Rapport de stage à Thales Electron Devices

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Un tube est composé de trois parties: le canon, la ligne et le collecteur. Dans le canon, une cathode chauffe et favorise la création d'un faisceau d'électrons qui entre dans la ligne. La fréquence d'entrée du signal entrant dans la ligne, va tourner dans celle-ci avec le faisceau d'électrons ce qui a pour effet de l'amplifier. La fréquence de sortie du signal sort en fin de ligne. Enfin le faisceau d'électrons est collecté par le collecteur. Ce mode de fonctionnement n’est possible que si le vide est fait dans le tube.

Après ces explications, nous avons réalisé une visite de l'usine afin de repérer les lieux. Une salle m'a particulièrement marqué, c’est celle où l'on pouvait tester les cathodes. Dans une cage, les cathodes étaient soumises à des températures supérieures à 80°C. Pour refroidir l'ensemble, un tuyau apportait de l'azote liquide, donc un liquide extrêmement froid, près de la cage.

Lundi 15/12 après-midi:

Après le repas au self-service de l'usine nous nous divisâmes en deux groupes et je fus mené dans une «salle blanche». Une salle blanche est un petit laboratoire où les visiteurs doivent se vêtir de blouses et de sur-chausses afin que la pièce reste propre. Nous y avons vu de nombreuses personnes assemblant les plus petites parties du tube par soudure. Lorsqu'un tube arrive dans la salle blanche, ce n'est qu'un amas de pièces plus ou moins grandes mais quand il en ressort, il est tout assemblé avec son canon, sa ligne et son collecteur. Il est ensuite envoyé dans une autre salle blanche chargée de l'habillage. Dans cette pièce, nous avons pu toucher des assemblages déchets de tubes presque achevés.

Ensuite, nous avons été reçu par le responsable de la sécurité de l’entreprise. Nous avons appris que le poste du responsable de la sécurité est un poste très important dans une entreprise en particulier les entreprises manipulant des produits dangereux ( tel que l’azote). Il nous a sensibilisés sur les mesures de sécurité et nous a donné un certain nombre de statistiques telles que :

- Il y a deux cent soixante-cinq risques liés aux travaux effectués sur le site,

- Sept blessés légers sont dénombrés par an en moyenne.

- Les accidents ont souvent lieu pendant le service de nuit

Quatre pompiers restent sur le site tous les jours et toutes les nuits pour intervenir en cas d'urgence. Pour finir la journée, nous avons réalisé un autre tour d'usine avec le chef de la sécurité. Dans chaque salle, une fiche permet aux personnes qui y travaillent de connaître les risques qu'ils encourent et les moyens de les éviter.

Mardi 16/12 matin:

Nous nous sommes rendus en blouse dans les laboratoires de chimie où nous avons pu voir les chimistes tremper le tube et ses composants dans différents bains afin de détacher les dépôts métalliques sur la pièce. On peut aussi soumettre la pièce à des ultrasons pour accélérer l'opération. Les dépôts obtenus sont récoltés et recyclés.

Ensuite, nous avons assisté à une conférence pour connaître le métier de logisticien. Nous avons appris que la logistique se résume en trois mots: Qualité, Délai et Coût

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Un logisticien gère tout le cheminement d'une pièce à partir de l'arrivée dans l'usine jusqu'à son départ. Ce métier est parfois difficile et donne lieu à des spéculations. Si TED vend trois Tubes à Ondes Progressives (TOP) à un client et que celui-ci est content du travail fourni, il en commandera peut-être d'autres. Le logisticien a un pouvoir de décision. Il doit optimiser le stockage des pièces afin de satisfaire dans les meilleurs délais les commandes en cours et celles à venir pour conserver ses clients.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Bureau d'Etudes (BE). Le BE est une grande salle où travaillent des ingénieurs. Ces spécialistes imaginent et conçoivent les tubes et les matériaux selon un cahier des charges définit par le client. Nous avons pu écouter Mme Barbereau, ma tutrice, nous présenter son projet. Sa principale préoccupation est de réduire le poids de l'horloge atomique de la future sonde Galileo II (passer de sept à cinq kilogrammes). Nous avons aussi pu voir un dessinateur industriel en plein travail sur un logiciel de modélisation en trois dimensions.

Mardi 16/12 après-midi:

Après le déjeuner, nous nous sommes dirigés vers un atelier où l'on assemblait les différents composants d'un émetteur radar dont un TOP. Dans cet atelier, on crée aussi des cartes mères qui font partie de l'assemblage final de l'émetteur. Nous avons pu voir différents techniciens surnommés «doigts de fée» assembler les minuscules fils, parfois de diamètre 0,5 microns sur les cartes mères. Un chef de département nous a aussi présenté un émetteur qui sera prochainement monté sur un Rafale, l'avion de chasse français. Cet émetteur a été assemblé dans l'une des rares entreprises sous-traitantes de TED. Après un contrôle, on rajoute le tube et on opère un dernier contrôle suivi d'une batterie de tests.

Jeudi 18/12 matin:

A notre arrivée, nous fûmes emmenés dans une salle de réunion où un membre du service des Ressources Humaines (RH) nous a expliqué son métier. Ce service s’occupe de la gestion administratif du personnel.

Le service des Ressources Humaines s'occupe de poster sur Internet les offres d'embauches, vérifier les candidatures, gérer l'accueil des stagiaires, des apprentis et des nouveaux salariés. Il lit et trie les différents CV et travaille en collaboration avec les manager technique pour le recrutement. Le responsable RH qui sanctionne les employés si le travail n'est pas fait ou si les horaires ne sont pas respectés en réduisant les salaires. Enfin, c'est aussi le service RH qui s'occupe de la retraite des employés, de la mutuelle, des syndicats, de la gestion des congés et des absences.

Nous sommes ensuite allés dans une autre salle blanche où l'on montait les klystrons. Les klystrons sont les plus gros tubes construits sur le site, ils sont utilisés dans les installations scientifiques comme les accélérateurs à particules. Ils sont montés comme les TOP, dans les salles blanches mais leurs dimensions sont