Étude de cas Target Canada

...

Cependant M. Cornelle semble négliger un facteur important, la mauvaise connaissance du marché canadien. Tous les spécialistes s’entendent pourtant sur ce point comme étant la cause direct de l’échec de Target.

M. Duchesne pointe une mauvaise compréhension des marchés québécois et canadiens et une expérience cliente déficiente.2

Selon un article de Corentin Cordier, sur le site agiledss.com, plusieurs emplacements choisis pour les magasins ne correspondaient pas à un secteur géographique dont la clientèle habituelle était visée par Target. L’entreprise s’est trompé sur les habitudes des consommateurs en partant du principe que les réflexes d’achats étaient les mêmes de chaque côté de la frontière.3

Bianca Bambucci, experte en marketing a écrit ceci

« Même si la grande majorité de la population du Canada vit à 150 km de la frontière américaines, ce n’est pas la même Game qu’aux États-Unis »2

Une entreprise désirant s’implanter au Canada devrait le savoir. Il faut connaître le marché dans lequel on se lance, ce n’est pas parce qu’on est voisin que nous sommes similaire. Il est impératif de comprendre les spécificités canadiennes et québécoises avant de se lancer.

Le site argent.canoe.ca a demandé à des professeurs de gestion les leçons que pouvaient tirer les gestionnaires des ratés de Target. Voici l’avis des experts4

- « Il est parfois plus difficile d’Avoir du succès dans des marchés à proximité, justement parce que l’on occulte les différences et que l’on se limite aux apparentes similarités » -

- « Les firmes étrangères, surtout les américaines, ont tendance à tenir pour acquis que la proximité culturelle et géographique des Canadiens et des Américains se traduit par une certaine uniformité des pratiques d’affaires, voire des goûts des consommateurs. C’est faux, car il subsiste de petites différences qu’elles soit réglementaires, institutionnelles ou autres, qui peuvent avoir des répercussions importantes, »

- « En franchissant une frontière, les pratiques de consommations, les sensibilité au prix et à la qualité, les attentes vis-à-vis de l’expérience d’achat sont différentes. »

- « Il aurait été vital pour Target de comprendre les spécificités des consommateurs canadiens afin de développer des stratégies de prix et de marchandisage mieux adapté à la clientèle canadienne. »

- « Comprendre les éléments de différenciation valorisés par les consommateurs et ne pas présumer de les connaître n’est jamais un luxe. »

Conclusion

Je crois que l’échec de Target devrait être un exemple pour les autres entreprises désirant commercer avec un autre pays. Peu importe le type de commerce, d’affaire, de produits ou de concept il est impératif de biens connaitre l’autre pays. Connaitre le marché, les lois, les cultures, etc… L’échec de Target aurait pu être évitée, si l’entreprise avait pris le temps de connaître son marché et avait fait les choses plus tranquillement. Malheureusement, ce « flop » à entraîner beaucoup trop de perte d’emploi et de perte monétaire.

Références

1 http://blogue.quebecmetro.com/explications-de-brian-cornell-pdg-de-target/

2 http://www.infopresse.com/article/2015/1/15/fermeture-de-target-au-canada-avis-des-experts

3

4 http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201405/26/01-4769795-quelles-lecons-tirer-des-problemes-de-target-au-canada.php

5http://argent.canoe.ca/nouvelles/canada/target-cessera-ses-activites-au-canada-15012015

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/431600/walmart-poursuit-son-deploiement-au-quebec encadré gris à droite « L’échec de Target au canada à des conséquences aux États-Unis et en Inde