Management l2 aes
Par Christopher • 4 Novembre 2017 • 3 924 Mots (16 Pages) • 636 Vues
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CHAPITRE 1 : LES STRUCTURES CLASSIQUES ET LEURS PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES
Dans le chapitre 1 nous présenterons les différentes formes structurelles de l'entreprise en effectuant un parcours historique pour finir nous introduirons et développerons une notion complementaire, la notion de « structure informelle ».
Évolution des structures à travers le temps
La manière de faire interagir les fonctions a donné lieu historiquement à ce que l’on appelle les différentes structures. POURQUOI et COMMENT ont-elles évolué à travers le temps ?
Voici une présentation simplifiée des grandes structures classiques et des raisons qui ont provoqué leur apparition :
- Fonctionnelle ou unitaire (forme U),
- Divisionnelle ou multi-divisionnelle (forme M),
- Matricielle.
A. La structure unitaire ou fonctionnelle (forme u)
Pour aboutir à ses objectifs, l’entreprise coordonne ses fonctions : en fonction de sa taille, en grandissant, elle peut parcourir plusieurs étapes.
- Stade 1 ou entrepreneurial : Dans les petites entreprises (TPE), les fonctions sont à peine différenciées. Le PDG assure souvent toutes les responsabilités des directions fonctionnelles.
- Stade 2 ou fonctionnel : En grandissant, l’entreprise développe classiquement une structure fonctionnelle.
D’autres étapes se succèdent : les stades divisionnel, matriciel, et plus récemment les réseaux et d’autre pratiques, présentés dans la suite du cours.[pic 5]
La structure fonctionnelle :
- son histoire,
Dans l’histoire des organisations, la structuration par fonctions de l’entreprise est associée au taylorisme (fin XIX siècle). Quelles sont les conditions historiques permettant la réussite partielle de ce type de management ? Les populations européennes d’origine paysanne migrant de manière massive aux Etats-Unis vers la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, ont permis historiquement la réussite de ce modèle, car ces travailleurs migrants étaient prêts à travailler davantage pour une rémunération supérieure.
- les raisons qui ont justifié son existence,
Ce type d’organisation est la forme la plus adéquate pour les environnements stables où est recherchée l’utilisation efficace des ressources et où les problèmes de coordination ne risquent pas de créer des difficultés majeures mettant en danger l’organisation dans son ensemble.
- la notion de hiérarchie,
On peut définir la hiérarchie comme une série de délégation successives de l'autorité et de la responsabilité à l’intérieur de l’entreprise. La hiérarchie dispose ici d’une autorité descendante, le pouvoir décisionnel est concentré dans le haut de la pyramide.
- la notion d’économie d’échelle,
Ce regroupement des personnels dans les fonctions pour constituer l’entreprise a comme objectif de maximiser la création de richesse sur la base des économies d’échelle. Une économie d'échelle correspond à la baisse du coût unitaire d'un produit qu’une entreprise obtient en accroissant la quantité de sa production.
Coûts Fixes = CF (indépendants des quantités produites)
Couts Variables = CV (fonction des quantités produites)
Coût Total = CT = CF+CV Nombre Quantités Produites = N
Coût par unité produite = Coût Unitaire = CU = (CF+CV)/N
Les économie d’échelle se basent dans la présence de coûts fixes dans toute activité de production. Chaque bien produit coûte moins cher à produire lorsque les quantités produites augmentent.
- l’organigramme, l’outil classique qui représente la structure fonctionnelle,
L'organigramme est une représentation schématique des liens fonctionnels, organisationnels et hiérarchiques d'une organisation. Il se doit de posséder une référence documentaire.
Il peut être réalisé sous différentes formes, une des plus classiques est le râteau.
Il sert à indiquer la répartition des responsables des ensembles de tâches entre les différents postes.
Il permet de représenter les relations de commandement (hiérarchie) et les rapports de subordination, ainsi que les statuts (cadre, assimilé cadre, etc.).
[pic 6]
- évolutions ultérieures ?
• Les groupements de personnels (les fonctions) seront coordonnés autrement et donneront lieu à d’autres types de structures.
• Les modifications de l’environnement (cf. chapitre suivant) modifieront le comportement des managers et donc la hiérarchie, la rendant plus souple.
• La rémunération proportionnelle aux résultats demeure toujours un levier managérial fondamental, mais on sait qu’il n’est plus le seul.
• Les économies d’échelle sont toujours importantes, mais d’autres manières de créer de la richesse à l’intérieur de l’organisation (compétences organisationnelles) seront mises en évidence.
• L’organigramme, qui renvoie à la structure formelle de relations de pouvoir dans l’entreprise, restera présent quelle que soit la structure développée.
Structure fonctionnelle ou unitaire :
[pic 7]
• Historiquement adaptée à des contextes stables
• Centrée sur les DAS (Domaines d’Activité Stratégique)
• Création de valeur par des économies d’échelle
B. La structure divisionnelle ou multidivisionnelle (forme M)
Ex. : Du Pont de Nemours
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