Management et organisation d'une entreprise
Par Junecooper • 2 Avril 2018 • 2 401 Mots (10 Pages) • 772 Vues
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Les inventions qui trouvent leur marché sont alors des innovations.
Exemple le concorde :
Le concorde est une prouesse technologique franco-britanique qui a une vitesse de vol Mach 2 (2000km / h), avec des passagers luxueusement installés pour un cout de 15 milliards d’euros.
9 exemplaires seront acheté dont 5 seront donnés. Concorde n’est pas une innovation car il n’a pas trouvé son marché.
Exemple la pilule contraceptive :
C’est une petite invention sur le plan chimique qui est devenue une innovation gigantesque puisqu’elle a été adoptée massivement notamment dans les pays occidentaux.
La qualité de l’invention ne dit rien de la qualité de l’innovation. La condition du passage est la question de l’appropriation par les usagers.
La nouveauté pour « prendre » ne doit pas être en surplomb par rapport aux pratiques.
L’innovation est une activité collective.
L’innovation est un processus lent, erratique et déviant. On peut étudier la courbe en S de l’innovation.
Les pionniers sont des déviants, des inverseurs de norme, des passeurs entre deux mondes, une remise en cause de croyance, une croyance. Inventer c’est toujours remettre en cause des croyances. C’est à partir du moment où il y a des imitateurs que le processus d’innovation est enclenché.
Pour les entreprises, il faut suivre le mouvement :
Les opérateurs sont soumis à une double injonction contradictoire
Il faut suivre les règles de l’organisation
Il faut dépasser les règles pour innover
Crise des sujet = qui sui je ? ceci peut faire apparaitre une crise identitaire.
Crise des collectifs = il n’y a plus de collectif. Le travail ne peut plus être que collectif. Il faut faire appel à des ressources extérieures à l’organisation (le réseau social).
Tout ceci n’est possible que s’il y a un fort engagement des acteurs dans leur activité.
Solution collective + réseau social :
Le travail ne peut être que collectif = solution collective.
Il faut faire appel à des ressources extérieures à l’organisation = le réseau social.
Trois périodes = trois manières de positionner le facteur humain dans les organisations :
Economie de production et de consommation de masse (1950 – 1975) ; l’argument décisif c’est le prix.
Economie de la qualité ; l’argument décisif est le prix.
Economie de la connaissance ; l’argument décisif est la consommation.
1950-1975
1975-1990
1990
Rapport entre la demande et l’offre
La demande est supérieure à l’offre
La demande est égale à l’offre
La demande est inférieure à l’offre
Connaissance de la demande
La demande est prévisible
La demande est probable
La demande est incertaine
L’acteur privilégié
Le producteur
Le client
L’innovateur
Durée du cycle de vie du produit
long
moyen
court
Etendue géographique du marché
national
continental
mondial
technologie
Gros système informatique
Micro-informatique et web
EDI, réseau, GPS, logiciel intégré
Philosophie du management
Mangement de la production de masse
Zéro temps d’inoccupation
Management de la qualité
Zéro stocks
Zéro défauts
Management de l’innovation
Zéro temps de réponse
Zéro mépris
Place de l’homme dans l’organisation
L’homme = force productive
L’homme = associé à la création de la valeur
L’homme = acteur pivot du changement
Economie de la connaissance et la place du facteur humain dans les organisations :
L’économie contemporaine prend une forme nouvelle, celle d’une économie fondée sur la connaissance.
Elle place au cœur de l’activité économique : le changement
Dominique Foray (2002, 2004).
Une nouvelle évolution managériale :
Nos organisations vont être soumises à un régime d’innovation intensive.
Comment piloter une organisation changeante – innovante – apprenante ?
Comment faire émerger d’une manière permanente des pratiques individuelles et collectives plus performantes ?
Les métamorphoses organisationnelles issues d’une économie de la connaissance :
Le développement dépend de leur capacité à faire émerger de nouvelles
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