Rapport de stage o2
Par Ramy • 26 Octobre 2017 • 1 036 Mots (5 Pages) • 538 Vues
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Il y a tout de même une volonté de faire connaître les petits artistes. Mais les producteurs ne prennent pas en compte leur faible visibilité et continue à produire autant alors que les œuvres sont perdus dans les étalages des librairies. En parlant des librairies, ces dernières passent des accords avec les plus grandes maisons d’édition qui les obligent à choisir leurs nouvelles œuvres au détriment de celles des petites maisons d’éditions. Il y a donc une volonté de faire connaître les nouveaux artistes mais le processus est entravé par des accords économiques. Les éditeurs sont tentés de sortir toujours plus de BD mais les libraires ont du mal à toutes les mettre en valeur car il y en a trop. Il est facile de se faire publier mais il est de plus en plus dur de trouver ses lecteurs.
De plus, les auteurs sont victimes de l’inflation de la production. La plupart d’entre eux sont payés moins que le smic et parfois ne touchent même pas de droit d’auteur même après 10 ans de métier.
Il faudrait limiter la production ce qui permettrait de mieux mettre en valeur les œuvres.
La diversité : plus en plus de films en salle car la diversité est une valeur de la démocratie mais ce ne sont que 5 ou 6 films qui feront le plus d’entrés. A cause de l’effet de concentration cela va de mieux en mieux pour les têtes d’affiche mais de moins en moins bien pour les autres.
Cependant il y a une limite car il n’y a personne pour voir ces autres œuvres donc cela pourrait s’arrêter. Mais en quête de diversité, il y a de nombreuses façon de faire valoir les petits films : leur offrir une salle rien que pour eux.
Internet offre des disponibilités de visibilité mais le consommateur est encore très influencé par les promotions faites pour les films. On entend plus parler des films sortant au cinéma que ceux directement en DVD ou VOD. Il faudrait donner plus longtemps au film leur chance dans les salles de cinéma car si les ventes sont trop faibles ils sont déprogrammer au bout de quelques jours. Les films qui sortent ne le sont pas à cause de la qualité mais de leur force de frappe. Mais on ne peut pas prédire pourquoi les gens vont voir un film ou non.
Le streaming offre une diversité de titres incommensurable. Mais le consommateur se retrouve submergé. Il y a toujours les auditeurs organisés avide de découvertes musicales et les autres qui avant l’ère d’internet se contentaient d’un CD ou deux par an et d’un concert, concentrant son temps d’écoute musicale sur la radio. Néanmoins, les sites de streaming essaient d’orienter les auditeurs submergés en leur offrant des systèmes de recommandation.
La surproduction : un appel à la diversité ou un engagement économique ?
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