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Commentaire de document: Sermon d’Abû Hamza le kharijite à La Mecque

Par   •  17 Septembre 2018  •  2 347 Mots (10 Pages)  •  670 Vues

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b. De la mort de Umar à la bataille de Siffin au débuts du VIIIe siècle :

Abû Hamza divise le califat de ’Uthman (644-656) en deux partie la première, « ‘Uthmân ibn ‘Affân ; pendant six ans, il suivit la voie de ses deux prédécesseurs ». Et une seconde partie qui est sévèrement critiqué « les six dernières années il se conduisit d’une manière telle qu’il détruisit l’effet des premières », ce jugement s'explique par le fait que ’Uthman durant son califat pris la décision d'une recension coranique, confié à Zayd ibn Thabit. Les shiites et Kharijites, prétendent que cette version aurait était altéré. Il fut également critiqué pour son favoritisme à l'égard de son clan. En effet il destitua plusieurs compagnon du prophète de leurs charge provinciale pour les remettre à certain membre de sa famille et de son clan, tel que la gouvernance de la Syrie à Mu’awiya.

Le califat de ’Ali ne fait l'objet de réels critiques mise à part le reproche de la part d'Abû Hamza : « dans le domaine de la vérité il n’atteignit pas le but [souhaité] », qui fait directement référence à l'acceptation de Ali concernant l'arbitrage de la bataille de Siffîn en 657, proposé par Mu'awiya. En effet c'est lors de cette bataille qu'une partie de ses partisans se désavouent de lui. Cependant nous pouvons remarquer une certaine modération dans les propos, ici tenue, concernant ’Ali (« que Dieu l’agrée »), contrairement au lendemain de la bataille de Siffîn, où les kharijites émettent une radicale opposition à la décision de ’Ali, puisqu'il le font tomber dans l'infidélité (le kufr) et se soldera même par l'assassinat de ce dernier.

II. Une contestation du pouvoir califal, Abû Hamza tante de décrédibiliser les fondements de la dynastie Omeyyade

a. Contestation sur le plan religieux

Pour les kharijite, le calife doit être le meilleurs des croyants, il doit mener une vie privé et une vie publique exemplaire.

« Mu‘âwiya ibn Abî Sufyân », se convertie, cinq ans avant la mort, du prophète, c'est un convertie de la dernière heure. Son califat est proclamé en 661 et se termine à sa mort en 680. Il est le fils d'Abû Suffyan, « maudit et fils de maudit », ennemie du prophète avant de se convertir lors de la prise de La Mecque en 630. L'accent est mis sur les tares religieuses de ce dernier, tout particulièrement en ce qui concerne le détournement de l'argent provenant des impôts au profit de son entourage. « il fit ses biens personnels, des biens de Dieu un instrument de puissance et de Sa religion un moyen de corruption. »

La critique de Abû Hamza, est ensuite porté sur les mœurs jugé dépravé par les kharijites « fornicateur et le sodomite », Il mangeait des aliments illicites », « buvait du vin », « Habâba à sa droite et Sallâma à sa gauche », Sallāma et ‘Aliya, cette dernière qu'il aurait surnommé Ḥabâba, très éprit d'elle, il l’aurait laissée influencer ses décisions. Cependant ces faits ont été surtout le fruit de l'imagination et de la propagande Kharijite puis Abbasside.

Il y a une réel contestation religieuses de la part des kharijites, qui reprochent au Omeyyade leur meurs légère, cependant il est important de rappeler que c'est au cours de la période omeyyade que d'affirmer les première enseignement de droit musulman (fiqh).

b. Contestation sur le plan politiques

Le calife doit mener une vie exemplaire mais également être élu par les croyants. Les Kharijites, s'affranchisse de tout pouvoir dynastique. De nombreux musulmans non-arabe, se joignirent donc à eux, dans un pur but politique et d'émancipation.

Cependant, les kharijites n'ont pas été tout le temps contre le califat Omeyyade, en effet comme on le remarque dans l'extrait, Abû Hamza omet de parler de Umar II, « ‘Umar ibn ‘Abd al-‘Azîz qu’il néglige », sans doute, car ce dernier, pactisa et négocia avec les rebelle kharijites de Mossoul et rétablit le calme à la suite de ces négociation.

« Ils arrêtent sur un soupçon, jugent selon leurs passions, tuent par colère » Le pouvoir califal des omeyyades est considérablement remis en cause par Abû Hamza et les kharijites, cependant c'est sous le califat Omeyyade que va naître et va être façonné un véritable système étatique. L'arabisation et l'islamisation de l'empire, les réformes fiscale et l'édification de grand monuments.

III. Le Kharijisme, un chiisme dogmatiques. Théorie politico-religieuse des Khawârij

a. Une vision d'un l'islam hétérodoxe, un rigorisme moral

« Livre et la Sunna », utilisé à plusieurs reprise dans son discours. Cela montre l'attachement pour les kharijites, au Coran et de la Sunna (vie du Prophète rapporté par ses compagnons.)

En effet la rigueur Khârijite est basé sur l'application stricte des versets coraniques 6:57 et 42:10 : « la décision n'appartient qu'à Dieu. ». Et c'est peut-être une des caractéristiques les plus représentatives de la vision Khârijite, prendre à la lettre, notions et valeurs coranique. Dans une libéralisme exacerbé dont le rigorisme moral ne cessera de s'accentuer avec le temps.

« La secte qui gouverne contrairement aux prescriptions de la Révélation », Le Calife coupable de fautes grave selon, les kharijites, perdait tout ses droits et l'exercice des ses fonctions. D'ailleurs pour eux, une faute grave sans repentance, fait passer le statut du croyant à mushrik, et est rejeté de l'Islam, par la communauté (surtout pour les ibbadites, qui sont plus modéré), et par Dieu ensuite.

b. Mais une position néanmoins marginal au seins de l'islam

Les kharijites, reste néanmoins minoritaire, les deux groupes majoritaire sont les sunnites, et les chiites. Les Kharijite étant surtout rejoins par les Mawali, qui rejoindrons ensuite pour la plupart les chiites. Abû Hamza dans son sermon, tante de décrédibiliser et le sunnisme à travers la critiques des omeyyades et à la fin du texte les chiites. Les chiite sont la branche issue des partisans de ’Ali, et pour eux l'Imam est le prolongement du prophète. « Ils ont confié leur direction spirituelle à un homme

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