COMMENTAIRE GEORGES SAND, HISTOIRE DE MA VIE
Par Christopher • 16 Juin 2018 • 754 Mots (4 Pages) • 1 759 Vues
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passage est très rythmé, comme tout le texte d’ailleurs. Les phrases sont plutôt longues et complexes mais les prépositions quant à elles sont courtes et reliées par des virgules, ce qui produit un effet de rapidité. Le passage plutôt argumentatif est convaincant. L’auteur accumule les inconvénients de la féminité de l’époque avec une longe énumération qui fait six lignes. De plus, il y a un certain parallélisme de construction : à chaque fois, l’auteur évoque une action (par exemple « se priver de travail ») puis parle du but à atteindre (« pour avoir l’œil frais »). Enfin, ce texte avec sa forme particulière, permet surtout à l’auteur de dire ce qu’il pense de la femme, de la féminité et parle aussi de l’opposition entre ce qu’elle pense et ce que pense sa famille.
La femme, d’après George Sand, est un être qui porte une importance particulière à la beauté, qui a des principes : il faut « soigner [sa] personne », se mettre en valeur, se vêtir avec classe, être belle tout simplement. C’est d’ailleurs tout ce que l’auteur ne fait pas, dont « l’habitude contractée » lui « donna […] l’air bête ». L’auteur pense également que la femme est d’une « éternelle gaucherie », d’une « éternelle débilité » et elle n’est absolument pas prête à être comme les autres femmes. D’après elle, la femme se prive d’un « bon » nombre de bonnes choses…
En effet, pour George Sand, être féminine consiste à cesser de vivre, cesser de profiter de la vie. Nous pouvons relever des verbes comme « se priver », « renoncer », « condamner », des verbes à sens forts, qui expriment les inconvénients d’être femme à part entière. Nous y trouvons également une série de verbes d’action comme « courir », « marcher », « fatiguer »,
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