IBM, problème management

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AVANTAGES, INCONVENIENTS ?

5) La structure d'une entreprise n'est pas déterminée à l'avance, ni définitivement. De nombreux éléments viennent en permanence la modifier : ce sont les facteurs de contingence.

Concernant l'influence de la stratégie sur la structure, les travaux de Chandler ont mis en évidence l'influence de la stratégie des structures. Quand l'entreprise exploite un unique domaine d'activité spécialisé (DAS), elle adopte une stratégie de spécialisation. En revanche, lorsque l'entreprise exploite plusieurs DAS, sa structure évolue vers des formes divisionnelles ou matricielles.

De plus, lorsque la concurrence s'accentue, que les clients deviennent plus exigeants et nécessitent une plus grande réactivité, l'entreprise doit adapter sa structure pour intégrer ces variables multiples et complexes. Le sociologue P.R. Lawrence et le théoricien J.W. Lorsch ont démontré que lorsque l'incertitude augmente, les entreprises ont tendance à différencier leur structure. Elles découpent alors la structure en entités autonomes afin de rendre chaque élément plus apte à affronter les changements.

6) L'expression "résistance au changement" désigne tout comportement ou toute attitude indiquant un refus de soutenir ou d'opérer un changement proposé.

Selon Crozier, cette résistance au changement est normale. Il montre que le changement, en modifiant la situation des acteurs, engendre de l'inquiétude (la peur de perdre les acquis) et modifie les stratégies individuelles. Les acteurs élaborent des stratégies à partir des contraintes qu'ils perçoivent et des enjeux de pouvoir.

Il existe différentes techniques permettant de réduire les résistances :

-Si les résistances proviennent d'un manque de communication, la solution repose sur l'information afin de réduire les malentendus. Pour que cette technique réussisse, nous supposons que les salariés fassent confiance aux dirigeants.

-L'entreprise peut également intégrer davantage les salariés au processus de changement soit par la participation directe (si le niveau de formation des salariés le permet), soit par un accompagnement psychologique (si les résistances engendrent une angoisse croissante des salariés). Ces techniques sont longues et coûteuses.

-Enfin, restent les techniques plus radicales qui utilisent la contrainte et la menace. Ces techniques peuvent en cas d'échec faire perdre sa crédibilité à leur auteur et entraîner une radicalisation de la résistance.