Responsabilité légal et déontologie

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À la suite des commentaires des dizaines de travailleurs interrogés par l'AssociatedPress, le document rédigé par l’association sur les conditions de travail décrit la dure réalité des travailleurs et les travailleuses de l’entreprise Converse. En fait, la compagnie de vêtements Nike a encore beaucoup de chemin à faire avant de cesser sa dépendance à la main-d’œuvre de misère, puisque la compagnie fait beaucoup de profits en exploitant les travailleurs situés en Indonésie.[13] En plus, on parle seulement des espadrilles alors qu’il y a plusieurs autres vêtements fabriqués dans d’autres pays. D’autres parts, il y a quelques décennies, Nike a été durement critiqué pour l’utilisation de main d’œuvre infantile et des usines de misère. Depuis ce temps, certains changements ont été apportés afin d’améliorer les conditions de travail des 1000 usines situées à l’étranger. Celles-ci fabriquent les vêtements de la marque Nike. Cependant, les progrès qui ont été réalisés dans les usines fabriquant ses propres produits avec le populaire logo ne se reflètent pas dans toutes les usines produisant les souliers Converse.[14] Malheureusement, l’auteur révèle que près des deux tiers des 168 usines qui fabriquent des produits Converse dans le monde échouent à atteindre les normes établies par Nike pour les manufacturiers à forfait.[15] En effet, l’entreprise Converse doit être très productive afin que Nike continue d’acheter les produits à un bas prix pour que celle-ci fasse les profits souhaités. Par ailleurs, le propriétaire de la compagnie de vêtement Nike se ferme les yeux croyant qu’ils ont établi des normes il y a plusieurs années et si elles ne sont pas respectées, ce n’est pas leur problème. Ils profitent donc des bas prix pour s’enrichir davantage.

À l’aide de quelques articles, j’ai été en mesure de trouver et de décrire la chaîne d’approvisionnement des espadrilles Nike. En plus, j’ai trouvé plusieurs exemples de travailleuses et de travailleurs qui doivent subir de désastreuses conditions de travail. Également, je me suis aperçu que les gens qui avaient beaucoup de pouvoir évitaient, dans tous les cas, de prendre la responsabilité de changer les choses. Selon eux, ce n’est jamais de leur faute, mais toujours celle du voisin. Aussi, la publicité a pour but de faire acheter le consommateur sans qu’il prenne nécessairement conscience de la réalité de la fabrication.

Partie 2

Dans un premier temps, dans la première partie, j’ai constaté qu’il y avait beaucoup de points négatifs concernant les usines de vêtements incluant Nike. Toutefois, il y a quelques marques de vêtements qui ont été en mesure de faire de bonnes actions pour l’environnement et l’amélioration des relations avec la communauté. Dans cette partie, je mentionnerai ces dernières en détail.

Pour commencer, la compagnie de vêtements Lacoste qui vend des souliers, des vêtements, des accessoires et des parfums est l’une des entreprises qui font de bonnes actions pour la communauté.[16] En effet, Lacoste Canada et la fondation Lacoste ont récemment lancé une campagne de financement nommé le crocodile en retour qui vient en soutien aux jeunes autochtones.[17] Également, cette opération de collecte de fonds a pour but de soutenir Right to Play et son programme PLAY. Ce sont des programmes qui visent l’apprentissage par le jeu et qui encouragent le leadership, la confiance en soi, l’engagement communautaire, etc.[18]

Par la suite, encore une fois, la compagnie de vêtements Lacoste a fait preuve d’ouverture d’esprit afin d’éviter la cruauté envers les animaux. Effectivement, une association convainc Lacoste d’arrêter de fabriquer des articles contenant de la laine angora.[19] En fait, un angora est un lapin aux très longs poils où la compagnie Lacoste l’utilisait pour sa populaire fourrure. Les pauvres bêtes souffraient atrocement durant le processus. Selon Isabelle Goetz, représentante pour la défense des animaux, explique dans un bref communiqué que les pattes des lapins sont ligotées pour pouvoir bien les étendre sur une planche, une expérience traumatisante pour n’importe quel animal de proie. D’autres sont suspendus en l’air par les membres antérieurs.[20] Les lapins ont la peau très fine et les instruments de coupe aiguisés les blessent invariablement tandis qu’ils se débattent pour s’échapper. [21]Heureusement, la compagnie Lacoste a accepté de ne plus jamais fabriquer de vêtements contenant la fourrure de ces animaux.[22] Cette dernière aurait pu seulement penser à tous les profits qu’elle allait faire en vendant les vêtements aux consommateurs. Cependant, la compagnie Lacoste a écouté la communauté afin d’agir intelligemment et non monétairement. Également, la compagnie Lacoste a projeté une belle image pour l’ensemble de la population étant donné qu’elle a accepté de ne plus utiliser de petits lapins angoras. Aussi, la célèbre compagnie exerce une grande influence au sein de la communauté, alors leur décision de ne plus blesser de lapins pour leur fourrure sensibilise les gens à la cruauté envers les animaux. Selon moi, la compagnie Lacoste a usé de son jugement pour le bien-être de l’environnement. Des petits gestes comme celui-ci démontrent un côté plus humain et donnent le goût aux consommateurs à travers le monde d’acheter davantage les produits Lacoste.

Ensuite, c’est au tour de la compagnie New Balance de s’impliquer auprès de la communauté. En effet, cette marque défend ses valeurs spécifiques et ne cesse de fabriquer une partie de ses chaussures en Europe.[23] Comparativement à ses concurrents, par exemple Adidas, qui ne cessent de délocaliser les usines de fabrication en Asie afin de faire plus de profits. Également, on peut prendre l’exemple de la marque Louis Garneau qui produit leurs vêtements de marque en Asie pour obtenir de faibles coûts de production.[24] Cependant, lorsqu’on parle de faibles coûts de production, on suppose,aussi, dans la majorité des cas, des travailleuses et des travailleurs qui subissent de mauvaises conditions de travail. D’ailleurs, la célèbre marque New Balance a été récompensée pour son ambition, sa créativité et ses efforts en Angleterre.[25] En effet, il est rare, de nos jours, de voir ce type d’évènement se produire. C’est en Angleterre, plus précisément, à Flimby, que le site de production emploie 210 employés et produit près de 30 000 paires de chaussures par semaine. Ce qui est l’équivalent de 1.3 million de paires par année d’où 40 % des profits demeurent en Europe.[26]Cette usine encourage le coin, mais aussi elle crée des emplois au sein de