La coordination par le marché

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publique. II/ Le marché connaît pourtant des défaillances et des limites qui nécessitent d’autres régulations éco

A/ Le marché ne peut pas prendre en charge toute l’activité économique. Quelques problèmes :

- biens collectifs purs (principe de non exclusivité et de non rivalité) : ces biens n’ont pas de prix (car pas de coût marginal). Ne peuvent donc pas être fournis par le marché et ni des agents privés en recherche de profit maximum. - externalités : effet (+) ou (-) d’un AE sur un autre, et qui n’entraine pas d’échange marchand. Ils ne peuvent être intégrées dans le système des prix --> une imperfection des marchés. L’entreprise polluante n’a aucun intérêt à limiter ses pollutions en absence de réglementations publiques et l’entreprise n’engage pas de R&D et d’innovation tant qu’il n’existe pas une protection de la propriété intellectuelle, donc une limite au principe de la concurrence. - monopoles naturels qui sont présents dans les activités nécessitants un réseau coûteux. Là le principe de concurrence et donc de marché n’est pas efficace. La présence de réseaux concurrents aboutirait à un gaspillage de ressources.  Ex : eau, électricité, chemins de fer... Les monopoles naturels sont souvent des services publics. Peut disparaître du fait d’évolutions technologiques. ex : télécommunications avec l’arrivée de la téléphonie mobile par rapport aux lignes de cuivre

B/ Le marché connaît des défaillances qui nécessitent l’intervention de la puissance publique - la concurrence tue la concurrence : la libre concurrence aboutit à la disparition des offreurs et à la formation des monopoles dont les prix ne correspondent plus à l’optimum économique (la rente de monopole) . Dans d’autres cas, la concurrence imparfaite conduit à des comportements non concurrentiels comme des ententes au sein des oligopoles ou à la domination de l’offre sur la demande en cas de concurrence monopolistique
 ! la concurrence de doit pas être trop imparfaite, mais moralisée et codifiée. La puissance publique joue ce rôle de régulation de concurrence en interdisant certaines pratiques et en surveillant les comportements des acteurs économiques (par exemple loi sur l’abus de position dominante ou droit du consommateur...) - L’aveuglement du marché conduit à l’irrégularité du progrès économique . les cycles économiques de court terme et moyen terme montrent les limites de l’autorégulation du marché . Une croissance qui débouche souvent sur la surchauffe et l’inflation, ou bien sur la récession et le chômage ! L’État au moyen de politique de relance keynésienne ou de rigueur plus libérale doit alors par ses interventions remettre les forces du marché sur le sentier de l’expansion et de la croissance. - Les défaillances du marché conduisent à des crises majeures . La crise de 1929, ou celle des suprimes montrent les limites des forces du marché à s’autoréguler . Enfin, la mondialisation favorise la propagation d’une crise financière vers l’économie réelle.

Globalement les économies de marché semblent être les +efficaces et les +performantes permettant une bonne coordination entre les décisions d’agents économiques. Ce succès ne doit pas nous faire oublier les insuffisances et défaillances du marché, (++ Md°, conséquences sont décuplées --> récession mondiale qui se déploie sous nos yeux) L’État reste et jouera un rôle important dans l’institution du marché. Il doit encadrer et surveiller et poser des limites aux comportements individuels des agents. Le problème qui se pose d’ailleurs est celui de la nécessité d’une régulation des activités économiques au niveau mondial (Quelles institutions ?). Après la progressive disparition

Les débats sur le rôle de l’Etat abondent. Après un effacement au cours de la mondialisation, certains souhaiteraient le retour de son importance.

Comprendre les fondamentaux de l’économie : p207-225 Economie planifiée : Une économie où les choix en matière d’I, de Y et de fixation des prix sont faits par l’État ou ses organismes habilités. S’oppose à l’économie de marché. éco de marché : AE ne sont pas soumis à un plan dessiné par l’État: les biens, les services et les K se transigent en fonction de l’offre et de la demande du marché, y compris le marché boursier.