SEMCO cas

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L’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du modèle participatif de par son idéal démocratique. Depuis 1980, tous les employés participent à la prise des décisions. Pour Ricardo Semler, cette valeur fait partie de la nature humaine et devrait donc aussi être fondamentale sur le plan du travail, comme nous le montre l’extrait suivant : « Nous demandons tous de la démocratie dans tous les autres aspects de nos vies et de notre culture. Les gens sont considérés comme adultes dans leurs vies privées, à la banque, à l’école de leurs enfants, avec la famille et entre amis —

alors pourquoi sont-ils tout d’un coup traités comme des adolescents au travail ? »

(Semler, 2004, p.9.)

Ce modèle de gestion se retrouve également dans la liberté que la compagnie accorde à ses employés quant à la fixation des salaires et des horaires de travail :

« (..) Les horaires sont flexibles et chaque employé détermine ses journées et son horaire selon les caractéristiques de ses fonctions et de ses activités, et selon ses préférences. Dans ce système, il est reconnu que chacun travaille à une vitesse qui lui est propre et excelle à différentes fonctions dépendamment de l'heure de la

journée. » ( Pozzebon, 2008.)

Elle correspond également à certains postulats du mouvement des relations humaines de par son évolution vers une gestion associative. La SEMCO décide de se tourner vers une nouvelle répartition des rôles permettant une collaboration authentique entre dirigeants et ouvriers : « La mise en place d’un nouveau système signifie qu’on va démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des

tas de titres, briser les chaînes de commandements établis. De plus, dans ce nouveau cadre, un Coordinateur ne sera jamais placé sous l’autorité d’un autre, pas plus qu’un Associé ne sera jamais placé sous celle d’un autre Associé. Cet élément aussi contribuera à aplatir la hiérarchie et changera la nature des relations toute entière. » (Semler, 1994, p.212.)

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Question 3

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.

Capitalisme industriel

Il s’agit d’une situation d’après-guerre ou les industries sont axées sur la production et sur l’optimisation de celle-ci. Les industries investissent en matériel et engagent en grand nombre afin de maximiser la production et avoir un rendement à court et moyen terme (p.23, tableau 1.2)

Capitalisme financier

Les objectifs de l’industrie sont axés sur les profits. Afin de maximiser ceux-ci, les industries investissent dans l’immatériel spéculatif et rentabilise avec un rendement à court terme. L’entreprise cherche à obtenir un plus grand rendement dans les délais les plus courts. (p.23, tableau 1.2)

Chez la SEMCO avec la vision de Ricardo, le capitalisme est axé sur les valeurs sociales (La SEMCO p.15) bien avant le capitalisme industriel ou financier. L’aspect le plus particulier de la SEMCO qui rend difficile de considérer cette entreprise comme capitaliste est le partage des profits. Selon Ricardo, il s’agit d’une méthode incitant les employés à optimiser leurs performances.

Un autre aspect qui diffère du capitalisme financier est que la SEMCO est une entreprise ouverte à l’intéressé. Contrairement à une entreprise de type capitalisme financier, une personne de l’extérieur peut obtenir une rencontrer avec les employés afin d’en connaître plus sur l’entreprise pour ainsi élargir le réseau de l’organisation (a SEMCO, p.15)

Pour une entreprise de type industrielle, ce type de pratique, serait perçue comme une distraction et nuisible à la production.