Le circuit économique dans une économie monétaire

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Revenus d’actions d’Apple qui est situé aux USA.

Revenus et transfert reçus – revenus et transferts versés = solde positif ou négatif

- Le sens de la causalité

Dépend de l’interprétation que l’on en fait.

- Egalité car les revenus sont issus de la production

- Egalité car la production est issue des revenus

- L’égalité ressource = emploi

- En économie fermée

PIB = Consommation (=consommation finale des ménages) + Formation Brute Capital Fixe (=investissement productif) + Variation de stocks + Objet de valeurs (= œuvres d’art, bijoux)

Bien de consommation → leur valeur diminue dans le temps du fait de l’usure et obsolescence

Objet de valeur → pas forcément le cas (ex : tableau de Picasso) = investissement

Simplifié : PIB = C+I ou P=C+I (car on regroupe VS, FBCF et OV dans l’investissement).

On ne tient pas compte du reste, donc ce qui est produit est soit consommé soit investi.

- En économie ouverte (on rajoute importation=M et exportation=X)

PIB + M = C + FBCF + VS + OV + X

Ressources = Production + importation

Simplifié : PIB = C + I + (X-M). X-M = solde courant

- Sens de la causalité

Dépend aussi de l’interprétation.

- La production est 1ère, et on voit ensuite comment elle est employée.

- Quelles sont les différentes contributions des emplois à la production

- Epargne = Investissement

- En économie fermée

P=R. P= C + I R= C + E

→ C+I = C+E donc on a I=E.

(Investissement au sens large = OV+VS+FBCF)

C’est une égalité comptable donc elle est toujours vérifiée.

- En économie ouverte

P+Revenus et transferts net (Tn) = R

P+Tn = C+I+(X-M)+Tn R= C+E

→ I+(X-M)+Tn=E

On peut aussi écrire : X-M+Tn = E-I

Le solde courant + solde des revenus reçus de l’étranger = capacité de financement d’une nation ou besoin de financement.

Pour satisfaire un besoin de financement à l’égard du reste du monde, 3 solutions.

- Emprunter à l’étranger (ex : l’état américain vend sa dette aux chinois ou jap)

- Vendre des actifs à des non-résidents (vente d’immeubles ou entreprises)

- Baisse des réserves de changes par la Banque Centrale (=elle va vendre des devises pour financer le déficit).

Les excédent/déficits courants ne peuvent pas être éternels car on ne peut pas éternellement emprunter à l’étranger, vendre des actifs et devises.

Il y a un rééquilibrage tôt ou tard.

- Sens de la causalité

Est-ce que c’est l’épargne qui crée l’investissement ou l’inverse ?

- L’épargne finance l’investissement (sans épargne pas d’investissement)

- L’investissement créer l’épargne.

L’investissement peut être financé par création monétaire, donc par crédit bancaire. Pas forcément besoin d’épargne pour investir.

Le multiplicateur keynésien permet d’expliquer comment l’investissement créer de l’épargne (cf schéma de la fiche) :

Si I augmente de 100, alors la D augmente de 100 (car I est une composante de la D), alors la P augmente de 100, et comme P=R en économie fermée, alors R augmente de 100, et le Revenu est soit consommé ou épargné donc l’épargne augmente bien.

Un investissement de 100 conduit au final, par le mécanisme du multiplicateur, à une épargne de 100

En économie ouverte, on rajoute les X et M ainsi que les impôts.

Selon Keynes : l’épargne est due à l’I

- Crises et fluctuations économiques : approches théoriques

- Courant classique

Pour eux la crise est impossible car les mécanismes auto régulateurs du marché fonctionnent = les marchés s’auto-régulent , ils reviennent à l’équilibre spontanément

Ex : mauvaise récolte de carottes.

Pour les classiques, il suffit de laisser les mécanismes de prix fonctionner pour revenir à l’équilibre : les prix des carottes vont augmenter, la D va diminuer.

- Crise durable = impossible.

Toutes les aides pour aider les secteurs en difficultés ne font que prolonger la crise, et retarder le phénomène de re déploiement.

2Loi de SAY = la loi des débouchés

Toute offre créer sa propre demande

Comme P=R ; les Revenus seront dépensés en consommant ou en épargnant

Donc offre = revenus. Donc pas de problème de demande

- Pour les keynésiens

- La crise est possible

1930’s = époque de crise.

Il va proposer une approche théorique qui permet de contourner l’approche néo-classique.