Principaux facteurs de l'épargne actuelle et future des ménages

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Puis, on pourrait penser que la croissance économique à une forte incidence sur le comportement d’épargne des ménages, or c’est finalement notable que lorsqu’elle est intensive.

Dernièrement, selon la conjecture économique, les possibilités d’endettement des ménages ne sont pas les mêmes car il y a une modification des conditions d’accès au crédit. Lorsque les taux directeurs de la banque centrale sont bas, l’endettement des ménages est plus facilement réalisable car les banques de second rang (aussi appelée banques commerciales) ont elles aussi moins d’intérêt à rembourser à la banque centrale (grâce aux taux bas).

- Facteurs démographiques

Pour finir, les facteurs démographiques ont une répercussion de plus en plus importantes sur l’épargne des ménages.

En effet, on assiste aujourd’hui à un vieillissement de la population d’une part du fait du baby-boom de l’après-guerre qui aujourd’hui devient le papy-boom caractérisé par une grande vague de départ à la retraite pendant le 1er quart du XXème siècle, d’autre part par le fait des progrès de la médecine qui permettent un allongement de la durée de vie. Enfin, avec l’entrée dans une nouvelle transition démographique dans les années 70, il y a donc une modification de la pyramide des âges ainsi qu’une amélioration du système de retraite (par rapport à la seconde moitié du XXème siècle) qui pèse négativement sur le taux d’épargne. Les personnes ont tendance à épargner un peu moins chaque année, mais plus longtemps, de plus, ils reçoivent les héritages des générations précédentes de plus en plus tard.

On peut noter qu’aujourd’hui l’âge moyen des enfants au décès des parents est de 50 ans, mais ce chiffre devrait passer à 55 ans en 20135 et à 60 en 1970, cet allongement de l’espérance de vie favorise donc un héritage de plus en plus tard voire même un héritage en baisse car le besoin d’une épargne de retraite sera plus important et ils puiseront donc plus dans leur patrimoine.

- Les placements financiers des ménages

En 2015, les placements des ménages ont été très différent même si l’assurance-vie (en support euro) compte près de 30,8% des placements financiers selon la banque de France. Quant à l’épargne réglementée, qui comprend tous les types de livrets (Plan d’Epargne Logement, Livret A, Livret d’Epargne Populaire, Compte Epargne Logement, Livret Jeune, …) elle représente 15,7% des placements financiers des ménages en 2015 contre 18% entre 2005.

On peut noter que les ménages français ont plutôt tendance à placer leur épargne dans des actifs non risqués (127% du PIB) plutôt que dans des actifs risqués (77% du PIB) contrairement au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis (241% du PIB dans les actifs risqués et 72% du PIB dans les actifs non risqués) en 2015. En effet, entre 2005 et 2015, les titres détenus directement (qui sont risqués) ont baissé de 4 points en passant de 35 ;6% à 31,9%.

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CCL : En somme, les ménages ont tendance à épargner afin d’assurer un potentiel aléa futur mais aussi pour avoir un revenu pendant leur retraite, mais la capacité d’épargne dépend de leur consommation ainsi que de facteurs extérieurs que sont l’économie et la démographie. Aujourd’hui et ce depuis la crise des subprimes en 2007-2008, on peut cependant noter une vague de pessimisme à propos du futur qui incite les agents économiques à épargner.