SCO2006 TN1

...

contient 1500 érables au tube, nous pouvons donc avoir un rendement de 12 825 $. Si on enlève la main d’œuvre, on obtient un profit de 5 490 $. En résumé, la première année de l’investissement, l’érablière aura un profit inférieur de 2 223,75 $ à celle des autres années sans l’investissement. Par contre, dès la deuxième année, l’érablière fera un profit total de 10 740 $ avec les frais de main d’œuvre compris. L’érablière rattrapera le manque de profit de l’année précédente et elle fera un surplus de 802,50 $ à comparer l’année sans investissement. Donc, dès la deuxième année l’entreprise fera un gain supérieur aux autres années.

Marge sur coût variable

La marge sur coût variable a une importance cruciale dans la planification de la rentabilité des produits et des services. L’érablière achèterait 625 tubes auprès du manufacturier au prix de 6 $ l’unité pour un total de 3750 $. Le prix de vente à la livre est de 2,85 $ pour un total de 5 343,75 $ de revenu ce qui équivaut à presque 142.5 % du montant déboursé pour acheter le produit. Tous les coûts d’exploitation, constitués dans ce cas-ci de frais pour la main d’œuvre sont fixe et s’élèvent 1500 $ pour 100 heures. Comme on le voit dans le tableau suivant, l’excédent à la fin de la saison sera positif même si l’entreprise investit dans un système au tube. Le volume des ventes est important afin de permettre à l’érablière de couvrir ses coûts fixes et de dégager une marge nette positive. J’ai ajouté un deuxième scénario avec les 1 500 érables aux tubes.

Scénario 1 :

Ventes : 5 343,75 $ Scénario 2 :

Ventes : 12 825 $

Revenus 5 343,75 $ 12 825 $

Coût d’achat 3 750 $ 9 000 $

Marge sur coûts variables 1 593,75 $ 3 825 $

Coût fixe d’exploitation 1 500 $ 1 500 $

Excédent (marge nette) 93,75 $ 2 325 $

Cinq types de coûts

Dans ce cas précis, les cinq types de coûts : coûts d’opportunité, coûts futurs, coûts passés, coûts fixes, coûts variables ont tous été considérés ci-dessus dans la marge sur les coûts variables.

Par contre, je dois avouer que je n’ai pas tenu compte de coût fixe d’exploitation par exemple le temps que peut prendre pour bouillir l’eau d’érable pour le transformer en sirop puisque cela peut énormément varier en tenant compte de la sève de l’érable. Je n’ai également pas pris en compte le nombre d’heures que peuvent avoir pris la main d’œuvre au niveau du temps passer pour bucher le bois qui sert pour chauffer les pannes d’eau d’érable.

Conclusion

En conclusion, je peux recommander cet investissement qui me semble beaucoup plus bénéfique pour l’érablière. Tous les chiffres le mentionnent, l’investissement est profitable et le profit deviendra le double après la 3e année. Bien sûr, au début ils doivent investir un montant qui se repayer à même la première année. Donc, je leur garantis que ce mouvement ou cet investissement est une chose à faire pour le futur de l’entreprise.