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Les methodes de l'anthropologie Juridique

Par   •  16 Mai 2018  •  6 704 Mots (27 Pages)  •  768 Vues

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Dvlpt des idées très racistes, il va lui être reproché de ne pas avoir compris que ce schéma d’évolution ne constitue qu’une hypothèse et en aucun cas une vérité historique. Certes ce schéma peut servir d’outil méthodologique pr présenter l’évolution de diff sociétés, mais il est aucunement valable pr ttes les sociétés, on ne peut établir une logique d’évo. Il y a ds ttes les sociétés tradi bcp plus de diff que de ressemblances. FRAZER dégage à côté de sa théorie un certain nbre de principes concernant l’évo des sociétés, que l’on retrouve ds la plupart de ces dernières. Ces travaux seront repris et critiqués par WITTGENSTEIN, philosophe du 20e s qui travaille sur la notion de vérité et sur les limites du langage et de la connaissance. Il se sert de ces travaux pr démontrer l’insuffisance du raisonnement des évo unilinéaire. Mais il reconnait que sur 2 pts certains raisonnements évo semblent se vérifier : L’évo uni se traduit par un certain nbre de principes dt certains st incontestables. Ces pts se trouvent sur 2 thématiques : les principes politiques d’une part et certains principes ju d’autre part.

A. Principes politiques

Wittgenstein ns enseigne que ds la quasi-totalité des sociétés l’évolution pousse les systèmes non centralisés vers des formes de pouvoir po de + en + centralisé. Au départ, le pouvoir est personnifié, incarné par un H, un chef de tribu. Ce pouvoir va progressivement se désincarner pr finir par rpz une entité abstraite, l’Etat. On est passé d’un pouvoir personnifié à une entité institutionnalisée. Cet Etat rpz l’intérêt G qui tend à se substituer aux intérêts particuliers. D’une organisation tribale, on va passer à une structure po élaborée, ordonnée selon des valeurs dites démocratique, c’est la vision occidentale de l’État : un Etat centralisateur, doté de frontières précises. Ce qui n’est pas le cas ds bcp de sociétés tradi. L’État apparaît c la seule issue, le modèle incontestable qui s’appuie sur le droit, outil de régulation indispensable. Ainsi l’évolution po pousse inexorablement vers l’Etat.

B. Principes juridique

1er constat : L’évolution des sociétés purge le droit de la morale et de la religion. Ds les sociétés tradi, le droit est profondément relié à la religion, le sacré établit la norme. Ds la société moderne qui constitue l’aboutissement, le droit est totalement laïcisé et la religion disparait du droit. Ainsi ttes les sociétés tradi passent d’abord en termes de croyance par la magie. Elle se dvlpe ds le 1er stade des sociétés puis avec l’évo elle se structure, s’appuie sur des rites de + en + solides pr devenir la religion, c’est le stade médian, la barbarie. Puis la religion va à son tour se désagréger au fur et à mesure que la science prend sa place. L’aboutissement est une société suprême sans croyance. Le droit est nettoyé de ts ces aspects religieux, il est laïque.

2nd réflexion : L’évolution ju se traduit par le phénomène de juridicisation qui va entrainer une transformation de la norme, du droit. Il est au départ oral (coutume), la coutume n’est pas statique, elles changeante. Le droit écrit va venir cristalliser la coutume. On observe partout ce phénomène et particulièrement en occident où à partir du 15e s les coutumes st progressivement rédigées pr devenir du droit écrit. A la Rév Fr il existe encore un certain nbre de coutumes, qui vt être rédigées. Ce sera l’œuvre de Napoléon au début du 19e s : la codification.

A l’H actuelle le droit coutumier a quasiment disparu de notre système ju. On constate que si la sanction coutumière n’est pas fixe, la sanction de la loi elle est intangible. La juridicisation s’accompagne avec la formation d’un appareil de sanction de la norme de + en + perfectionné, la sanction va donner de la consistance au droit. La force de coercition traduit se processus de juridicisation qui conduit à l’Etat.

En Fr le père de la sociologie DURKHEIM adopte cette approche évolutionniste ds son ouvrage « De la division du travail social » en 1893, où il reprend cette idée qu’effectivement le droit ne transparaît qu’à travers la sanction qui va lui donner du sens, qui va permettre son existence car la sanction fait vivre la loi.

Pr synthétiser le concept, on peut dire que l’évolutionnisme unilinéaire prône ce postulat :

- Ttes les sociétés tribus cheminent de façons inexorables par ce processus de juridicisation vers cette forme abstraite qu’est l’État.

- On passe de la magie à la religion puis à la science. On passe d’un univers juridique édulcoré où il existe peu de règles, à un droit écrit où la norme envahit tt et ttes choses.

- On passe également d’un système de sanction de la norme souple, arbitraire, à la sanction systématisée avec un appareil de sanction dvlpé.

Cet évolutionnisme unilinéaire va connaitre des mutations et une nvelles version de l’évolutionnisme se fait jour, c’est le néo-évolutionnisme.

- Le néo-évolutionnisme

Va se dvlper c une critique de l’évo unilinéaire, un des 1er à dvlper cette critique est un anth Am, spé des sociétés amérindiennes, c’est FRANZ BOAS auteur de 2 ouvrages majeurs « The mind of primitive men », 1911 et « Race langage and culture », 1940. Il dénonce les failles de cette approche unilinéaire qu’il juge trop globale et systématique. Il attaque les diff penseurs de l’évo uni et précise que leur théorie qui semble si scientifique ne s’appuie pas sur une véritable expérience. Il dénonce le fait que la plupart de ces anth qui ont construit l’évo uni ne st m pas allé sur le terrain. Il parle d’anth de salon. Pr lui l’anth ne peut passer que sur l’étude de terrain qui porte un nom : la monographie (étude d’un peuple sur une période et un espace déf). On plonge ds la stratégie, étude des meurs, coutumes, usages juridiques ds leur ensemble, la culture profonde de ces sociétés, croyances, institutions sociales, qui vt caractériser, individualiser la société étudiée. Lui m s’est rendu sur le terrain, il a étudié ds un espace précis, sur une période déf, les indiens d’Am. Il rapproche à l’évo uni on caractère réducteur et estime que ds sociétés tradi il existe davantage de diversités que de ressemblances. Il n’y a pas de cycle identique d’évolution.

Cette idée est reprise par un autre anth, c’est R. THURNWALD au début du

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