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Cas SEMCO.

Par   •  6 Juin 2018  •  1 767 Mots (8 Pages)  •  466 Vues

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« À la place des bureaux classiques organisés en cubes, on retrouve donc plutôt des stations de travail composées de tables rondes et de prises pour ordinateurs portables. Dans les couloirs, il n’est pas rare de tomber sur un gestionnaire senior avec des cheveux gris, qui mène une discussion avec ses jeunes collègues, fraîchement recrutés de l’université (Fisher, 2005, p. 3). (Extrait tiré de : La SEMCO : avec ou sans Ricardo)

En ce qui a trait au modèle participatif, qui nous est présenté comme étant une organisation qui se doit d’être axée sur la participation des employés est bien représenté dans la SEMCO, puisque l’entreprise prône la participation des employés à développer de nouvelles idées. Nous pouvons donc affirmer que la Semco y croit puisque les employés participent aux décisions de la compagnie, que ce soit pour les profits, les embauches ou même l’acquisition d’une nouvelle compagnie. La Semco encourage le travail de groupe. « les employés prennent la parole et proposent différentes solutions en cas de crise comme dans des situations quotidiennes telles que l’embauche d’une nouvelle personne » (Extrait tiré de : La SEMCO : avec ou sans Ricardo)

Question 3

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier

Lorsqu’il est question de capitalisme industriel au sein d’une entreprise, on fait référence à l’investissement à moyen et à long terme sur le plan de la production. En ce sens, les entreprises investissent sur le plan matériel afin d’optimiser la production ainsi que le rendement de l’entreprise avec l’avènement de la chaîne de montage, « chaque personne ne fait qu’une partie de l’ensemble du produit, et ce, de façon répétitive. » (Extrait tiré de : Management à l’ère de la société du savoir, page 13) Avec l’apparition du capitalisme industriel, nous pouvons faire le lien avec la méthode de production de Ford et Taylor, qui favorise au maximum la division du travail pour en réduire les coûts liés à la production au maximum, tout ça en simplifiant le plus possible les tâches de l’employé.

En second lieu, si on parle de capitalisme financier, on fait référence à « l’ensemble d’activités spéculatives entre agents qui vise à maximiser les gains dans le délai le plus court possible » (Extrait tiré de : Management à l’ère de la société du savoir, page 18, l’accumulation de capital est désormais assurée par la rentabilité des placements financiers. En résumé le capitalisme financier se traduit par un investissement à un prix dérisoire et la vente à un prix très élevé, le tout le plus rapidement possible afin d’obtenir un maximum de profit. Ainsi, on peut déterminer que l’accumulation de capital est à tout coup assurée par la rentabilité des placements financiers. Suite à l’explication des deux différentes formes de capitalisme, soit industriel et financier, on peut constater que la vision du capitalisme chez la SEMCO n’est aucunement conforme avec les deux formes de capitalismes mentionnés ci-haut.

Bien que la compagnie SEMCO se définie comme étant capitaliste « la gestion à la SEMCO est basée sur des valeurs socialistes. De manière générale, on respecte plus les aspects anthropologiques et humains que les aspects politiques. Cependant, comme d’autres multinationales, la SEMCO est une entreprise capitaliste qui réussit suivant les critères du marché » (Semler, 2004 p.12). » (Extrait tiré de : La SEMCO : avec ou sans Ricardo). Souvent la gestion de la SEMCO est perçue comme un cas unique, bizarre, ne respectant pas les styles de gestion habituels. « De plus, les clients directs de la SEMCO, tels que Walmart ou General Electric hésitent quant à l’application du même style managérial à leurs propres entreprises (Fisher, 2005). L’un d’eux affirme : « Je ne connais aucune entreprise américaine qui pourrait fonctionner selon ces croyances… » (Fisher, 2005, p. 10). (Extrait tiré de : La SEMCO : avec ou sans Ricardo).

Dans un autre ordre d’idées, nous faisons référence à l’une des principales valeurs de la SEMCO, le partage des profits. « Contrairement à bien d’autres entreprises où les profits sont automatiquement distribués aux actionnaires, chez La SEMCO, les employés prennent en main cette décision, car selon Ricardo Selmer, cette possibilité les incite à mieux effectuer leur travail. » (Extrait tiré de : La SEMCO : avec ou sans Ricardo). Suite à ces observations, nous pouvons donc en conclure que le capitalisme présent chez la SEMCO ne fait en aucun cas référence au capitalisme industriel ainsi qu’au capitalisme financier. Il s’agit d’une entreprise bien différente des autres, ayant son propre système de gestion, ce qui lui donne sa renommée.

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