Straéegie des affaires, met5201

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1. Présentation générale de l’organisation et de la personne ressource

1.1 Présentation de l’organisation

En 1953, une première vague d’immigrants portugais arrivent sur le territoire Canadien, tous désireux de pouvoir offrir à leur famille des conditions de vie plus favorables. Bien que leur terre d’accueil réponde à leurs attentes, les Portugais éprouvent rapidement la nostalgie des aliments de leur pays natal. Ce n’est qu’au mois de novembre 1961 que M. Fernando et M. Manuel saisissent l’opportunité d’importer des produits en provenance du Portugal pour les distribuer à l’ensemble des commerces dirigés par des Portugais. Ainsi, c’est en unissant les premières lettres de leurs prénoms qu’ils érigent une entreprise qu’ils nommèrent Ferma. Les deux fondateurs s’associent à M. Vasconcelos puisqu’ils constatent rapidement qu’ils n’ont pas les capacités nécessaires pour gérer les opérations comptables de l’organisation. Ensemble, ils parviennent à mettre sur pied un système qui consiste à emballer sur place des aliments en vrac importés du Portugal. Ultérieurement, M. Armando Rocha est embauché afin d’offrir un service de livraison à l’ensemble de la clientèle montréalaise. Quelques années plus tard, ce dernier achète les parts des deux fondateurs de l’entreprise puisqu’il voit en Ferma un avenir prometteur. Par la suite, son frère, M. José Rocha achète la part de M. Vasconcelos. Ensemble, les deux frères deviennent les propriétaires de l’entreprise qu’ils renomment Ferma One Import & Export Inc.

Quinze ans plus tard, les nombreuses discordes entre les frères Rocha mènent à leur désunion. À la suite de cet incident, M. José Rocha vend ses actions à son frère, avec unique condition que ce dernier consente à ce qu’il ouvre une succursale Ferma Toronto dans la capitale Torontoise. En 1970, certains évènements obligent ce dernier à mettre en vente Ferma Toronto. Lorsque la nouvelle retentit aux oreilles de M. Belas, client de ladite firme, ce dernier s’associe avec sa fille et son fils pour en faire l’acquisition. En 1980, Ferma Toronto bénéficie d’une économie favorable qui lui permet d’augmenter ses parts de marché et de devenir ainsi la nouvelle Maison Mère. En 1988, suite au décès de sa fille, M. Armando Rocha met en vente Ferma Montréal, qui est racheté immédiatement par le fils de M. Belas, prénommé Antonio. Deux ans plus tard, un désaccord surgit entre M. Antonio Belas et sa sœur obligeant ces derniers à disputer la gérance de Ferma Toronto devant les tribunaux. M. Antonio Belas eu gain de cause et depuis ce jour, il est le seul et unique propriétaire de Ferma One Import & Export Inc.

Aujourd’hui, cette PME montréalaise compte à son actif 17 employés et possédait un chiffre d’affaires atteignant le cap des 8 millions de dollars canadiens à la fin de son année fiscale de 2015. Chaque année, Ferma importe et exporte plus de 2000 produits. Parmi ceux-ci, il est possible de compter entre autres des produits céréaliers, des légumes congelés et secs, des produits laitiers, des poissons congelés, des viandes froides, de nombreux jus ainsi que des produits ménagers. Ferma œuvre dans le secteur alimentaire et son objectif est de maximiser le profit tout en offrant une variété de produits aux commerçants Canadiens.

L’entreprise Ferma dessert plus de 2000 clients dont des épiceries fines, des Super C, certains Wal-Mart, des restaurants, des pâtisseries, des rôtisseries, des dépanneurs, des traiteurs sans oublier des poissonneries. Bien que la clientèle visée soit en grande partie les commerçants portugais, 40% des ventes sont effectuées auprès d’un marché multiculturel. À ce jour, Ferma ne fait face à aucune concurrence directe puisqu’elle est la seule entreprise dans la région de Montréal qui importe des produits du Portugal. Néanmoins, la concurrence indirecte est présente et ladite firme tente de la limiter en offrant une gamme de produits diversifiés à prix compétitifs sans négliger le service impeccable offert à la clientèle.[1]

1.2 Présentation de la personne ressource

Dans le cadre du cours, nous avons rencontré Maria Noemia Afonso Pata, la responsable de l’entreprise Ferma Montréal. Mme Pata œuvre au sein de ladite firme depuis trente ans. Au moment de son embauche, elle reçoit une formation afin de veiller au bon déroulement des opérations concernant les comptes payables de l’entreprise. Quelques mois plus tard, elle s’inscrit au HEC dans le programme de management profil comptabilité afin d’enrichir ses connaissances dans le domaine. À la suite de l’obtention de son diplôme, elle est promue au poste de comptable au sein de l’organisation. Lorsque M. Belas prend possession de Ferma Montréal en 1988, il demande à Mme Pata de devenir son bras droit et de veiller aux activités quotidiennes de l’entreprise lors de son absence. Dès lors, Mme Pata régit toutes les activités de nature comptable et s’occupe également de la gestion du personnel. Au fil des années, elle a su développer de nombreuses compétences en relations interpersonnelles, en leadership, en communication ainsi qu’en matière informatique.[2]

Coordonnée : mariap@ferma.ca

2. Présentation de l’environnement externe et interne de l’organisation à l’étude

2.1 Présentation d’une analyse exhaustive de l’environnement externe

Politique :

Le régime démocratique prôné par le Canada repose entièrement sur les décisions prises par les élus. Ces derniers détermineront les grandes orientations de la société. Pour une entreprise dont l’activité principale se résume à l’importation et à l’exportation de produits majoritairement alimentaires, il est du ressort de l’entrepreneur d’effectuer une analyse exhaustive de l’environnement politique. Dans cette optique, il est important de mentionner que seul Ferma Toronto possède les permis gouvernementaux qui permettent l’exportation des produits à l’intérieur du vaste territoire canadien et américain. L’ensemble des produits importés sont acheminés au sein de la Maison-Mère suite à l’approbation du responsable de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (CFIA). Ainsi, en plus de s’assurer de l’inspection des produits importés, le gouvernement prend les précautions nécessaires afin de favoriser les secteurs de son économie. Il impose entre autres des quotas aux produits étrangers qui