Le circuit du linge en structure.

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Conditionnement du linge sale :

- Les sacs à rayures bleues sont réservés aux draps

- Les sacs blancs à rayures marron sont réservés aux serviettes et gants de toilette, serviettes de table, bavoirs, taies d’oreiller.

- Les sacs à rayures vertes sont réservés aux alèses.

- Les sacs blancs à rayures rouges sont réservés aux linges des résidents.

- Les sacs bleus sont réservés aux couvertures, dessus de lit et nappes.

- Les sacs jaunes situés dans les vestiaires sont réservés aux tenues du personnel.

- Les sacs filet jaunes sont réservés aux lavettes, aux bandes à varices et slips filet.

Les agents, portant une surblouse et des gants à usage unique, doivent emprunter l’ascenseur dit « circuit sale » afin de rejoindre le lieu de stockage intermédiaire des sacs de linge sale. Ils doivent déposer les sacs de linge dans les rolls, en respectant le code couleur, et sans les déposer sur le sol. Les chariots collecteurs doivent être lavés quotidiennement avec un produit détergent désinfectant. Une fois les manipulations finies, les agents enlèvent leur surblouse et leurs gants, et effectuent un lavage des mains avec un produit hydro-alcoolique avant de remonter dans leur service.

Le local, maintenu en parfait état de propreté et utilisé uniquement pour le stockage du linge sale est interdit aux personnes étrangères au service. Un service de livraison par camion, vers la blanchisserie, a lieu en début d’après midi. Le retour du linge propre se fait en début de matinée.

Pour le transport, le linge propre doit être protégé (filmage, transport dans les rolls avec housses fermées) de toute contamination manuportée (porté par les mains) et aérienne. Une manipulation avec des mains propres est primordiale (dès la réception et jusqu’à l’utilisation dans l’unité de soins).

L’accès au stockage du linge (dans un endroit propre, sans surstockage, ni de façon prolongée) doit être réservé aux personnes du service seulement. Tous les services sont pourvus d’armoires roulantes fermées, comprenant une quantité de linge suffisante pour assurer une rotation journalière. Une double livraison est organisée pour les week-ends et jours fériés. La dotation en linge est validée par le cadre de santé du service. Les portants des tenues professionnelles (amenés quotidiennement et disponibles dans les vestiaires) sont équipés d’une housse interchangeable pour les protéger lors du transport.

- Mesure des écarts observés et hypothèses de causes de ces écarts :

Etant donné le nombre insuffisant de panières à linge par service (deux), certains professionnels emmènent dans leurs mains le linge sale jusqu’au chariot collecteur (contact du linge souillé avec la tenue professionnelle). Certains résidents désireux de participer à la collecte du linge sale, emmènent les chariots collecteurs des différents services jusqu’aux lieux de stockage et les vident dans les rolls. De l’éducation et de la prévention ont été mené par les équipes pour apprendre à ces résidents à porter des gants. De même, ces résidents ont accès à la pièce de stockage qui est interdite à toute personne étrangère au service. Le lavage des chariots collecteurs s’effectue une fois par semaine alors qu’il devrait avoir lieu quotidiennement. L’absence de lavage quotidien du chariot collecteur s’explique par le manque de personnel. En effet, cela entraîne une augmentation de la charge de travail pour les professionnels restant. De plus, certains professionnels ne sont pas toujours informés de la fréquence de désinfection du chariot collecteur. La plupart des membres du personnel ne porte pas de surblouse ou de gants lors de cette collecte, cela présente de nombreux risques de contamination pour lui-même, mais également pour les patients lors du retour dans le service. Les professionnels connaissent cette règle puisque des affichettes sont à leur disposition dans le local de stockage ainsi que sur les chariots collecteurs mais ils ne prennent pas le temps d’effectuer cette protection, ce qui met en danger les résidents et les professionnels.

- Les axes d’améliorations pour la pratique professionnelle :

Malgré le manque de panière, les professionnels ont à leur disposition des sacs poubelles où ils peuvent stocker le linge sale, de la chambre jusqu’au chariot collecteur qui se trouve dans le couloir.

Du fait que certains résidents puissent collecter le linge sale sans tenue adaptée (port d’une surblouse et de gants), il y a un risque de contamination. L’éducation et la prévention des professionnels devraient les amener, soit à faire porter une surblouse et des gants systématiquement aux résidents qui participent à cette collecte ou, soit d’interdire à tous les résidents de faire cette activité qui présente des risques de contamination pour la personne. De plus, le lieu de stockage du linge sale étant exclusivement réservé au personnel, cette règle n’est pas respectée lorsque les résidents participent à la collecte. Pour que la fréquence de lavage du chariot collecteur soit connue de tous les professionnels, une affichette pourrait être collée sur celui ci afin d’indiquer qu’un lavage quotidien est nécessaire. De même, les professionnels doivent être informés des risques de contaminations qu’entraine-le non lavage du chariot collecteur dans les services. Le port des surblouses lors de la collecte des sacs collecteurs pourrait être amélioré par une meilleure accessibilité de celles-ci (disposer les surblouses à l’entrée du local de stockage du linge sale et non pas dans les locaux de stockage du matériel propre).

- Conclusion :

Le circuit du linge dans l’établissement ne respecte que partiellement les règles d’hygiène car les professionnels ne portent pas toujours de surblouse lors des collectes de linge. Pour améliorer la pratique, de nouvelles panières à linge vont être achetées afin de respecter le protocole (une par professionnel). De plus, des formations leur sont proposées afin d’améliorer leurs connaissances et leurs pratiques en hygiène. Pour conclure, les résidents ainsi que le personnel sont satisfaits des services de la blanchisserie. En effet, aucune contamination, due au linge, n’a été constatés dans les services de soins.

Lors de l’analyse