Corrigé: Le continent africain face au développement et à la mondialisation (sujet Liban 2013)
Par Andrea • 30 Août 2018 • 1 750 Mots (7 Pages) • 658 Vues
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aujourd’hui à la prospection.
– 60% des réserves de terres : phénomène du « land grabbing » (la Chine contrôlerait plus de 10 millions d’ha.)
voir notamment les échanges Chine/Afrique : http://www.ritimo.org/article640.html
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b/ Emergence et modernisation
– taux de croissance de 5,1 % entre 2000-2011 (3.7% dans le monde)
– désenclavement numérique : en 2010, la couverture territoriale atteint 90% dans la plupart des villes, 40% dans les campagnes.
– grands chantiers : TGV (Tanger-Marrakech), réseaux autoroutiers (Golfe de Guinée), des projets de ports en eaux profondes (Mombassa au Kenya)./ rôle de a Chine présente dans 40 pays avec 750 000 ressortissants (aéroport international d’Alger.)
– Des secteurs bien intégrés à la mondialisation: l’horticulture kenyane (par ailleurs 1er exportateur mondial de thé), le pétrole algérien, nigérien, angolais et libyen, les fruits et légumes sud-africains.
– émergence d’une classe moyenne consommatrice : en 2010, 34% de la pop. (313 millions de personnes) appartiennent aux classes moyennes contre 25% en 1980 (111 millions).
– Un relatif apaisement des conflits : l’Afrique est sortie de la « décennie du chaos : (1991-2001) et connait moins de conflits : 35 pays sur 53 en guerre en 1995, en 2011, 4 zones de tensions : le Soudan, la Somalie, L’est du Congo et le Sahara.
les progres du developpement
3/ Limites et défis du développement et de l’insertion dans la mondialisation Schéma
a/ Des Etats défaillants et des conflits récurrents
– 11 millions de réfugiés ou déplacés en Afrique sur les 37 millions dans le monde)
– Piraterie en Somalie et dans le golfe de Guinée
– Eclatement des Etats : Nigéria et la région sahélienne déstabilisée par les groupes d’AQMI). Au Soudan en 2011
b/ un développement humain qui implique une maîtrise démographique et qui ne profite pas entièrement à l’Afrique
– 1,1 milliard d’hab. en 2011 soit 15,7 % de la population mondiale. (Perspectives de 1.5 milliard en 2030 / 41% de la pop. < 15 ans. Diversité des situations : tx de fécondité en Tunisie : 2.1 mais au Kenya : 5 et au Niger : 7 (pop. x 4 d’ici 2050)
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/16/le-sahel-est-une-bombe-demographique_5063147_3212.html
– Emigration forte : 200 000 personnes dont 20 000 diplômés
– Chômage très élevé (60 % des < 20 ans en Afrique subsaharienne) même chez les diplômés => Le secteur informel domine pour le plus grand nombre quand ce ne sont pas les trafics et réseaux illicites
– Problèmes d’infrastructures : expl: accès à l’eau potable :http://gabonreview.com/blog/lafrique-ne-manque-pas-deau-mais-sa-population-manque-deau-potable/
c/ Une mondialisation qui s’apparente souvent à du pillage et qui accroît la dépendance
– Les conflits, les guerres de prédation et la corruption empêchent la valorisation des ressources : La RDC et le Botswana produisent chacun 20 % des diamants dans le monde.
– la croissance africaine est dépendante de l’évolution des prix des mat. 1ère
– Fragilité des économies de rente : l’Ethiopie où le café représente 60% des exportations
– Rôle des FTN : qui contrôlent le commerce des produits agricoles et l’exploitation des gisements miniers ou énergétiques
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Conclusion
Les années 1990, « décennie du chaos » selon l’expression de S. Brunel, semblent aujourd’hui assez lointaines. Le continent africain est à présent, malgré la permanence des facteurs d’instabilité, une terre convoitée pour ses richesses qui s’intègre progressivement dans l’économie mondiale. Pour autant, L ’Afrique présente de forts contrastes et mieux vaudrait évoquer « les Afriques ». enfin les enjeux du développement humain restent immenses : comment nourrir, former et donner du travail à une population croissante, jeune et en quête d’un avenir encore souvent confondu avec le départ pour
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