Ressources terrestres

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Les barrages peuvent entraîner des problèmes écologiques importants : ils peuvent faire baisser les stocks de poissons, entraîner la salinisation du delta à cause de la remontée des courants marins. Recul des terres dans le delta à cause de la baisse du débit du fleuve

Cependant les barrages permettent de contrôler le débit du fleuve et donc de limiter l’érosion des rives. Ils permettent aussi de mieux naviguer sur le fleuve

De plus le partage des eaux du Mékong est problématique : les états comme la Chine qui ont construits de nombreux barrages réduisent le débit du fleuve pour les autres états. La Chine refuse d’ailleurs d’appartenir à un organisme international pour la gestion de l’eau du fleuve

III. L’eau, or bleu du XXIème siècle ?

A. L’eau sur Terre, entre abondance et rareté

L’eau est très présente sur Terre : elle occupe 72% de la superficie de la Terre. Mais toute l’eau n’est pas accessible et utilisable : 97% de l’eau est salée et parmi les 3% d’eau douce il y a des eaux souterraines et des glaciers, donc les stocks d’eau douce disponible pour les hommes est d’à peine 1%.

Les quantités d’eau disponibles par habitant dans le monde sont très inégales : des régions ont des ressources suffisantes près du cercle polaire et de l’équateur (les précipitations sont importantes et les densités de population sont faibles. D’autres régions en zone tempérées et près des tropiques connaissent un manque d’eau en été (Amérique du Nord, Europe, Asie du Sud…). L’Afrique du Nord et de l’Est connaissent une pénuries de l’eau. Les inégalités d’accès a l’eau s’explique d’abord par l’inégal répartitions des précipitations mais aussi par le niveau de développement des pays.

B. Aménager les territoires pour exploiter l’eau

Dans le monde, c’est d’abord l’agriculture qui prélève le plus d’eau (70%) puis l’industrie (20%) et les usages domestiques (10%).

Depuis l’Antiquité les hommes réalisent des aménagements pour maîtriser l’eau (pouvoir l’utiliser ou sans protéger) :

-Aménagements hydrauliques « anciens » : les canaux pour irriguer et pour drainer, les pompes à eau et les puits pour accéder à l’eau

-Aménagements hydrauliques modernes : les champs irrigués circulaires dans le désert, les barrages pour stocker l’eau et produire de l’électricité, les usines de dessalement, les stations d’épuration pour traiter les eaux usées et les piscines pour se baigner.

C. L’eau sur Terre, une ressource convoitée et menacée

L’augmentation de la population, l’augmentation des prélèvements d’eau, le gaspillage et les pollutions seront à l’origine d’une situation de pénuries plus ou moins grave à partir de 2020 : la moitié des Etats du monde seront concernés mais les régions seront touchées par une inégales gravités (le sud des Etats Unis, le nord d Mexique, le Maghreb, le Moyen Orient, l’Asie Centrale et orientale). De plus la qualité des eaux se dégrade (les grands fleuves Européens comme le Danube et le Rhin). Certains deltas reculent (le delta du Nil, du Gange et du Mékong)

A cause des déséquilibres il y a des tensions pour le partage de l’eau : entre les Etats Unis et le Mexique, au Moyen Orient et en Asie Centrale.

Il existe cependant des modes durables de gestion de l’eau : pour lutter contre les pollutions il y a des lois environnementales et des usines pour retraités les eaux usées. Pour préserver les ressources on établit des limites de prélèvements surtout dans l’agriculture et il y a des techniques d’économie de l’eau (le goutte à goutte, etc.) mais ces mesures sont surtout appliqués dans les pays du Nord qui ont les moyens financiers. Plusieurs conférences on traités la question de l’eau et « les objectifs du Millénaire » pour le développement ont été définis. Aujourd’hui les décisions sont de plus en plus internationales

- L’eau est LA ressource la plus précieuse pour l’Homme et d’importantes inquiétudes apparaissent pour l’avenir (inégalités, gaspillage, pollution...). Aujourd’hui il y a une prise de conscience pour mieux gérer l’eau et différents acteurs se rencontrent pour agir (les consommateurs, les pouvoirs publiques, les entreprises du secteur de l’eau…)