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Psychologie clinique cas

Par   •  16 Février 2018  •  10 897 Mots (44 Pages)  •  749 Vues

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FAVEZ-BOUTONER. Juliette elle aussi médecin, psychologue, psychanalyste, complète la conception de la psycho clinique de LAGACHE, elle insiste sur la spécificité de l’individu et sur son unicité. L’être humain entend qu’il existe et se sent exister comme un être unique avec une histoire personnel vivant une situation qui ne peut être assimilé à aucunes autres. J.V-B prend ses distances avec le modèle médical, s’oriente vers la question des individus entre eux, ce qu’on appel en psycho l’intersubjectivité. Et oriente la PC vers des domaines nouveaux, l’éducation, les petits groupes, l’orientation, etc… En 1968, elle crée un certificat de PC à la Sorbonne, puis une unité de recherche en Psycho à l’université de Paris 7, enfin le premier diplôme de psychologue clinicien est reconnu en 1971 avec 5 années d’études + des années de recherches.

Ensuite Didier ANZIEU poursuit la définition de la PC à partir de trois postulas :

A_ le postula dynamique : il place la notion de conflit au centre de la psychologie clinique qui doit en étudier la nature, les mécanismes, l’intensité, les modes d’expression et de résolution.

B_ le postula interactionniste : les interactions d’un individu avec son environnement (famille, culture, contexte général, etc…) donnent un sens au conflit. Il convient donc de les étudier.

C_ le postula génétique : la PC doit considérer l’individu dans son histoire pour comprendre ses conduites actuelles.

DEFINITION ET METHODE DE LA PSYCHOLOGIE CLINIQUE

La psychiatrie est une discipline médicale qui s’intéresse aux maladies mentales à travers le diagnostic, le pronostic, le traitement et autant que possible à la prévention de maladie mentale.

Née de la révolution française, l’aliénisme ancêtre de la psychiatrie, se développe surtout au XXème siècle par l’introduction de thérapeutiques spécifiques.

En 1952, son inventé les neuroleptiques qui vont modifier l’ambiance des hôpitaux psychiatriques en apportant la sédation (l’arrêt, a diminution) de troubles majeurs tel le délire, l’angoisse, etc… D’autres thérapies plus contestés comme les électrochocs nés dans les années 30 et 40 ont tenté de réduire les idées délirantes. A la fin de la guerre de 1945, un grand mouvement de rénovation des hôpitaux psychiatriques est né, la psychothérapie institutionnelle qui a montré que l’asile psychiatrique pouvait rendre malade autant que la psychose. Il en est résulté dans le meilleur des cas, une modification de l’organisation de l’hôpital psychiatrique et une prise en charge dans la cité qu’on appelle le secteur.

(« Asile » GOFFMAN = à lire)

PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PSYCHOPATHOLOGIE

Les termes de psycho clin et psychopathologie sont parfois utilisés comme des synonymes, parfois distingués radicalement. Le psychiatre Karl GASPERS publie en 1913 le livre « psychopathologie générale » il donne une définition de la psychopathologie comme l’analyse psychologique des phénomènes pathologiques, grâce à la psychanalyse et à la phénoménologie* l’intérêt se porte sur la compréhension des processus psychologique impliqué dans les maladies mentales. La psychopathologie tente toujours une explication ou une interprétation des faits pathologique. En fait, on distingue deux acceptions (deux types de compréhension possibles) du mot psychopathologie, la première : la pathologie du psychologique ; la deuxième : la psychologie du pathologique.

La pathologie du psychologique : La pathologie du psychologique la plus couramment admise suppose l’existence d’une pathologie mentale, dont on décrit et interprète les aspects psychologique. Ici, psychologique situe le lieu de la pathologie à savoir le psychisme dans lequel se situe le problème.

La psychopathologie spécifie un domaine qu’on pourrait confondre avec la pathologie mental selon la catégorie psychiatrique, mais cette conception se double d’un discours qui utilise une théorie générale psychologique pour expliquer les faits décrits par la psychiatrie. Ici le mot psychopathologie désigne le savoir qui permet de comprendre la pathologie humaine.

La notion de la psychologie du pathologique : Désigne l’analyse psychologique du fait pathologique. Il s’agit de comprendre le fait pathologique à partir de deux démarches :

- la démarche clinique qui cherche à saisir l’expérience du patient, son vécu et la relation qu’on établit avec lui.

- la démarche théorique qui cherche à repérer les perturbations de son rapport au monde.

Parler de pathologie n’est pas réduire une manifestation à de la maladie mentale, la pathologie peux désigner des situations de souffrance quelque en soit l’origine, le deuil n’est pas une maladie mais il comporte de la souffrance, faire une psychopathologie du deuil consiste à analyser les mécanismes de cette souffrance.

Il y a des sujets qui ne souffrent pas mais leur comportement vient d’une atteinte pathologique qui n’est pas ressenti comme tel. Le critère de souffrance exprimé par le patient n’est donc pas suffisant, on doit s’appuyer sur l’existence objective d’une pathologie. Certains sujets ne souffrent pas, n’ont pas de lésions mais présentent des comportements dit anormaux tel les pervers. Le champ de la psychopathologie est beaucoup plus large que celui de la pathologie mentale. La psychopathologie comprend la pathologie mentale avérée, les effets de toutes les pathologies, la souffrance exprimée, la souffrance inexprimée, et certains comportements anormaux.

Certains auteurs réduisent la psychopathologie à l’étude des maladies mentales, et en font une spécialité psychiatrique. D’autres auteurs, s’intéressent à des difficultés moins sévères que la maladie mentale. Les fondateurs de la psychologie clinique (Daniel LAGACHE et Juliette FAVEZ BOUTONNER) avaient le souci d’étudier des situations de souffrances délaissées par la psychiatrie : inadaptation, troubles graves, troubles mineurs, etc... . Pour la majorité des auteurs, la psychopathologie fait partie de la psychologie clinique mais ne s’y confond pas.

« Je vous salis ma rue »

PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PSYCHANALYSE

La psychanalyse constitue la base théorique et méthodologique de la psychologie clinique, avant d'être

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