Rapport de stage chez KPMG: Audit
Par Junecooper • 19 Octobre 2018 • 4 921 Mots (20 Pages) • 1 296 Vues
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Diverses missions m’ont été confiées tout au long de ces trois mois de stage. Malgré mon statut de stagiaire, j’étais entièrement intégrée dans différentes équipes constituées de Juniors, de Supervisors et soit d’un Assistant Manager soit d’un Manager[1]. Les tâches qui m’étaient assignées étaient identiques à celles confiées à un Junior 1, et par conséquent, je bénéficiais d’un certain niveau de responsabilités et de contacts directs avec les clients. La principale différence est que, contrairement aux stagiaires, les Juniors 1 ont suivi une formation intense de plusieurs semaines en audit leur permettant de commencer au mieux dans leur fonction d’auditeur.
Au sein du département audit, il est très rare de travailler à partir du bureau de KPMG. En effet, pour faciliter le contact avec les clients et la transmission de différentes informations financières et non financières, les équipes se déplacent chez leurs clients respectifs. J’ai dû par exemple me rendre chez des clients à Bruxelles, Charleroi ou encore à Liège. De plus, la grandeur d’une entreprise auditée et/ou sa complexité impliquent que le personnel peut être planifié durant plusieurs semaines voire plusieurs mois sur le même client.
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Les tâches effectuées
Avant de développer les missions qui m’ont été confiées, il me semble essentiel de situer le cadre général dans lequel j’ai réalisé ces tâches. Comme mentionné auparavant, le bureau de Mont-Saint-Guibert n’audite que des entreprises commerciales et industrielles. Durant mon stage, les sociétés pour lesquelles j’ai contribué au processus d’audit sont principalement les suivantes :
- Polypeptide
- Nestlé Belgilux
- Eurogentec
- Russel Reynolds
- Saint Gobain
- Voxbone
- Ed. Hemma
- International Planned Parenthood Federation – European Network (IPPF EN)
Tout au long de cette section, je présenterai brièvement quelques-unes de ces entreprises ainsi que leur secteur d’activité.
Avant de commencer tout test d’audit, j’ai dû me familiariser aux différents outils informatiques ainsi qu’à la méthodologie propre à KPMG. Le cabinet utilise le logiciel eAudIT, celui-ci étant basé sur une véritable approche par les risques en respectant les différentes normes professionnelles, comme par exemple les ISA et les IFRS. Celui-ci rend ainsi plus facile le classement des tests, des documents de travail et de la documentation.
Ce logiciel est agencé en plusieurs sections qui suivent la chronologie d’un audit. Il peut être découpé en 4 grandes phases :
- Risk Assesment qui reprend notamment l’évaluation des risques, le calcul du seuil de matérialité ou encore l’analyse des procès-verbaux de l’année auditée.
- Testing où l’on retrouve les tests relatifs à l’efficacité du contrôle interne de la société contrôlée ainsi que les tests de substance pour les comptes significatifs et non-significatifs
- Completion qui reprend les conclusions d’audit et les rapports finaux
- Permanent folder dans lequel les auditeurs archiveront la documentation importante qui peut être reprise d’une année à l’autre (statuts, contrats commerciaux significatifs, etc.)
Concernant la description des tâches, comme nous l’avons étudié dans le cadre du cours d’Audit et compétences professionnelles dispensé par Madame Vessié, l’audit des états financiers d’une entreprise s’effectue cycle par cycle. Les différents tests à réaliser sont répartis entre chaque membre de l’équipe. De ce fait, Il me semble judicieux de classifier chaque test que j’ai réalisé en fonction du cycle auquel ils appartiennent. Cette approche permettra d’avoir une meilleur compréhension de l’objectif et de l’impact de chaque procédure à réaliser dans le cadre du processus d’audit. Les principaux cycles qui m’ont été confiés sont :
- le cycle des achats/fournisseurs
- le cycle des ventes/clients
- le cycle de trésorerie
Je décrirai également d’autres missions qui m’ont été confiées mais qui ne se rapportent pas à un cycle bien précis ou au contrôle des états financiers.
Il me semble judicieux de préciser que le concept de matérialité abordé lors du cours d’Audit et compétences professionnelles a été très présent lors de l’accomplissement des différents tests. En effet, j’ai pu me rendre compte de l’importance de ce seuil. En général, la détermination des différents seuils (Materiality, Performance Materiality et AMPT) relève du jugement professionnel du manager de l’équipe avec l’approbation de l’associé, étant donné sa complexité et son influence au niveau de l’opinion de tiers par rapport aux comptes annuels. Le seuil de matérialité permet de déterminer les risques d’anomalies significatives, c’est-à-dire ceux susceptibles d’avoir une influence sur les décisions économiques des utilisateurs des états financiers. Cela signifie qu’au-delà de ce seuil, une erreur doit impérativement être corrigée par la société auditée, sous peine d’influencer négativement l’opinion remise par le commissaire dans son rapport final.
En tant que stagiaire, je n’ai pas reçu de formation en rapport avec les procédures et méthodes de travail de KPMG. En ce qui concerne les tests d’audit, je n’ai donc effectué que des tests de substances limités en termes de complexité. Les travaux plus compliqués étaient généralement réalisés par des Supervisors voire Assistants Manager ou Managers. De plus, bien que certaines tâches soient fortement similaires dans le fond, elles se sont avérées bien différentes dans la forme, notamment en raison des différents secteurs d’activité des clients ou encore d’autres subtilités propres à certaines entreprises. Néanmoins, grâce aux différents cours de révisorat et expertise comptable lié à ma formation académique, j’ai pu me sentir rapidement à l’aise par rapport aux tests qui m’ont été assignés.
Cycle des achats
Durant mon
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