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Problèmatique fondamentale de l'économie

Par   •  17 Octobre 2018  •  8 623 Mots (35 Pages)  •  350 Vues

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des capitaux parfaits, il suppose l’existence de marchés abondants en capitaux. Or en réalité, certaines entreprises ne peuvent pas empruntés ou ne peuvent pas s’autofinancer (problème de rareté des capitaux)

Les besoins des individus seront nombreux et illimité (l’activité économique est constante et continue).

Cependant malgré les besoins, les ressources productives sont rares et limités.

Ainsi, un choix est nécessaire car on ne peut pas satisfaire tout le monde.

Or si l’on doit choisir, il faut un ou des critères de sélections qui imposent aux individus de renoncer (coût d’opportunité).

1. Les ressources productives :

- Capital (fixe, circulant, terre, local, etc…)

Capital fixe = durée de vie + de 1 an (une partie des immobilisations en comptabilité)

Capital circulant = durée de vie – de 1 an

Capital technique = Capital fixe + Capital circulant

Chez MARX :

Capital constant / Travail cristallisé = ensemble du capital

Capital variable / Travail vivant = travail humain

Le cout du Capital est ramené au taux d’intérêt

- Travail (main d’œuvre, organisation…)

Le cout du travail est ramené au salaire

Chez les physiocrates (François QUESNAY), la Terre est le seul facteur de P° permettant de réaliser du Produit net (Valeur Ajoutée). Pour eux Industrie et Commerce ne sont pas des secteurs réellement productifs, ils transforment ou distribuent mais ne crée pas de « Produit net ».

Les classiques entre la moitié du XVIIIème siècle et la moitié du XIXème siècle (Adam SMITH, David RICARDO, Karl MARX), eux mettent l’accent sur le facteur Travail, il est le seul à donner de la valeur à la Production.

Au XXème siècle, les économistes ont eu plus tendance à mettre l’accent sur l’Organisation et la Technologie, c’est-à-dire plus globalement les avancées dans le domaine de la Science.

2. Les ressources productives sont rares et limités

Dans notre société, il y a de la rareté et de la limitation, ce qui va imposer à chaque individu un choix or ce choix va se faire en économie en fonction des ressources disponibles de l’individu (notamment le salaire de nos jours).

Seules les sociétés abondantes telles qu’El Dorado, les Utopies ou le Communisme visent la satisfaction des besoins de chacun, or dans la réalité cela est difficile concevable.

En économie, la notion de Besoin est subdivisée en trois parties (classement d’ENGEL, début du XXème siècle) :

- Besoins primaires, physiologiques (manger, boire, dormir, respirer…)

- Besoins secondaires (hygiène, confort, logements, vêtements…)

- Besoins superflus (luxe, loisir, communication, culture…)

Les besoins primaires sont les seuls réellement nécessaires à notre survie.

MASLOW, lui en définis 5 types

Pour les économistes, il n’y a pas réellement de besoins car derrière cette notion il y a une idée de nécessitée or pour les économistes tout individu peut refuser ces besoins et il n’y a donc pas de nécessité.

Seul le Consommateur exprime ces besoins de façon entièrement libre, sans obligations et jugements de valeurs, c’est parce qu’un individu juge quelque chose d’utile, qu’il en a besoin.

Il y a beaucoup de besoins qui sont illimités (le consommateur en demandera toujours plus) mais certains sont très vite saturés (manger…) mais d’autres non (loisirs, respirer, culture, etc...)

Ainsi, on ne peut pas satisfaire tous les besoins, le choix est donc nécessaire. L’économie apparait pour certains économistes, comme la « science des besoin »

Or pour réaliser une sélection, il faut se doter de critères qui peuvent être multiples :

- fantaisistes (ex : ordre lexicographique par exemple en les classant par ordre alphabétique, on les satisfait en fonction de leur ordre dans l’alphabet et on arrête quand on ne dispose plus d’argent ou encore dans l’ordre chronologique de leur apparition)

- moral, social, légal, politique ou encore religieux (le fait de refuser la consommation de drogue car cela est interdit par la loi ou alors le fait de dépenser de façon à satisfaire les besoins primaires et de voir après si l’on peut se permettre des loisirs ou du luxe).

- économique (rechercher le maximum de satisfaction totale/utilité totale que l’on peut obtenir avec nos revenus disponibles, c’est la rationalité et c’est ce que l’on va étudier plus précisément).

Pour un économiste, un consommateur irrationnel est celui qui n’essaye pas d’atteindre sa satisfaction optimale par des choix sociaux, moraux…

L’équilibre se définit par « l’annulation des forces ».

En économie, l’équilibre du consommateur se définit par l’annulation de la force qui le pousse à consommer par la contrainte du revenu, c’est une égalité.

Il existe des équilibres partout, au niveau du marché, de la Consommation, de la Production…

L’équilibre de John NASH (américain, 20ème siècle, prix Nobel éco en 94) :

La théorie des jeux : théorie de comportement stratégique, la décision d’un agent (souvent du Producteur) dépend de la réaction des autres (réelle ou attendue). Elle s’applique bien dans les marchés en oligopole (quelques producteurs et beaucoup de demandeurs). Ex : marché de la téléphonie mobile, marché de la drogue, marché des hydrocarbures, l’aéronautique…

L’équilibre de NASH est qu’aucuns agents sur les marchés ont intérêts a changés de stratégie car si ils changent, cela risque d’être moins avantageux pour eux, par exemple pour une croissance équilibrée…

Le troisième terme équivalent à équilibre est l’efficience. L’efficience est la plus grande efficacité pour un cout minimum.

Ou encore le terme « optimum » qui renvoie à la même idée, le meilleur compte

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