La dérive des continents

...

Cette théorie est révolutionnaire pour l’époque, mais de nombreux scientifiques la rejettent car ils estiment qu’aucun moteur n’est capable de déplacer des masses continentales.

Le document 6 nous explique à travers des schémas la théorie d’Alfred Wegener sur « la dérive des continents » ainsi qu’une autre proposition des opposants de Wegener. Tandis que Wegener opte pour un super continent qui s’est fracturé en plusieurs autres continents qui se sont retrouvés à la dérive, les opposants optent pour un pont continental entre les continents qui s’est effondré, créant ainsi un océan et deux continents distincts. De plus, Wagener envisage des forces capables d’entrainer ces déplacements des continents comme la force de rotation de la Terre. Mais cette théorie est contredite par la communauté scientifique qui pense que ces forces sont trop faibles et notamment par Lambert qui évoque la nécessité d’un liquide visqueux sous les continents pour que ces forces puissent entrainer cette « dérivation ». Comme Lambert, Harold Jeffreys, un géophysicien anglais, s’opposera fortement aux idées de Wagener en 1924, en indiquant que la surface de la Terre est « aussi dure que l’acier », ce qui empêche une possible fracturation du « supercontinent ».

Pour conclure, Alfred Wegener propose au début du XXème siècle, une théorie sur « la dérive des continents », car, d’après ses observations, les continents actuellement séparés auraient été réunies il y a des milliards d’années pour former un « méga-continent ». Il se base sur de nombreux arguments qui ne font pas l’unanimité de tous les scientifiques de l’époque. En effet, nombreux d’entre eux s’opposent à ses idées et contredisent ses arguments pourtant concrets.

Grâce aux nouvelles technologies et aux nouveaux appareils ultra-performants nous pouvons imaginer que d’ici quelques années, nous pourrons avoir de réelles réponses sur l’origine de l’apparition des ces six continents.