Résumé des faits

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- Les valeurs et les cultures

On peut définir les valeurs comme les principes généraux qui orientent les actions et les jugements des gens, tant dans leur vie privée que professionnelle. On peut aussi dire que les valeurs d’un individu sont le fruit de ses apprentissages et de ses expériences dans le contexte culturel où il grandit[8]. Les spécialistes s’entendent généralement pour définir la culture comme le bagage commun de valeurs et de façons de faire d’un groupe, d’une collectivité ou d’une société[9]. Le plan culturel d’Angelica et celui du personnel mexicain était très différents. Dans cette usine il y avait beaucoup de Mexicains d’origine rurale qui venaient d’endroits très démunies et donc socio-économiquement différent d’Angelica. Les méthodes de travaille mexicaines étaient différentes des méthodes américaines. De plus, les collègues d’Angelica d’origine anglo-saxonne ne voyait pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine. À cette époque l’entreprise implantait aussi de nouvelles méthodes et avait de nouvelles attentes à l’égard de ses employés. Parce qu’il y avait un manque de connaissance en gestion interculturelle, l’affrontement entre les deux cultures étaient inévitable. Il y avait donc une situation conflictuelle basé sur les différences culturelles.

- Des erreurs de perception commises

À la lecture du cas je relate plusieurs extraits où il y a erreur de perception axé sur un stéréotype. Le stéréotype ou le cliché est l’attribution à une personne des caractéristiques couramment associées à une catégorie ou à un groupe de la population ( les personnes âgées, par exemple ) auquel on associe, sans tenir compte de ses particularités individuelles[10]. Tel que mentionné en page 1 du cas, « les gens croient que les Américains d’origine mexicaine sont les mieux préparés pour travailler avec des Mexicains. Je suppose que tout le monde estimait que, venant d’une famille chicano, j’allais automatiquement savoir comment me fondre dans cette culture complètement différente de la mienne ». Angelica aussi pensait qu’elle était apte à travailler au Mexique et que ce serait facile puisqu’elle était d’origine mexicaine. Ça n’a pas été le cas car sa culture était complètement différente des employés travaillant dans les maquiladoras. Elle et ses dirigeants avec donc mal évalué les différences entre ses aptitudes réels et le personnel mexicain.

- L’individualisme

Il y a quelques faits qui suscite mon attention concernant une mauvaise gestion au niveau supérieurs des ressources humaines à cause de leurs individualisme. Tout d’abord, il est mentionné qu’Angelica n’a pratiquement aucun liens avec les autres cadres aux RH dans les usines d’USmed, que ce soit au Mexique ou au États-Unis. Le partage d’informations nécessaire à un bon équilibre est donc absent. Selon Angelica, USMED n’avait aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines[11]. De plus, Angelica n’obtenait aucun soutient dans ses démarches pour trouver des solutions alternatives à une bonne gestion « mexicano-américaine ».

- Inventaire des solutions possibles

- Communication et gestion participative

À cette époque, l’internet n’était pas encore un outil accessible. La communication entre diverses organisations n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui. Cependant il y avait tout de même le téléphone ainsi que la poste pour partager de l’information et garder un contact au sein de l’entreprise. USMED aurait pu installer un système de communication efficace pour les dirigeants des diverses usines pour qu’ils puissent partager entre eux leurs fonctionnements, leurs idées ainsi que les points positifs et négatifs de leurs méthodes de gestion. De plus, à l’interne, un bon système de communication évite la mauvaise interprétation et permet le bon déroulement des opérations. Bien entendu une formation aurait été nécessaire pour assimiler le bon fonctionnement ainsi que pour démontrer les bienfaits de ce système. La combinaison d’une formation sur la gestion participative aurait été nécessaire pour démontrer l’efficacité d’un tel système ( communication efficace ) dans l’entreprise. Ainsi le sentiment d’appartenance dans ce contexte aurait permis à Angelica d’avoir une certaine relation avec les cadres aux RH des autres installations d’USMED. De plus, ses collègues d’origine anglo-saxon aurait été plus avisé des différents problèmes qui se passait dans l’usine à Tijuana et leurs intérêts à comprendre la main-d’œuvre aurait permis d’appuyer Angelica dans ses démarches pour trouver des solutions communes aux gestionnaires mexicains et américains.

L’implantation d’un système de communication efficace comme l’utilisation d’un système de courrier indépendant et l’utilisation plus fréquente du téléphone aurait engendré certains coûts de déplacement et d’interurbains qui selon moi aurait été nécessaire. Donner une formation sur la communication efficace au travail ainsi que sur la gestion participative donné saux cadres de l’entreprise me semble tout à fait normal. Réussir à mettre de côté l’individualisme des américains et de les encourager à travailler en équipe aurait permis d’établir des liens plus solide.

- Gestion des ressources humaines et de la diversité

Dans une entreprise comme USMED il est primordial d’avoir une certaine politique en gestion des ressources humaines. Ainsi, dans chacune des usines les niveaux hiérarchiques auraient été respecté et les objectifs de rendement et de qualité auraient pu être standardiser. De plus, cette politique aurait permis d’évaluer et d’engager les bonnes personnes répondant le mieux aux différents postes de l’entreprise. La création et la nécessité d’un poste aurait donc été appliquer par l’entremise de cette politique de gestion. Elle aurait aussi pu développer un programme d’avancement pour aider les employés à aller chercher des qualifications. Parce que l’entreprise était constitué d’hommes et de femmes de différentes cultures, une formation sur la gestion de la diversité aurait été nécessaire, voire même inévitable. Angelica en est un bel exemple. Elle a vécu des situations conflictuelles avec les mexicains parce qu’elle ne connaissait pas leurs cultures. Si elle avait eu une formation sur la gestion de la diversité, il est fort probable que