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Commentaire de document historiographie

Par   •  4 Février 2018  •  1 084 Mots (5 Pages)  •  624 Vues

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2- Enjeux méthodologiques des sources orales.

L'article n°2, lui, pose le problème de l'utilisation des sources orales en Histoire, et plus généralement, l'ouverture de l'Histoire à toutes les sources, qu'elles soient orales, écrites, iconographiques, audiovisuelles, etc.

Au premier abord, l'histoire orale s'apparente au témoignage, et, plus précisément à l'histoire du temps présent. S'appuyer sur des témoignages est essentiel étant donné que les témoins constituent directement des acteurs de l'histoire. Autrement dit, ils ont fait l'histoire et l'ont vécu. Le bémol est que dans le témoignage, qu'il soit écrit ou oral, subjectivité ou objectivité peuvent être de mise. Le témoin oral peut dans une optique de mise en scène grossir certains traits de son témoignage afin de le rendre plus attrayant pour le public. L'aspect primordial des témoignages peut être le recul du témoin par rapport à son récit. Néanmoins, l'utilitaire de ces témoignages réside dans le fait que les acteurs ont été des acteurs à part entière. Ils ne retranscrivent pas un récit déjà donné. C'est là que demeure le problème du témoignage indirect, qui, lui, peut paraître non essentiel et à prendre avec précautions. En effet, un témoignage indirect, par la force des choses, est retranscrit plusieurs fois à partir du témoin direct. Ce qu'il en ressort, c'est que les témoignages restent subjectifs. Le témoignage oral peut à l'inverse du témoignage écrit faire passer une émotion « en vrai » par une voix et non par les mots, il peut être brut et direct car dénué de tout l'emballage littéraire qu'il aurait pu avoir à l'écrit.

À propos des sujets de mémoire, sur le Bataillon de Marche n°2 des FFL, les témoignages sont restreints. Seul témoignage utilisé, celui du capitaine Henri Amiel, un des anciens de l'unité en question qui rapporte le périple de son bataillon tout au long de la Seconde Guerre Mondiale. Ce témoignage écrit retranscrit tous les faits d'armes du bataillon, les effectifs, les pertes, l'armement. Tout renseignement est bon à prendre. La subjectivité relève des indications anecdotiques que l'officier narre. En ce qui concerne la Gendarmerie départementale de l'Hérault à l'époque du Consulat, la possibilité d'avoir à disposition des mémoires oraux relève de l'utopie, quant aux mémoires écrits de gendarmes ils sont aussi peux nombreux. Certains personnages comme Napoléon peuvent y faire allusion mais c'est loin d'être le point de vu d'un membre de l'Arme. A ce titre l'utilisation des mémoires du général Étienne Radet commandant de la 24 ième division de Gendarmerie est prévue, cependant les informations à en tirer sont minces puisque Radet qui obtient le commandement de la 24 ième division (qui devient en 1801 la 24 ième légion) en l' VI quitte son poste en l'an VIII quelque temps après le 18 brumaire de l'an VIII.

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