Positivisme : seule la règle établie est le droit
Par Matt • 19 Mai 2018 • 2 375 Mots (10 Pages) • 436 Vues
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pourrait être amené a diriger le peuple est également critiqué. Platon fait de la loi une norme « nomos » qui serait donc une sciences technique qui ne peut pas être confiée à n’importe qui puisqu’une bonne loi ne peut être faite que par celui qui est formé.
PLATON:
La justice n’est pas pour Platon une sorte de valeur ou d’entité transcendantale mais elle est le moyen de rendre a chacun ou de distribuer ce qui doit revenir, de rendre à chacun ce qui lui est due. Donc la justice pour Platon n’est qu’une régulation des rapports sociaux.
Difficulté avec Platon : cette justice est une justice dans la pratique. Mais quand il dis que la justice doit être rendue a celui qui convient, c’est une vision limitée. En tant que vertu, la justice doit s’appliquer pour Platon à la fois pour les Hommes entre eux mais également pour lui-même. La justice serait donc ce qui est interne à l’Homme mais aussi ce qui se réalise entre les Hommes. Au fond, Platon ne distingue pas le juste de la justice. C’est une idée qui est en totale adéquation avec la pensée Platonicienne, Car Platon ne fait pas de la cité une construction mais il donne à la cité une âme, une vie. Comme l’écrit Michel Villet « les deux dimension sont indissociable » car si la cité est quelque chose de vivant, elle à une valeur de « justice ».
Dans son oeuvre, Platon est à la recherche du Dikaion. C’est une chose très courante chez le philosophe que de rechercher la justice. En revanche, derrière le Dikaion, il y a le Nomoi, quelque chose de concret, les lois et le droit. La dessus, Platon va avoir des réflexion concrètes qu’il tire de ce lien qu’il tire entre le Dikaion et le Nomoi. Ilvc observer dans la nature, ce qui est, par nature, juste et bon. C’est dans ce sens qu’on peut parler dès Palton d’un « droit naturel » dans le sens ou il tire ce qui est droit de la nature des choses. Plus il observe, et plus il distingue ce qui est juste de ce qui est injuste, ce qui est bien de ce qui est mal, ce qui est phusin (=naturel) de ce qui est paraphusine (=anti-naturel).
De cette observation, Platon arrive à une conséquence qui est que d’après lui, tout comme Socrate, seule le philosophe est un homme qui est constamment à la recherche de la sagesse et donc seul cet homme peut pratiquer la justice, être un bon législateur et donc gouverner l’état. Le fait que seul le philosophe peut être bon législateur fait que le philosophe serait l’homme idéal auquel on pourrait confier l’oeuvre de la cité.
Le philosophe doit avoir une certaine connaissance du juste, or comment avoir cette connaissance du juste? Par l’observation des choses, de la nature mais aussi par une sorte d’inspiration divine, religieuse. La justice est interne à l’Homme mais pour connaitre la justice, il doit y avoir quelque chose de transcendant. Outre cette connaissance du juste, du Dikaion, Platon a aussi développer une réflexion sur le Nomoi. Platon aborde la notion des lois humaines, et notamment des lois écrites. Ces lois écrites sont mauvaises, elles ne peuvent être bonne dans le sens où elles seront nécessairement éloignées de la notion humaine car l’Homme bouge, évolue.
Pour Platon, les lois vivantes sont celles qui proviennent du philosophe. Platon fait du régime du philosophe roi le meilleur régime. Mais il dis que ce régime est finalement très utopique car, les hommes sages sont rares, il faudrait en trouver un qui accepte de gouverner, et car il fait que la population mette a la tête de la cité cette personne la.
Es-ce que Platon à une solution plus réaliste pour mettre le philosophe au sommet de la cité ?
Platon dis qu’il faut qu’il y ai un tyran qui confie à un philosophe l’intégralité de ses pouvoir pour que le philosophe puisse mettre en place son autorité de sage.
Ensuite, se pose le problème de la mortalité du philosophe. Quand le philosophe vient à mourir, qui la remplace ? Platon dit qu’il n’y a qu’une seule solution c’est que le philosophe laisse à la cité avant de mourir une constitution écrite. Si le philosophe doit d’ériger comme législateur de lois écrite, il va à l’encontre de sa sagesse.
Platon dans Le Politiquen place à côté de la monarchie deux autres système politique. Il distingue la monarchie, l’aristocratie et enfin la démocratie.
Pour Platon, le peuple est incapable dans sa totalité d’acquérir une sagesse nécessaire au gouvernement de la cité. C’est pour cette raison que Platon n’accorde aucune importance aux décrets qui sont pris par l’assemblée populaire (l’écclésia) qui siège sur l’Agora. S’il y a une science du politique au même titre qu’il existe une science économique on ne peut pas considérer que cette sciences soit maitrisée par l’ensemble de la population. Si le philosophe roi est en charge de gouverner la cité, s’il devient législateur, les lois qu’il produira seront sages et bonnes. C’est pour cette raison que dans la philosophie politique et dans la philosophie platonicienne on observe qu’il y a une acceptation de la soumission du peuple aux lois qui sont promulguées pour la simple et bonne raison que le peuple doit respecter les lois du philosophe roi car elles sont bonnes. Le peuple doit donc être soumis à ces lois.
ARISTOTE:
L’oeuvre d’Aristote à influencé toute la pensée et la philosophie occidentale et ce jusqu’à nos jours. La philosophie contemporaine s’inspire et s’appuie sur la philosophie de Socrate. Karl Marx maitrise l’oeuvre d’Aristote et s’y oppose. Jean Bodin s’appuie point par point sur la philosophie d’Aristote. Jusqu’au XXIème siècle, on se sert d’Aristote car il a tout traité. Sauf peut être une chose, c’est Dieu. La politique dans la rhétorique , L’éthique à oeudeme , Éthique à Nicomaque. L’approche de la philosophie du droit chez Platon passait surtout à travers le gouvernement de la cité. Or, Aristote, lui, va véritablement se pencher sur la question même du droit. Il va être le premier philosophe a se pencher sur la question juridique. Aristote va distinguer deux justices : La justice générale et le justice particulière.
La justice générale : C’est celle qui est reflétée par l’Homme juste, par l’Homme que l’on appelle « Dicaios ». C’est l’Homme qui agit selon la loi morale, selon la justice générale. Cette justice générale, qui est conforme a une loi supérieure est conforme à une sorte de Justice qu’Aristote appelle la justice légale. L’ensemble des lois, doit être conforme à la justice légale. C’est les lois qui doivent suivre la justice et non l’inverse. La
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