Psychologie clinique cas
Par Stella0400 • 19 Février 2018 • 2 834 Mots (12 Pages) • 689 Vues
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Le fantasme correspond à une activité psychique de l’ordre de l’imaginaire.
Dans le fantasme sexuel (= libido : oral, anal, phallique…), il va découvrir les fantasmes de séduction (= fantasme originel). Il va faire la jonction entre ces fantasmes et la mémoire. Il va conceptualiser la théorie de l’après coup : il comprend que chez certaines personnes névrosés il y aurait eu un événement d’ordre sexuel mais qui en tant que tel n’aura pas eu d’impact traumatique car l’enfant ne l’a pas compris mais c’est plus tard que l’événement va être traumatique. Le temps du fantasme (2ème temps) peut aussi être perturbateur, voir plus traumatique que le premier temps. Le moment où il s’est passé quelque chose de potentiellement traumatique ne l’est pas forcément à ce moment-là et c’est lors de la venue du fantasme qu’il peut y avoir décompensation.
3ème temps du trauma à l’intérieur du développement sexuel infantile
La venue de la puberté va venir compliquer les choses (1905). Ce qui peut être potentiellement traumatique après coup est l’actualisation d’un fantasme sexuel par la puberté. Le traumatisme peut aussi venir de l’intérieur. Freud va construire sa métapsychologie. Elle est particulière car elle est construite à partir d’une clinique psychanalytique. On va retrouver la question du développement psychosexuel. Il construit une psychogénétique de la psychosexualité dans le temps : stade oral jusqu’à deux ans avec le développement de la succion, des autoérotismes, l’objet du besoin est le lait, le psychisme est régit par des lois qui serait de l’ordre de l’oralité, l’enfant n’a pas encore la notion de la différence et de l’altérité, Winnicott parle d’objet subjectif, modalité de l’énergie libidinale très excessive. On retrouve l’analité ensuite, elle est importante, elle suit l’angoisse du 8ème mois (charnière entre le stade oral et anal) qui correspond à une peur de l’étranger et on dit que c’est un organisateur psychique car c’est à ce moment-là qu’il perçoit l’altérité autre que la maman, on peut se poser la question de savoir pourquoi l’enfant a peur ? Au moment où il perçoit la différence entre sa maman et l’autre, ce qui fait basculer dans l’angoisse c’est que si l’autre est différent de sa maman alors lui aussi est différent et donc ça fait basculer dans une angoisse d’abandon. Le stade anal établit une frontière déjà amorcé par l’angoisse du 8ème mois de l’intérieur et l’extérieur, je prends et je rejette. Ce fonctionnement permet de bien séparé ce qui est à l’intérieur de lui et ce qui est à l’extérieur (fonctionnement psychotique : analité ne fonctionne plus quand il y a décompensation). L’annalité permet au sujet de pouvoir se différencier de l’autre à l’intérieur et à l’extérieur. Ce deuxième stade annonce qu’il y a des traumas à l’interne et l’externe qui dépendent de la formation de la personnalité. Les traumas qui auront lieu durant cette phase annale peuvent entrainer une dysfonction et de ne pas se retrouver dans la réalité, ne pas arriver à distinguer le fantasme et la réalité et donc favoriser le passage à l’acte (états-limite). L’angoisse d’abandon, de non-reconnaissance, de perte de l’autre domine dans ce stade.
Le stade phallique (environ 5ans) montre qu’il y a une suprématie où l’humanité ce distingue en deux, c’est-à-dire ceux qui l’ont et ceux qui ne l’ont pas (différence des sexes), donc suprématie du phallus.
Et puis arrive le complexe d’œdipe : ce complexe d’œdipe peut être traumatique. L’enfant va réaliser qu’il y a une différence des sexes et différence de génération. Il y a un complexe de castration chez la fille avec la prise en compte de quelque chose qui n’est pas la et dont il faut en faire le deuil, c’est ce complexe qui va engager la fille dans l’œdipe et va faire qu’elle va se rapprocher du père, et pour le petit garçon dans sa toute-puissance phallique qui est de ce coller à maman et quand il va percevoir la différence des sexes et de génération va générer de l’angoisse de prendre la place de quelqu’un d’autre. La question de l’angoisse de castration a un potentiel traumatogène.
Après l’œdipe, on retrouve la phase de latence : entrée à l’école, développement des facultés cognitives. Cette phase de latence aux jours d’aujourd’hui est abîmée c’est-à-dire par les conflits parentaux comme les divorces, la déchirure entre les parents mais aussi les écrans.
Comme on l’a dit, le traumatique peut venir de l’intérieur, il est lié à l’excès et la force des pulsions sexuelles pour le Moi peut être potentiellement traumatogène et ces pulsions vont pouvoir mettre à jour les failles de l’individu.
Ce qui va être déterminant est la puberté : la puberté est le moment physiologique du déclenchement des hormones sexuelles entrainant une modification corporelle. L’appareil psychique va aussi se transformer (= pubertaire). A la suite de cela, on va entrer dans l’adolescence. D’un seul coup, les fantasmes œdipiens deviennent possible, il y a une lutte contre ces fantasmes ; il y a la mise en place de mécanisme de défense comme la sublimation, l’idéalisation, le mysticisme. Il y a quelque chose à l’intérieur qui se transforme : on est là mais il y a aussi quelqu’un d’autre.
Le fantasme de la scène primitive (= fantasme originaires) est due aux interrogations des enfants (moment phallique, œdipe) sur leur origines et devient plus précis au moment de l’œdipe et sur comment faire un bébé, représentation sexuelle de la scène de la création de l’enfant. Le névrosé à une représentation imaginaire, c’est du fantasme, il était derrière la porte et à entendu. Le psychotique est rentrée et à coucher avec l’un des parents, quelque chose d’hallucinatoire (confusion entre perception et hallucinations). Et l’états-limites est celui qui a poussé la chambre des parents, il a vu et est reparti. Cette perception traumatique fait qu’il est sur un versant perceptif et il n’arrive pas à fantasmer, de ce fait ils confondent le fantasme et la réalité, et agissent leurs fantasmes.
La réalité psychique prédomine et il faut tenir compte de quelque chose que l’on ne voit pas, on en voit les manifestations. Le traumatisme est en rapport avec la force pressante des pulsions sexuelles et la lutte que leur livre le Moi. Tous les conflits et tous les traumatismes sont envisagés par référence aux fantasmes inconscients et à la réalité psychique interne.
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