RSE chez Uniqlo
Par Junecooper • 8 Juillet 2018 • 3 544 Mots (15 Pages) • 626 Vues
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Ces questions révèlent ainsi l’importance que portent les employés à la reconnaissance et à leur utilité au sein d’une entreprise. Des études montrent que cette reconnaissance implique aussi de bonnes relations entre les employés mais aussi avec la hiérarchie, l’intérêt apporte à leur métier, ou encore un contrat non précaire et agréable pour l’employé.
Il s’agit donc d’un besoin des employés d’être reconnus utiles à la tâche qu’ils occupent.
Ainsi les critères ci-dessus participeraient grandement au bonheur d’un employé a son travail.
La déprime française
Selon une étude de l’état Français, seulement 13% des français sont heureux d’aller travailler, contre 81 ou 79% en Norvège et Danemark. Pourquoi de telles différences existent-t ’elles, et comment palier à cette déprime française qui caractérise le monde du travail
Cette déprime semble être directement corrélée avec un contexte plus large. En 2016, 7 français sur 10 estiment que le pays traverse une dépression collective. Les causes de ce sentiment sont nombreuses. Parmi elles nous pouvons trouver la croissance très ralentie du pays, les chiffres élevés du chômage qui créent un malaise dans cette majorité de français. Tout cela porte l’imaginaire d’une France en déclin dans laquelle il semblerai honteux ou difficile d’y prospérer. On voit donc que le bonheur au travail passe encore une fois par le collectif, la manière de se comporter d’un groupe influence chacun des individus qui le compose.
Une seconde étude, réalisée entre le 10 Mai et le 22 Juin 2016, a interrogé une grande partie des français sur les mots qui décrivaient le mieux leur pays, la France. Les résultats montrent que ces mots révèlent les principaux maux des français.
Les mots arrives en premier ne sont pas positifs : “chômage”, “crise”…
Ci-dessous le résultat complet de l’étude qui montre une nouvelle fois le pessimisme des français et indirectement leurs interrogations concernant le futur de la France.
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Etudes scientifiques et observatoire sur le Bonheur au travail
Nombreuses sont les études qui prouvent qu’un salarié heureux est un salarié performant, ces études sont vérifiées dans 95% des cas.
Les entreprises ont donc tous intérêts à investir dans le bonheur au travail pour obtenir des bons résultats de performance sur le long terme. Ce thème est d’ailleurs de plus en plus d’actualité, avec des concours comme “Happy at work” en 2016 remporté par l’entreprise Française Sycomore
- Analyse de la situation actuelle.
- Les ressources humaines chez Uniqlo.
En termes de recrutement, Uniqlo a la volonté de faire évoluer rapidement ses salariés, mais aussi de renouveler régulièrement ses équipes pour brasser un maximum d’idées neuves.
Cette stratégie se base sur un recrutement relativement important de personnes sans forcément énormément d’expérience, mais des personnes jeunes à qui on offre l’accès à beaucoup de formation interne. Dans les faits, cela se traduit par l’existence du programme Uniqlo pour futurs managers l’UMC (Uniqlo manager candidate program). Cela offre aux jeunes recrues une formation à différents rôles jusqu’au poste de chef d’entreprise. Il se déroule pendant un an, de manière interculturelle et intensive, afin de développer ses compétences et son expérience pour plus tard être prêt à avoir des responsabilités.
L’entreprise sponsorise également des étudiants avec l’octroi de bourse à des étudiants faisant leurs études dans des Universités prestigieuses aux Etats-Unis et en Chine entre autres car ces universités forment les leaders de demain.
Ces démarches sont au cœur de leur politique de RSE, avec des pratiques de recrutement qui bénéficient aussi bien à l’entreprise qu’à la société entière.
Uniqlo se démarque par son management très strict et rigoureux. En effet, les employés sont dès leur arrivée renseignés sur la politique du magasin qui impose un cadre de travail très sobre et inflexible. La culture japonaise se veut être le noyau autour duquel s’articulent tous les aspects sociaux-économiques de l’entreprise. Chaque employé a un rôle bien défini au sein de chaque magasin, ce qui leur permet de savoir exactement à quoi s’attendre et quoi faire, dans une optique d’augmenter leur efficacité. Il va toujours travailler sur le même étage, avec les mêmes rayons et avec la même équipe. Cela permet ainsi d’établir une organisation solide et donc un travail plus productif et efficace.
Les principaux concurrents d’uniqlo tels que ZARA, H&M ou United Colors of Benetton imposent à leurs employés des règles similaires mais moins drastiques, comme nous l’a dit une des jeunes vendeuses de l’entreprise nippone qui avait travaillé chez ZARA. Elle s’accordera pour dire que la mise en place d’un tel cadre permet une productivité certaine, même si certains employés peuvent trouver certaines règles excessives comme par exemple l’interdiction de parler à ses collègues durant les heures de travail.
Uniqlo a aussi indiqué la mise en place d’un système d’équité salarial universel signifiant que tous les employés travaillant chez UNIQLO, quelques soit le pays ou le sexe, auront à travail égal un salaire égal. La mise en place d’un tel système incite les travailleurs à être le plus productif possible et à rendre la société la plus compétitive possible.
- Interview de salariés en magasin
La première chose que nous pouvons remarquer est le fait que les employés d’uniqlo sont facile à approcher. C’est peut-être une consigne de la marque, qui nous a en tout cas permis d’obtenir ces interviews très facilement. Nous voulions avoir un retour des employées en vente, car ils représentent une vitrine directe de la marque pour le client. Plus précisément, nous voulions évaluer leur satisfaction à travailler pour uniqlo, ce qu’ils pensaient de la marque en général, de ses valeurs et de la vie en magasin de façon plus générale.
La première personne que nous avons interrogée était une jeune femme d’origine française (Uniqlo emploie beaucoup de vendeur d’origine japonaise ou asiatique)
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