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Relations internationales, ouvrage de Bris Stockholm, "Que sais-je"

Par   •  23 Août 2018  •  21 559 Mots (87 Pages)  •  655 Vues

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.Le second courant de cette doctrine tiers-mondiste est plus radical et conflictuel. Les auteurs dans le cadre de ce courant mettent l’accent sur la lutte et éventuellement la violence qui peut être justifié par la résistance à l’oppression ainsi que la poursuite du combat anticolonialiste.

Parmi ce courant on a les courants pro-palestiniens qui alimentent une contestation plus politique voire qui peut être tournée vers le terrorisme, qui pour certains est justifié par la lutte contre l’Israël.

Dans ces deux courants, l’accent est mis sur la responsabilité des pays occidentaux à l’égard des problèmes du tiers-monde.

Cette doctrine est actuellement plutôt en déclin, néanmoins les thèmes occupant ces doctrines sont aujourd’hui repris par ce que l’on a qualifié de courant altermondialiste mais également par des auteurs qui justifient le Djihad et la lutte contre l’Israël.

Outre la pluralité des écoles de doctrine, les Relations Internationales s’accompagnent d’une diversité des courants doctrinaux.

II : La diversité des courants doctrinaux :

Deux principaux courants doctrinaux peuvent être distingués :

.Le premier met l’accent sur les différentes dimensions des Relations Internationales sur ces divers acteurs.

Le second courant lui met l’accent sur les diverses caractéristiques des Relations Internationales.

A : Les courants mettant l’accent sur les diverses dimensions des relations internationales :

Au sein de ce courant, on peut schématiquement opposer trois conceptions :

- La Conception sociologique : La plus large.

- L’approche institutionnelle : médiane.

- L’approche stato-centrique : qui s’intéresse aux Etats.

1 : La conception sociologique :

Elle incorpore l’ensemble des rapports sociaux dans leurs diverses dimensions (civile, politique…) effaçant ainsi la distinction public/privé ainsi que la distinction entre l’interne et l’international.

Ces analyses sont à la mode en cela qu’elles ont pris le relai d’un marxisme très largement considéré et d’un tiers-mondisme dépassé. Elles s’appuient sur une approche idéologique qui dévalorise les institutions publiques et spécialement les Etats.

Le problème de ces approches est qu’elles ignorent ou méconnaissent parfois le droit international qui reconnait un rôle prévalant aux Etats. Leur mérite est de ne pas s’enfermer dans le cadre conceptuel du passé et de chercher à tracer des perspectives d’avenir.

2 : L’approche institutionnelle :

Cette approche est davantage le fait des juristes puisque les sociologues et les historiens se sont attachés au développement des organisations internationales.

Organisations Internationales : Association d’Etats constituées par un traité doté d’une Constitution et d’organes communs et possédant une personnalité juridique distincte de celle des Etats membres.

Ces juristes insistent sur la capacité de ces organisations à définir les lignes de force d’une régulation internationale. Leur approche est donc dans une certaine mesure militante, et dans cette optique s’accorde parfois à minimiser le rôle des Etats au sein de ces organisations alors qu’elles ne sont que des instruments des politiques étatiques dont elles changent la nature et non le contenu.

3 : L’approche stato-centrique :

Celle qui place l’Etat au cœur des relations internationales. Elle se heurte à des critiques d’inspiration différentes et notamment à celles qui consistent à mettre en avant le déclin de l’Etat au plan tant politique qu’économique. Ces critiques peuvent être relativisées dès lors que l’Etat demeure le pôle organisateur des relations internationales ou l’un des acteurs principaux.

B : Les courants mettant l’accent sur les caractéristiques des relations internationales :

On peut distinguer deux courants :

Le premier insiste sur le caractère compétitif des relations internationales, donc sur la compétition et les conflits au niveau mondial. Le second au contraire met l’accent sur les perspectives d’harmonie, de coopération, voire même d’intégration entre entités différentes.

1 : Les approches centrées sur la compétition et les conflits :

Parmi ces approches on peut de nouveau distinguer trois courants :

-Le premier, c’est la géopolitique : C’est l’étude des rapports de force entre des acteurs sur un espace défini. Cette discipline est centrée sur l’étude des éléments géographiques comme moteur de la sécurité des Etats, mais aussi de leur prospérité et de leur influence. Cette discipline est née en Allemagne au début du XXème siècle, portée principalement par Friedrich Ratzel, et son utilisation par l’idéologie nazie l’a longtemps déconsidérée. Actuellement c’est une discipline qui connait un certain succès.

-Les doctrines dites de l’impérialisme et de la dépendance : Ces doctrines entretiennent avec les analyses marxistes des rapports intellectuels et historiques étroits en ce qu’elles mettent l’accent sur le primat des facteurs économiques sur l’importance des facteurs économiques dans l’organisation des rapports internationaux. Elles mettent l’accent également sur les mécanismes d’exploitation et sur la lutte des classes pour l’égalité.

La politique étrangère est fonction des intérêts de classes, et les conflits entre Etats sont selon eux l’expression et la conséquence des contradictions inhérentes au mode de production capitaliste, et seule la victoire du socialisme pourrait assurer la paix dans le monde. Le thème de dépendance et d’impérialisme est un terme récurrent dans les nouvelles idéologies se trouvant dans les pays du tiers-monde.

-Les théories réalistes ou néoréalistes : Ces écoles sont principalement d’origine américaine et leur développement doit beaucoup aux analyses de Morgenthau. Mais ce courant ne s’arrête pas aux Etats

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