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L'OMC, cas d'économie

Par   •  14 Septembre 2018  •  1 656 Mots (7 Pages)  •  321 Vues

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C) L'intégration régionale en AsieEnfin, l’intégration régionale en Asie est le résultat d’un long processus entamé depuis 1990. L’intégration économique des pays asiatiques s’est renforcée dès que l’entrée de la Chine dans l’OMC est devenue un projet sûr.

La Chine dispose en effet d’une main-d’œuvre non seulement bon marché mais aussi abondante. Elle est donc devenue l’atelier du monde. Le marché chinois représente un débouché majeur pour les exportations des pays voisins et depuis qu'elle est entrée dans l’OMC, la Chine dispose de meilleures garanties institutionnelles qui protègent les investisseurs. Elle est donc perçue par les pays de l’Asean comme une possibilité nouvelle d’expansion commerciale et financière.

Mais elle est cependant aussi vu comme une menace car le poids croissant de la Chine dans le commerce mondial induit également un risque de contagion d'une crise chinoise aux autres économies émergentes.

Conclusion: On constate que l'OMC connaît quelques limites concernant la difficulté d'assurer de nouvelles négociations. De plus la multiplication des accords bilatéraux et régionaux pose problème et remet en cause le principe du multilatéralisme que soutient l'OMC depuis sa création.

III- Les biens publics mondiaux

A) La notion de bien publicTout d'abord, un bien public est, en science économique, un bien ou un service dont l’utilisation est non rivale et non exclusive.

Concrètement cela signifie qu'il y a pour les utilisateurs intéressés par un tel bien une situation particulière doublement caractérisée:- la non-rivalité : la consommation du bien par un agent n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus, par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air.- la non-exclusion : une fois que le bien public est produit, tout le monde peut en profiter. Exemple: le fait qu'un automobiliste regarde un panneau de circulation n'empêche pas un autre de le faire.

Exemple d'exclusion : le prix demandé peut interdire l'accès à une plage privée, à des vacances ou à des produits alimentaires de base comme la viande, les produits frais, les loisirs, les soins. Ceux qui ne peuvent pas payer sont exclus.

La notion de bien public est l'une des quatre catégories issue du découpage selon l'exclusion et la rivalité, les trois autres étant le bien de club (non rival exclusif), le bien commun ou bien public impur (rival non exclusif), et le bien privé (rival exclusif).

B) L'émergence de la notion de bien public mondial

De plus, on parle aussi de bien public mondial, pour des biens publics très étendus (par exemple : la qualité de l'air, la biodiversité, la situation climatique mondiale3, le réseau Internet…). On en distingue deux dimensions:

- une dimension internationale :l'ensemble des biens accessibles à tous les Etats qui n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à les produire

- une dimension intergénérationnelle : les biens publics concernent plusieurs génération de citoyens

On peut regrouper les biens publics mondiaux en trois grandes catégories:

- les biens publics mondiaux naturels

- les biens publics mondiaux d'origine humaine

- les biens publics mondiaux qui résultent de politique globale

C) Bien public en émergence : la stabilité financièreA priori, la répétition des crises financières et les contagions qu'elles suscitent ont fait émerger l'idée que la sécurité financière était en passe de devenir un bien public mondial. La reconnaissance d'effets de diffusion des crises alors même que les fondamentaux diffèrent considérablement entre les pays concernés témoigne de l'existence d'une externalité susceptible d'être surmontée par les dispositifs et une intervention publique adéquats.

Après la crise de 2007 plusieurs projets de taxes sur les transactions financières (TTF) ont vu le jour : ces projets concernent la collecte de ressources publiques supplémentaires et une lutte contre la spéculation et l'instabilité financière.

Ces taxes permettraient de réduire les transactions qui sont à l'origine des bulles de l'instabilité des marchés financiers et de limiter également les risques systémiques provoqués par les transactions à haute fréquence.

Conclusion: De nouveaux besoins étant apparu avec la mondialisation et l'interdépendance croissante des économies, appelant une réflexion mondial en terme de bien public.

Conclusion générale: Aujourd'hui la plupart des pays échangent des biens ou des services, cela est possible grâce au processus de libéralisation des échanges. Mais encore faut-il faire attention aux risques de comportement opportuniste et de conflit, et la solution pour garantir la stabilité et la régulation des échanges est le rôle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Après beaucoup de négociations multilatérales, l'OMC présente actuellement quelques limites notamment au niveau des accords régionaux. Mais cependant il y a une émergence de bien public qui amène à une stabilité financière.

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