Aperçu de la tradition juridique oriental
Par Andrea • 27 Août 2017 • 1 332 Mots (6 Pages) • 696 Vues
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Section 2 : le droit hébraïque
Comparé aux droits empiriques du proche orient, les hébreux occupent un territoire plus réduits, ce qui confère aux hébreux une place essentielle dans l’histoire : c’est la première religion monothéiste. Les hébreux sont une population nomades, originaire de la basse Mésopotamie, ils vivent reparties en tribus avec à leur tête des patriarches. Tout comme le droit cunéiforme le droit hébraïque est à la fois un droit religieux et un droit empirique (casuistique).
- Un droit religieux
Les sources juridiques du droit hébraïques se trouvent dans la bible essentiellement dans les cinq premiers livres de l’ancien testament : la genèse, l’exode, lévitique, les nombres et le deutéronome. Ces cinq livres pris dans leur ensemble forment ce que la tradition juive appelle la loi ou torah. Cette loi regroupe des textes d’origine et de dates diverses mais reconnus officiellement comme faisant autorité dans la vie pratique et pour la foi. L’élément central de cette législation c’est le décalogue : les dix commandements qui ont été révélé à moises. Dans la loi des hébreux, on trouve des prescriptions diverses : la loi enseigne l’unicité de dieu, sa toute puissance, les devoirs de son peuple envers lui, auquel s’ajoute des règles d’ordre familiale, des règles sociales. Cette loi est donné par dieu, elle est donc immuable, lorsque cette loi doit s’adapter à des besoins nouveaux cela ne peut se faire que par interprétations. Tout comme le droit cunéiforme le droit hébraïque est un droit empirique.
II) Un droit empirique
Le droit hébraïque ne formule pas de règles abstraite il opère uniquement par casuistique. Parfois ce droit contient des ordres personnels adressés par la divinité. Il n’y a jamais dans la bible de concept juridique c’est un langage concret. Les règles ne sont jamais isolé de l’acte ni du sujet de cet acte. La principale caractéristique donc de ses droits orientaux tient à leurs révélations de la divinité, donné par la divinité le droit ne peut être modifié que par elle. D’où la nécessité de recourir à un interprète. A partir de cette interprétation se pose la question de la légitimité de l’interprète, les limites de cette interprétation, l’autorité de cette interprétation.
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