Méthodologie du commentaire de document(s) en histoire-géographie (S)

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Etape 3 (au brouillon) : faire le plan

Regroupez vos informations selon des thèmes s'inscrivant dans la problématique. Vous pouvez dégager deux à quatre thèmes, dans lesquels vous classerez vos informations (prises dans les tableaux faits à l'étape précédente) de manière logique (ordre d'importance des idées, chronologie, échelles, ...). Il n'est pas nécessaire de faire des sous-parties.

Etape 4 (au brouillon) : rédiger l'introduction et la conclusion

Introduction et conclusion sont rédigées en intégralité au brouillon pour deux raisons :

- Moments importants de votre travail, l'introduction donne une première impression et montre votre capacité d'analyse (problématique bonne ou hors-sujet ?), quand la conclusion laisse une dernière impression et répond à votre problématique.

- En cas de mauvaise gestion du temps, vous n'avez plus qu'à recopier votre conclusion.

- Pour faire l'introduction, il faut (dans l'ordre) :

- présenter le ou les document(s) en indiquant: nature, titre, auteur, contexte historique (si besoin), cadre spatial (si besoin), source, éventuellement destinataire et commanditaire, voire le lieu d'exposition (notamment s'il s'agit d'une œuvre d'art)

- annoncer la problématique

- annoncer le plan

Pour faire la conclusion, il faut (dans l'ordre) :

- donner une réponse nuancée à la problématique dans laquelle vous montrez l'intérêt historique du document (ou l'enjeu géographique), autrement dit l'impact que ces documents ont eu ou peuvent susciter.

Etape 5 (au propre) : rédaction du commentaire

Les thèmes doivent suivre le plan annoncé dans l'introduction. Pour rédiger un grand thème, il est conseillé de commencer par citer le document puis d'indiquer les informations correspondants à cette citation (d'où le tableau fait au brouillon). Une fois expliquée la citation, vous pouvez passer à la citation suivante, et ainsi de suite jusqu'à passer à votre prochain grand thème.

Il n'y a pas d'introduction partielle, pas de transition, pas de conclusion partielle.

Présentation : Alinéa en début de chaque paragraphe (deux ou trois carreaux selon la taille de votre écriture)

Saut de trois lignes après l'introduction, de deux lignes entre chaque grand thème et de trois lignes avant la conclusion générale. De cette manière, votre correcteur peut voir votre plan avant de lire votre devoir, ce qui montre que vous avez une pensée structurée.

Sur quoi est noté un commentaire de document ?

Le sujet est respecté (pas de hors-sujet).

Il y a une problématique à laquelle une réponse est apportée grâce à un plan organisé, structuré, logique.

Les documents sont mis en lien avec des connaissances de cours ou personnelles.

Introduction et conclusion sont complètes.

L'expression écrite et l'orthographe sont correctes.

Quelle longueur doit faire mon commentaire ?

Il n'y a pas de longueur parfaite pour un commentaire pour plusieurs raisons : la taille d'écriture, le style, le plan choisi, le connaissances apportées, la longueur des citations sont autant de facteurs qui expliquent des commentaires de tailles différentes. Néanmoins, compte tenu de la nature et durée de l'épreuve, le jour de l'examen un commentaire peut faire de une à deux pages.

Quels pièges éviter ?

Des pièges très pénalisants mais assez fréquemment rencontrés par les correcteurs sont à éviter :

- le commentaire-composition, dans lequel les documents servent de prétexte à une mini-composition qui ne prend pas en compte la consigne ou la problématique suggérer par la consigne.

- l'explication vide de connaissances : l'élève cite des passages du document mais les explique sans références historiques ou géographiques précises ; cela se traduit assez souvent par de la paraphrase.

- l'absence de mise en lien de documents quand il y a deux documents

- l'absence d'esprit critique : l'élève ne met pas en lien le document avec son contexte et commente le document comme si celui-ci décrivait l'ensemble du sujet, ou la seule vérité du sujet (notamment en cas de document de propagande).