Responsabilité délictuelle
Par Junecooper • 31 Octobre 2018 • 634 Mots (3 Pages) • 364 Vues
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des dommages dus par différentes causes Faitdelanature:entièreresponsabilitédufautifoudugardien (accidentdevoituredûauverglas) Faitdecoauteurs:obligationinsolidum Faitdelavictime:acceptationdesrisqueslimitéedanslesactivités sportivesparuneloidu12mars2012.Sinonpartagedes responsabilités(prendreplacedansunevoitureoùleconducteurest visiblementivre). Fautedelavictime:responsabilitédufaitpersonnel
partagedela
responsabilité/responsabilitédufaitdeschoses
silafautene présentepaslescaractèresdelaforcemajeure,legardienreste responsabledanslescasdetransport.Sinonpartagedes responsabilités.
D. Les régimes spéciaux de responsabilité du fait des choses 1-la responsabilité en cas de communication d’incendie Anc.Art.1384al.2,nvart.1242al.2«Toutefois,celuiquidétient,àun titrequelconque,toutoupartiedel’immeubleoudesbiensmobiliers danslesquelsunincendieaprisnaissanceneseraresponsable,vis-à-vis destiers,desdommagescausésparcetincendieques’ilestprouvé qu’ildoitêtreattribuéàsafauteouàlafautedespersonnesdontilest responsable» 2-laresponsabilitédufaitdesanimaux Anc.Art.1385,art.1243«Lepropriétaired’unanimal,ouceluiqui s’ensert,pendantqu’ilestàsonusage,estresponsabledudommage quel’animalacausé,soitquel’animalfûtsoussagarde,soitqu’ilfût égaréouéchappé»
3-la responsabilité du fait de la ruine d’un bâtiment Ancart.1386,art.1244«Lepropriétaired’unbâtimentest responsabledudommagecauséparsaruine,lorsqu’elleestarrivéepar unesuitedudéfautd’entretienouparlevicedesaconstruction»
4-responsabilité du fait des produits défectueux Directiveeuropéennedu25juillet1985entrainantlapromulgationde laloidu19mai1998,anc.art.1386-1,nvart.1245ets. Elles’appliquequelapersonnesoitliéeounonàlapersonneparun contrat. Laloidéfinitleproduitcommeun«bienmeuble,mêmes’ilest incorporédansunimmeuble,ycomprislesproduitsdusol,de l’élevage,delachasseetdelapêche»
produitspharmaceutiquesok Ilseraconsidérécommedéfectueux«lorsqu’iln’offrepaslasécuritéà laquelleonpeutlégitimements’attendre».
G.VINEY,«Laresponsabilitédesfabricantsdemédicamentsetdevaccins: lesaffresdelapreuve»,D.2010,p.391 Pourunmédicamentouunvaccin,onnepeut«légitimement»s’attendreà cequ’ilneprésenteaucuneffetindésirablecaraucund’entreeuxnepourrait répondreàcetteexigenceetilestmêmeavéréquelesplusactifs-doncles plusutiles-sontceuxdontleseffetsindésirablessontsouventlesplus graves.Laseulemanièreraisonnablededéfinirleniveaudesécurité« légitime»estdoncd’appliquerletestbénéfice-risquesquiexigeunepesée délicate.
L’effetsecondairepeutêtresignalédanslanotice.Maisilseraitinacceptable d’admettrequeleseulsignalementdanslanoticed’uneffetindésirable, quellequesoitlagravitédecelui-ci,exonèreautomatiquementlefabricant detouteresponsabilitéenexcluantlecaractèredéfectueuxduproduitsicet effetindésirableseréalise.Dèslorseneffetquelerisque,mêmesignalé,ne contrebalancepaslebénéficequelecorpssocialestendroitd’attendredu produit,onnesauraitadmettrequecelui-ciprésentela«sécuritéàlaquelle onpeutlégitimements’attendre».
