La politique monétaire de la BCE est-elle efficace?
Par Junecooper • 21 Septembre 2018 • 1 159 Mots (5 Pages) • 647 Vues
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Si dans la matinée les marchés avaient retrouvé leur « magicien », dans l’après midi l’euro est remonté à 1,11 dollar. Parier sur un euro plus faible serait il risqué ? De même, l’annonce a eu dans un premier temps du succès pour les Bourses européennes mais jeudi soir, les cours de bourse ont chuté. (Francfort en recul de 2,31%, Paris 1,70% et Londres 1,78%)
Ces articles mettent en perspective la crainte des marchés face aux limites potentielles de la politique utilisée par la BCE. Une politique d’ailleurs qualifiée de « potion ». L’auteur met en exergue le fait que la politique monétaire n’est pas efficace automatiquement et que les nouvelles mesures peuvent avoir l’effet inverse de celui attendu en représentant un grand danger pour les banques et en entretenant un esprit déflationniste. Cependant, la BCE semble vouloir continuer « le combat » même si l’avenir reste incertain.
« - Cela fonctionnera-t-il ?
- Nous avons démontré aujourd'hui que nous ne sommes pas à court de munitions » a répondu M.D
A INCLURE DANS LA SYNTHESE ?? : Malgré tout, certains sont encore sceptiques quant au succès de ces décisions. Pour cause
Faire boire un âne qui n’a pas soif.
Synthèse : La politique monétaire de la BCE a-t-elle un avenir ?
Cette revue de presse nous permet d’aborder différents aspects concernant la politique monétaire. Les avis la concernant restent mitigés. Si certains sont confiants comme nous avons pu le voir dans l’article du Figaro, utilisant le surnom « super mario » pour parler de Mario Draghi, d’autres restent sceptiques quant à sa réussite. C’est ce que nous avons pu voir dans l’interview donnée dans Libération. Pour cause, cela fait 3 ans que l’inflation est bien en dessous de 2%. La BCE vient de réviser à la baisse sa prévision d’inflation pour 2016 de 1% à 0,1%. Certains affirment « cela sonne comme un aveu d’échec ».
Il en est de même pour la croissance. En décembre 2015, la BCE affirmait que la croissance serait relancée de 1,7% ce qui s’est transformé en 1,4% en ce mois de mars. De nombreux économistes s’avancent à dire que l’efficacité des politiques monétaires a ses limites. Comprenons bien que la BCE ne peut agir seule. Les Etats doivent également participer à la relance en mettant en place des politiques structurelles afin d’augmenter la productivité ou encore en investissant dans les infrastructures.
Il semblerait que zone euro soit dans le même cas que le Japon : pas de croissance ni d’inflation. Tout comme la Banque Centrale Japonaise, la BCE se trouve face à un phénomène appelé "trappe à liquidités". Les entreprises et les ménages, malgré les nouvelles mesures mises en place ne semblent pas avoir suffisamment confiance en l’avenir et n’ont donc aucune envie d’emprunter. En effet, « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ».
L’injection de liquidités dans l’économie fait monter le prix des actifs financiers et immobiliers, ce qui nous prépare une nouvelle bulle. La politique monétaire de la BCE ne semble pas en mesure de résoudre seule les problèmes politiques et économiques auxquels font face les pays de la zone euro.
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