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La logistique inverse : Une pratique en expansion ?

Par   •  23 Octobre 2018  •  6 647 Mots (27 Pages)  •  492 Vues

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Le schéma suivant montre comment la logistique inverse influe et s’appuie sur une chaîne logistique classique :

[pic 1]Inspiré par :

Fondation Ellen MacArthur (2014) Vers une économie circulaire : accélerer son adoption à travers les chaînes d’approvisionnement mondiales. Ellen MacArthur Foundation Website.

Figure 1 : Schéma de l’Economie circulaire, Braungart, McDonough & Stahel.

Robinson A. (2014) What is reverse logistics and how is it different than traditional logistics ? Cerasis, Reverse logistics.

Witaah (2014) Conseil Economie circulaire/ Upcycling. LinkedIn.

Pôle Eco-conception (2014) Economie circulaire. Eco-conception.fr

TIC Group (2007) The Forward Logistics Process . Tic Reverse Logistic.

Comme une chaîne de Production classique, la chaîne de Reverse Logistique, quel que soit sa taille et la façon dont elle va être gérée, avec des intermédiaires ou interne à l’entreprise, doit respecter certaines étapes qui sont commune à toutes les chaînes de logistique inverse.

Le tableau suivant présente les étapes basiques et essentielles à la logistique inverse qu’il faudra donc respecter :

Etapes

En quoi cela consiste

Collecte

Récupération des produits vers des centres de regroupement (de tri).

Tri

Consiste à séparer les produits selon s’ils vont être recyclés, réutilisés ou remanufacturés.

Stockage

Les produits sont stockés jusqu’à ce que le volume soit suffisant pour entreprendre de les transporter.

Transport

Déplacer des produits vers des sites appropriés à leurs traitements.

1ére phase de traitement

Consiste à préparer les produits à la seconde phase.

2éme phase de traitement

Phase où le produit va finalement être reconditionné, ou recyclé, c’est-à-dire donner au produit une nouvelle valeur commerciale.

Tableau inspiré de :

Mamy E. (2016) La reverse logistique. Copyright EMY – Conseil en supply chain

http://www.cat-logistique.com/reverse_logistique.htm

Beaulieu M. (2000) Définir et maîtriser la complexité des réseaux de logistique à rebours. Groupe de recherche Chaine, HEC Montreal.

Lors de la phase de Tri, certains produits vont être placés dans la « pile à réutiliser», ces produits sont des produits en parfait état de fonctionnement qui peuvent être envoyés sur le marché de l’occasion, si le produit a été utilisé ou bien simplement a été remis en vente avec les autres produits de l’entreprise.

Bien sûr après toutes ces étapes, les produits qui ont été recyclés vont être utilisés comme matières premières pour de nouveaux produits, et d’autres produits vont être, soit démontés pour réutilisation des pièces, soit réparés et ensuite revendus sur le marché secondaire.

Les raisons de l’engagement

La mondialisation et l’industrialisation de notre économie n’est pas sans conséquences et les gouvernements ainsi que les consommateurs s’inquiètent de la croissance rapide des stocks de déchets ainsi que du manque futur de matières premières, et de ressources naturelles. Global footPrint Network[11] explique qu’en 2015 « il aura fallu moins de huit mois à l'humanité pour consommer toutes les ressources naturelles renouvelables que la Terre peut produire en un an », de plus, à l’heure actuelle, il faudrait 1,6 de planètes pour subvenir aux besoins en énergie et ressources naturelles de l’humanité.

Législations

Ces nouvelles inquiétudes, certes controversées, poussent les gouvernements et consommateurs à penser à consommer de façon à respecter l’environnement et ainsi à créer de nouvelles normes et lois qui obligeront entres autres les compagnies à s’interroger sur la seconde vie de leur produits, mais également à l’impact de leur produits sur la planète.

Lambert S et al.[12] Nous explique que pour les entreprises, il est aujourd’hui compliqué de toujours être informé des nouvelles lois, normes mises en place dans chaque pays, surtout si l’entreprise exporte dans plusieurs pays mais il y a cependant des sites internet qui référencent ces normes comme par exemple « l’Organisation internationale de normalisation » ou encore « la chambre de commerce internationale ».

Par exemple, les normes ISO (Organisation International de Normalisation) qui permettent d’harmoniser au niveau international des normes concernant l’environnement, mais surtout les spécifications techniques des produits et services ; Une entreprise qui peut attester avoir obtenu une norme ISO montre aux consommateurs qu’ils peuvent avoir confiance en la marque et en ses pratiques, qui sont sûres, et sans danger pour la planète[13].

De plus les entreprises sont maintenant responsables, dans de nombreux pays, de leurs produits et ce, même après leurs ventes, elles doivent donc se poser les bonnes questions quant au recyclage, à la destruction ou la réutilisation de leurs produits, les entreprises sont donc impliquées entièrement dans le cycle de vie du produit.

Cependant les normes et législations, si elles ne sont pas internationales, ne sont pas les mêmes dans tous les pays, ce qui pourrait être une contrainte supplémentaire à l’exportation ou à la délocalisation ou à seulement à faire appel à des entreprises basées dans différents pays, dont les entreprises se plaignent ; Mais une récente étude menée par l’OCDE (Organisation de Coopération et de développement Economique) montre que les disparités entre les pays au niveau législatif n’est pas une source d’inquiétude crédible comme l’explique Madame Mann C. (2016)[14],

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