(suite) Lorsque les études scientifiques confirment en majorité le risque dénoncé, il n’y a pas de difficulté, mais la situation s’avère, en revanche, délicate lorsque le doute persiste, sans qu’aucune confirmation convaincante ne soit apportée. C’est ce qui s’est passé à la suite de la campagne de vaccination contre l’hépatite B qui a touché une partie importante de la population française au cours des années 1990. En effet, certains vaccinés ont alors développé une sclérose en plaques dont le déclenchement a coïncidé avec la vaccination et qu’ils ont imputée à celle-ci. Les études scientifiques n’ont pourtant pas confirmé ces soupçons, mais la mise en exergue de certains cas troublants a incité plusieurs malades à agir contre les fabricants. Lesjugesdufondsesontalorsdivisés,certainstribunauxestimantqueles demandeursn’apportaientpaslapreuvequileurestimposéeparlaloietquiexige unecertitudescientifiqueincontestable,tandisqued’autressecontentaientdes indicesapportésqualifiésde«présomptionsgraves,précisesetconcordantes». Lessoupçonsayantpersistéets’étantmêmerenforcésdansl’opinion,leConseil d’Etat,saisisurlefondementdestextesconcernantlavaccinationobligatoire,a admis,quantàlui,uneprésomptiondecausalité,lefabricantduvaccinn’étant admisàlacombattrequ’enprouvantl’innocuitédesonproduit(CE,9mars2007).
Considérerunproduitdéfectueux: Unproduitnepeutêtreconsidérécommedéfectueuxduseulfait qu’unautreobjetplusperfectionnéaétémispostérieurementen circulation.Maisilpeutêtreconsidérécommedéfectueuxsiundéfaut potentielaétérelevédansdesproduitsappartenantàlamêmesérie.
Qui est le producteur? Celuiquiapposesamarqueouunautresignedistinctifsurleproduit ouceluiquiimporteleproduitdansl’UEenvuedelevendre,dele loueroudeledistribuer. Leproducteurestresponsabledèslamiseencirculationduproduit, dèsqu’ils’enestdessaisivolontairement. Ilnepeuts’exonérerqu’enétablissantqueleproduitaétéfabriqué danslerespectdesrèglesdel’artoudesnormesexistantesouselon unelisteexhaustivedecasd’exonération(pasdecasdeforcemajeure). ex:risquededéveloppement«Quel’étatdesconnaissances scientifiquesettechniques,aumomentoùilamisleproduiten circulation,n’apaspermisdedécelerl’existencedudéfaut»(art. 1245-10)
L‘anc.article1386-9ducodecivil,quireprendpresquemotpourmot l’article4deladirective,disposeque«ledemandeurdoitprouverle dommage,ledéfautetleliendecausalitéentreledéfautetle dommage».Or,cetexteserévèledifficileàappliquer,enparticulier pourlesmédicamentsetlesvaccins.
Difficultépourlapreuvedudéfautetpourleliendecausalité
L’affaire du distilbène: présomption mixte de causalité Ledistilbèneestunehormonedesynthèsequiaétélargementprescriteauxfemmesenceintesayantdes grossessesdifficilesdanslesannées50,60et70.Ils’estavéréquelesenfants(lesfilles)exposéesàcette hormoneinuteroontdéveloppédesmalformationslesempêchantd’enfanter,voiredegravescancers. 1.Lapreuvedulienentrelemédicamentetlecancer: Lesrisquesdecancerliésàl’expositionàcettemoléculesontscientifiquementavérés.Lapreuvedulienentre lemédicamentetlecancerpeutdoncêtrerapportéeparlapreuvequelecancerneprovientpasd’autres causespossibles(prédispositionsgénétiques…)Lavictimedevaitdoncprouverqu’elleaétéexposéeàcette moléculependantlagrossessedesamèrecequipouvaitêtredifficilevuletempsséparantlaprisedu médicamentetl’actionenréparation
2.Lapreuvedulienentrelemédicamentetledéfendeuràl’action
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