proliférer. On appelle ça l'eutrophisation. Ces végétaux, en mourant, alimentent les bactéries qui prolifèrent à leur tour et consomment le dioxygène de l'eau.
La faune aquatique ne peut donc plus respirer, donc elle disparaît. L'agriculture actuelle a donc des impacts sur la faune aquatique à cause des engrais non utilisés par les plantes.
Nous allons maintenant nous intéresser aux nitrates dans l'eau du robinet, et nous demander quels sont les risques pour la santé. Une eau n'est plus considérée à partir de 50mg de nitrate. Une eau est considérée comme « réellement potable » pour les nourrissons quand elle ne dépasse pas les 25mg/L car la prolifération des bactéries transforme les nitrates en nitrites. Quand ces nitrites arrivent dans l'intestin, ils passent dans le sang réagissent avec l'hémoglobine et la changent en méthémoglobine qui ne peut plus transporter l'oxygène. Il y a donc action d'une asphyxie qui peut aller jusqu’à la mort.
Les nitrates peuvent donc être dangereux pour la santé humaine. Les nitrites peuvent se combiner à des molécules organiques azotées pour donner des nitrosamines qui ont une action cancérigène.
Le lundi 15 avril à la Martinique, des marins pêcheurs ont manifestés dans Fort de France, capitale de la Martinique. Il y a eu contamination due au chlordane qui a rendu les langoustes impropres à la consommation. En Guadeloupe, c'était la même histoire. Ce pesticide a contaminé leurs sols, et une catastrophe écologique prend la dimension d'un désastre économique aux Antilles Françaises.
La molécule du chlordécone est arrivée progressivement dans l'eau des rivières. La région Basse-Terre est l'épicentre de la pollution au chlordécone. Au fil du temps, il a fallu stopper des élevages, cesser la consommation de crabe de la mangrove et les poissons d'estuaire. La présence de la molécule a été repérée dans l'eau de source en Martinique en 1999, puis dans les patates douces, les ignames, le manioc. Mais pas dans les bananes. Le chlordécone a contaminé toute la chaîne alimentaire.
Plus l'animal touché est grand, plus la bioaccumulation d'un pesticide liposoluble est élevée.
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