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Le fécondation in vitro

Par   •  23 Avril 2018  •  2 131 Mots (9 Pages)  •  474 Vues

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- Préparation des gamètes

Il faut préparer et sélectionner les gamètes les plus aptes à féconder. Tous les follicules ne contiennent pas forcement un ovule et ils ne sont pas tous fécondables.

Le biologiste va sélectionner les ovules en fonction de leurs aspects.

Les spermatozoïdes sont quant à eux séparés du liquide séminal, les débris cellulaires et autres cellules sont éliminés et seuls les spermatozoïdes mobiles et normaux sont gardés.

- La mise en fécondation

Le jour même de la ponction, les spermatozoïdes (quelques milliers) sont déposés dans la boite de culture contenant les ovules. Le tout est placé quelques heures dans une étuve à 37°.

Les spermatozoïdes vont aller au contact de l’ovule pour le féconder. Si le couple a donné son accord, les embryons en trop peuvent être congelés et dans le cas contraire seulement deux ovules seront fécondés.

- Le développement embryonnaire

Le lendemain de la mise en fécondation, le contenu de la boite de culture est observé au microscope afin de vérifier l’évolution des ovules et leur éventuelle fécondation. Cette étape peut durer jusqu’à 7 jours. Le taux de fécondation s’élève à 50%. Il peut malheureusement, n’y avoir aucun embryon.

- Le transfert embryonnaire

Quand un embryon est viable on procède au transfert embryonnaire. Il se fait par voie vaginale. Le médecin va déposer l’embryon à l’intérieur de l’utérus grâce à un cathéter (c’est un dispositif médical qui sert à distribuer ou à retirer des fluides de l’organisme. Il se présente sous forme de tube).

Le nombre d’embryons implanté est généralement limité à un, afin d’éviter une grossesse multiple, dans certains cas, on peut en implanter deux. Ce choix se fait au cas par cas et en accord entre le couple et le médecin. Cette intervention médicale est indolore et techniquement assez simple.

- Après le transfert

La patiente peut reprendre son activité dans la journée et doit faire un test de grossesse à la date de ses règles. S’il est positif on effectuera une échographie précoce afin de vérifier la localisation de l’embryon, car le risque de grossesse extra utérine est élevé en cas de fécondation in vitro.

La grossesse extra utérine existe lorsque l’ovule ne migre pas vers l’utérus et reste dans la trompe.

- Autre option possible

- La congélation de l’embryon

Chaque embryon n’est pas en état d’être congelé.

Ceux qui peuvent l’être, sont conservés dans de l’azote liquide à moins 196°.

La congélation peut durer jusqu'à 5 ans.

L’eau de l’embryon doit être remplacée par un cryoprotecteur, qui est un antigel biologique, cela permet d’éviter la formation de cristaux de glace qui endommageraient l’embryon.

L’embryon est plongé dans des bains contenant le cryoprotecteur et le sucrose à des concentrations différentes. Le sucrose rend le milieu hypertonique (solution qui attire par osmose l’eau d’une autre solution) par rapport à l’embryon ce qui entraine la sortir de l’eau et l’entrée du cryoprotecteur. Enfin, on abaisse progressivement leur température jusqu’à -196°.

- La décongélation de l’embryon :

Le tube contenant l’embryon est sorti de l’azote liquide et il faut tout de suite le réhydrater par des bains successifs, contenant de moins en moins de cryoprotecteur et de plus en plus de milieu aqueux, jusqu’ à une température de 37°.

Pour la réalisation de toutes ces étapes la sécurité est très réglementée.

Pour éviter tout risque d’erreur et assurer la fécondation, toutes les boites sont équipées d’une petite puce afin de vérifier en permanence les identités du sperme du donneur et de l’ovule de la donneuse. Le processus est manuel et certaines étapes sont particulièrement sensibles. Chaque embryon et chaque gamète d’un couple sont manipulés sur une seule surface de travail qui leur est unique.

- Les avantages, les risques et les taux de réussites

- Les taux de réussite de la fécondation in vitro :

25% des transferts d’embryons sont généralement des succès (1 chance sur 4 de grossesse) et 75% de ces grossesses aboutissent à une naissance.

En 2005, plus de 65000 fécondations in vitro ont été réalisé en France.

Le taux de réussite est supérieur à 25% jusqu’à environ 37 ans et baisse à 17% pour les plus de 40 ans.

- Les avantages de cette fécondation in vitro :

Ils sont tout d’abord, ses progrès, ainsi que ceux de la génétique moléculaire, qui permettent maintenant de diagnostiquer sur une seule cellule, s’il y a un risque important de maladie transmissible grave. C’est un Diagnostic Pré-Implantatoire (D.P.I) ; Il sert à dépister une maladie ou une anomalie génétique.

- Les risques :

Il existe tout de même des risques lors de la fécondation in vitro, par exemple , pour une plus grande chance de grossesse on transfère plus d’embryons (3, 4, 6 ou plus) ce qui peut causer des risques de grossesses multiples (15% de triplés après le transfert de 6 embryons).

- Le prix :

En France, la sécurité sociale prend en charge totalement 4 tentatives complexes mais que pour les moins de 43 ans et pour une durée de 2 ans (sinon cela n’est plus remboursé).

Le coût moyen de la sécurité social est de 1300€ pour le traitement de stimulation, 500€ pour la surveillance hormonale et échographie, 600€ pour la partie biologique et 1700€ d’hospitalisation pour la ponction et le transfère.

- Conclusion

En conclusion, nous pouvons dire que la fécondation in vitro est une méthode qui permet à beaucoup de couples infertiles d’avoir un ou plusieurs enfants. En cela, nous

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